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Tous les avis de la communauté

309913 Résultats

1
  • 6
    update18/02/2025
    Kanagawa

    Ca casse 3 pattes à un Kana ? 

    Jeu assez plaisant au thème singulier pour 3 ou 4 joueurs (pas terrible à 2). Pas "fan" des illustrations et de certains choix éditoriaux (couleurs assez fades, cartes et pions maronnasses un peu petits). Une belle mécanique de pose et de choix de cartes, pas forcément intuitive, mais qui fonctionne bien dès la 2ème partie. Il faut gérer le tempo pour tenter de récupérer plus de cartes sans risquer de se les faire piquer! On apprécie également le fonctionnement des tuiles objectifs (les diplômes), qui incitent à faire des choix cornéliens, et à prendre des risques. Il y a suffisamment d'interactions et de tactiques pour apprécier le jeu. L'équilibrage est bon et les parties sont tendues. Conclusion: Un bon jeu, bien conçu, avec de nombreuses qualités. Mais le jeu ne m'a pas transporté. Il manque cette petite étincelle, une subtilité ou une vraie originalité qui le démarquerai des autres productions. On passe tout de même un bon moment !
  • 8
    18/02/2025
    Odin

    Sympa et rapide 

  • 6
    18/02/2025
    Le Seigneur des Anneaux : Vers la Montagne du Destin

    C’est ton des-tin ! 

    Celui-là a disparu des rayons aussi vite que Frodon à l’approche des Nazgul, un solo/coopératif familial avec des dés pour avancer/ combattre et un but : traverser le pays pour aller jeter l’anneau dans le feu purificateur de la Montagne du Destin. Le jeu a de l’allure avec son grand plateau géographique et ses paquets de cartes rencontre, correspondant aux étapes du voyage, joliment illustrées. Les étapes sont en gros les mêmes : on aligne 6 cartes comprenant des ennemis et alliés. En lançant les dés noirs on active /récupère une carte avec les bonus (un nouvel allié, une remontée sur la piste de la piste d’espoir), malus (perte d’espoir, arrivée des Nazgul…) qui lui sont liés. Les dés de couleurs permettent de faire avancer nos standees personnages (Frodon et Sam, Gimli...) sur le chemin. Arrivée dans la ville de destination (Rohan, Gouffre de Helm…), on change le paquet rencontre et on repart. Le matériel, simple, parvient à créer l’ambiance. Le jeu est plaisant mais très sujet à la chance des dés. Que dire, alors que vous gérez plutôt bien votre position sur la piste d’espoir (une fois en bas, la partie est perdue), vous tombez sur l’œil de Sauron et chutez quasi au bas de l’échelle ? Certaines cartes vous redonne des bonus mais il faut tomber dessus (une carte est écartée dans chaque paquet). Mieux vaut arriver en forme à la Montagne puisque le jeu s’accélère et n’offre plus que malus. Malgré cette malchance potentielle, le voyage est plaisant et prenant, quoique répétitif après une paire de parties. Comme dit, l’ambiance est au rendez vous et l’univers respecté. Voilà donc un solo (on a peu d’intérêt à y jouer a plus, à part discuter du choix des dés) familial avec des règles simples, des choix, une tension permanente (tout peut arriver selon les rencontres, on avance trop lentement) et beaucoup de chance. On ne refera pas le trajet toutes les cinq minutes si on veut continuer à apprécier ce titre.
  • 8
    16/02/2025
    Bosk

    Rejeton inatendu de Randolph et Colovini. 

    Bosk est complètement atypique dans le paysage ludique actuel. Il s'agit d'un pur jeu de placement/majorité, mais scripté de façon très précise, en deux phases presque tyraniques et stratégiquement entrelacées, de sorte que malgré une règle assez simple, il vous demandera de la rigueur et de la concentration. Sans doute l'un des joueurs devra-t-il tenir le rôle de "maître du jeu" pour mener la partie au bout, surtout si on y joue avec des enfants. Voilà le topo: on remplit un territoire avec des arbres, puis avec des feuilles, procédant ainsi à deux décomptes successifs. Vous devez connaître toutes les règles avant de commencer, car si vous placez les arbres uniquement dans l'optique de leur décompte, vous serez bien peu efficace ensuite lorsqu'il s'agita d'utiliser ces arbres pour semer les feuilles, ces dernières déterminant le second décompte de majorités. Ces deux phases rappellent un peu des jeux comme Fjord ou Great Plains, qui sont tout aussi excellents mais quand même moins retords et scriptés. Bork est sans doute commercialement limité par ce côté "jeu spatial intello aux règles tordues" qui rappelle clairement certains Alex Randolph ou Leo Colovini, mais il n'y a finalement aucune raison de bouder ce style aujourd'hui désuet a donné de nombreux chefs-d’œuvre, et Bosk ne cause nul déshonneur à sa lignée.
  • 10
    update15/02/2025
    Warumono2

    Une révélation 

    Difficile de trouver un aux parties aussi courtes, nerveuses et durant lesquelles les gens sont aussi hilares. Difficile de trouver un jeu face auquel la plupart des gens demandent une deuxième partie immédiatement pour renouveler le plaisir... Plutôt que d'essayer boulimiquement un autre jeu. Matériel sublime, principe original, renouvellement des parties à travers les différents scénarios possibles. Dans certains on ne sait réellement plus ou donner de la tête, dans d'autre il faut gérer au mieux son "emploi de temps" pour ne pas être rattrapé par les évènements programmés. Le seul petit travers est sans doute le facteur chance, qui peut conduire un joueur peu en veine à ne pas pouvoir intervenir du tout (enfin, il faut tout de même ne pas avoir du tout de chance pour ne jamais obtenir plus de 2 ou 3). Une petite variante remplaçant les jets de dés par un set de cartes comble tout à fait cette modeste source de frustration si vraiment vous ne la supportez pas. Pour ma part, je n'en ai pas encore ressenti le besoin au point de passer à l'acte. Que je soit en position de mener le jeu (quand on sait où est la malette on peut parvenir à garder en tête sa trace en fonction de qui échange avec qui), ou pas du tout, je me suis toujours amusé. Un vrai bonheur que ce jeu, une petite perle rare.
  • 10
    15/02/2025
    Fog of Love

    Un coup de foudre 

    J’ai du mal à imaginer jouer à Fog of Love autrement qu’en couple, alors même que rares sont les jeux taillés pour cette configuration. La mécanique est excellente, le plus fou c’est qu’elle parvient à se faire oublier au profit du récit qui s’élabore au fil des décisions tout en parvenant à guider ce récit de rebondissement en rebondissement. Avec son univers graphique complètement différent de ce dont nous avons l’habitude en jeux de société, Fog of Love a le potentiel pour convaincre les plus réfractaires au jeu de société. Après tout, il suffit de répondre à des tests psychologiques potaches. Derrière cette apparence légère, le jeu est suffisamment bien tourné pour agiter les neurones des gamers exigeants tout en étant suffisamment marqué par son thème pour satisfaire celles et ceux qui préfèrent d’ordinaire consacrer leurs soirées à regarder une série ou un téléfilm. Le plus fou, c’est qu’à jouer à communiquer par personnages interposés, on développe vraiment une capacité à mieux se parler en vrai. Et c’est plus rigolo qu’une thérapie de couple. Cerise sur le gâteau, la première partie en forme de tuto intégré permet d’être à armes égales que l’on ait étudié les règles avant ou pas. Comme elle est bien plus courte que les suivantes, c’est aussi une excellente mise en bouche. Bref, foncez ! Dommage que le jeu n'ait pas trouvé son public en francophonie : ses excellentes extensions ne sont finalement pas sorties dans la langue de Molières. Mais avec le traducteur automatique du téléphone, même les moins à l'aise avec Shakespeare peuvent en profiter. Les gamers sont peut être un peu trop réservés pour tenter l’aventure de proposer une partie à leur moitié-qui-n’aime-pas-les-jeux ? C’est le genre de jeu qui se traine une sale moyenne sur les sites d'avis. Il ne plait sans doute pas à tout le monde, mais si on accroche c’est un 10/10. Pas de bol : de nos jours les notes moyennes sont le phare du consommateur de jeu. Pourtant, je n’en ai rien à faire des jeux “bien mais pas top” sur lesquels tout le monde s’accorde à mettre 7 ou 8 : je préfère faire partie de la poignée d’adorateurs de jeux injustement oubliés !
  • 10
    15/02/2025
    Behind

    Puzzle 4.O 

    Autant Cyril Lignac sait revisité la tarte aux citrons meringués (avec l'aide de Mercotte il va sans dire), autant Cédric Millet a su magnifier avec brio le concept du puzzle ! Le concept: il s'agit de faire un puzzle. Voilà. MAIS! Point de creux ou de bosses, de nuances de couleurs ou continuité de lignes, non! Il y a bien quelques pièces que nous pourrons associées via des textes et autres dessins qui s'étalent sur plusieurs pièces. Mais c'est surtout les indices sur les énigmes présentes sur certaines pièces que nous allons devoir comprendre/résoudre pour faire le puzzle. Et une fois terminée, pas besoin d'internet ou de livret pour nous indiquer si nous avons bien compris. Non, il suffira de retourner les pièces du puzzle pour en faire apparaitre un nouveau dessin qui sera conforme si les énigmes ont bien été résolus. Mais plutôt que tous ces mots, il y a une démo sur le site de l'éditeur (KYF édition). Seul bémol, le jeu peut se jouer à plusieurs mais au-delà de 3 joueurs il sera compliqué de voir le puzzle dans le bon sens et donc de participer. Dans la boite, il y a 3 puzzles, tous très bien et très fun ! Maintenant, il ne nous reste qu'à croiser les doigts pour que cette gamme s'étoffe tellement le concept est bon!
  • 8
    14/02/2025
    Régicide

    Ca tue ! 

    Un paquet de clopes qui, loin de vous donner le cancer, titillera vos neurones et vous apportera du plaisir. Voilà un petit format plus qu’efficace aux illustrations sobres, élégantes et on ne peut être qu’admiratif (et satisfait) devant l’inventivité des concepteurs. Un paquet de cartes classique (As, Roi…), et un pouvoir associé à chaque couleur. Jeu coopératif ou solo, il faut poser ses valeurs pour vaincre les ennemis. On commence par affronter les valets, puis les dames, et enfin les rois, douze ennemis au total, de plus en plus puissants. En posant une carte, il faut, à la fois, atteindre ou dépasser leur niveau de points de vie mais aussi absorber les dégâts de l’attaque en retour en défaussant des cartes de sa main. Selon les pouvoirs des couleurs, on peut doubler son attaque, réduire celle de l’adversaire, récupérer des cartes (défausse, pioche). Sauf si on pose la même couleur que l’adversaire, dans ce cas l’effet ne fonctionne pas (un joker peut nous éviter ce désagrément). Il faut donc taper mais aussi avoir de quoi fournir en défense. Quelques petites subtilités sont encore au programme avec les Animal Companions qu’on peut associer à une autre carte, les Jester (annulant l’immunité de l’ennemi à partir de trois joueurs) et les Combos (combinaisons de 2/3/4 cartes identiques ne dépassant pas la somme de 10). Il faudra s’y reprendre à plusieurs fois, avoir un peu de chance et se concentrer autant sur le moyen de récupérer des cartes que sur l’attaque (vaincre l’ennemi avec la valeur exacte permet de récupérer cette carte et de la placer sur le haut de la pioche et vous donner ainsi une force de frappe conséquente). Encore une fois, bravo, c’est éblouissant. (joué en VO, puis en VF chez Iello avec une plaquette pour le décompte bien utile). Et puisque j’entends que ce n’est pas nécessaire d’acheter le jeu, car un paquet de 54 cartes suffit, rétorquons que 1/ les illustrations sont chouettes 2/ on peut aussi soutenir les auteurs.
  • 6
    07/02/2025
    Captain Flip

    Où sont les bollocks ? 

    Paolo Mori recycle son Fairy Tales Inn peu passionnant pour un jeu qui de pose de tuiles sur fond de piraterie. Tirés au hasard d’un sac, les personnages marquent des points si X est à côté de Y mais pas de Z sur les lignes et colonnes qui composent le navire (il y a des plateaux alternatifs). Seul effet amusant, on peut retourner la tuile si le personnage ne convient pas en espérant mieux. C’est familial, ça se joue. Un okay game de plus, dont on pouvait se passer. Si la déception est grande c’est surtout venant de la part de ce nouvel éditeur avec à sa tête un auteur talentueux, primé, qui évolue dans le monde ludique depuis des années… N’étant pas un petit nouveau qui joue ses économies pour se lancer, on attendait quelque chose de plus pertinent, surprenant, surtout quand on se nomme Play Punk. On s’attendait à une vraie prise de risque, une proposition décalée… pas un titre aussi inodore et passe-partout. J’avoue ne pas comprendre la finalité. Punk is dead, ça c’est sûr.
  • 6
    07/02/2025
    ART ROBBERY

    Le partage c’est pour les autres 

    Après un vol, c’est toujours la même histoire, il faut partager le butin et là… Pour prendre le pécule, il faut jouer une valeur de 0 (qui va prendre le zéro, c’est idiot. Sauf que lui possède un point alibi et qu’à la fin, celui qui en a le moins sera arrêté par la police) à 5 et ramasser le jeton correspondant. Le jeton est sur la table, on le prend. Il est chez le voisin, on lui vole, sauf s’il a un chien de garde. Quatre partage avec des configurations différentes de distribution de jetons qui poussent aux hypothèses, à temporiser (mais pas trop), à râler (ma carte sert à rien !!) ou jubiler (je vole et c’est la fin du tour). Timing important mais aussi hasard des cartes en main pour un jeu simple et pas bête, mais pas foufou non plus.
  • 7
    07/02/2025
    Dune - Imperium

    Dune se met au ver 

    On prend les mêmes, on recommence mais pas vraiment. Je ne vais pas lui jeter la pierre, Great Western l’a fait avant lui et, comme d’habitude, il y a des choses qui font la différence et qu’on veut conserver. La vraie bonne idée, ce sont les espions qui permettent de jouer sur une case occupée. Si à trois joueurs on pouvait s’en sortir, à 4 joueurs, en étant dernier, cela pouvait faire mal. Uprising donne une part plus importante au combat. Les vers des sables (qui manquaient cruellement dans le décor) sont un investissement, parfois lourd à mettre en place. Il faut déjà récupérer un crochet qui coûte 3 eaux. Les vers, contrairement aux Dreadnought ne servent qu’une fois. Leur pouvoir : doubler le gain d’une carte combat. Il faut donc avoir de la présence sur le terrain et développer son armée, et agir au bon moment. Les combo (ex : fremen bond) sont un peu plus poussés et plus facile a composer. Le jeu est plus difficile car les restrictions sur les ressources sont, au début, plus importantes. Les cartes intrigues de ce fait ont plus de poids. Si leur côté hasardeux ne me dérangent pas dans la version de base, leur poids me semble ici accentué. Le jeu est toujours aussi plaisant et nous force à prendre d’autres directions. De là à enterrer son prédécesseur, ce n’est pas une certitude.
  • 8
    05/02/2025
    Martial Art

    Shoryuken ! 

    Un jeu découvert par hasard et qui vient d'intégrer ma ludothèque. Surprenant car je n'avais pas imaginé un jour trouvé un jeu de baston reprenant les codes des beat'em all à la Street of Rage (sega/megadrive que de souvenir) ou double dragon et surtout le mode vs ou l'on voit l'influence d'un street fighter II même si pour ma part j'ai toujours été plus néo géo (Fatal Fury 2 et 3 ou l’excellent Garou mark of the wolves- , King of Fighter, les séries Last Blade et Samourai Shodown etc...). La charte graphique - que je trouve excellente - rappelle furieusement les années 90' et le sumotori fait penser forcément à Honda etc... Pour le jeu en lui même, le matériel est de bonne facture et les plateaux cartons et les pions en bois sont épais et grand facilitant la manipulations. Martial Art utilise astucieusement l'Awale et les principes du Ko techniques (3 membres ko) ou du ko tout court font que l'on hésitera à deux fois avant de laisser certains parties de son corps sans protection à merci de techniques pouvant en une fois vous supprimer des effets ou pions d'attaques. La dimension fatigue/combattant en difficulté est bien prise en compte (on retire des pions sur les membres impactés par les coups adverses). Les règles sont très facile d'accès, le jeu est nerveux et rapide (une partie c'est 20/30 minutes environ à 2/3 joueurs explication comprise) et il se renouvelle bien avec les 5 tuiles par combattant permettant de renouveler la stratégie. A noter que je conseille directement de jouer avec les règles grand maître (un chi+rage pour un mouvement supplémentaire et attaque de saisie plus "difficile" à réaliser- relatif, il faut juste en plus un effet mouvement - mais plus dur à contrer) Alors pourquoi pas 10 ? parce que 6 (3H/3F coucou la parité ;D) personnages me semble un peu faible pour un jeu à 40€ même si les tuiles permettent un renouvellement certains, que pour le coup avec les règles grand maître on a aussi le positionnement des personnages qui compte sur le plateau au case hexagonale (la zone de combat) et que pour le coups j'aurais préféré des figurines que des standees pour mieux incarner/visualiser celui-ci. Et enfin, le jeu de combat est plus limitée pour faire jouer certains public réticent à la castagne. Une belle surprise qui a un potentiel pour aller plus loin (figurine, plateau avec niveau, on peut rêver à un mode magie avec boule de feu ?) . Si vous voulez un vrai jeu de baston rapide et vous mettre dessus sans vous blesser avec peu de hasard (dé d'attaque avec 4 faces réussites sur 6), un peu de bleu (guessing sur les pions effet et en particulier la défense) sur un plateau, art martial est fait pour vous.
  • 10
    05/02/2025
    Clash of Cultures (Monumental Edition)

    l'autocratie à l'age II, c'est pas mal finalement 

    Je connaissais l'ancienne version de réputation et son extension civilisations introuvable à prix décent. La réédition de ce monument par matagot est une très belle surprise qui a permis de stopper la spéculation et surtout de permettre à ceux qui souhaitaient se confronter à un vrai 4X de se le procurer. J'ai bondi sur l'occasion lors du financement participatif afin d'encourager la localisation de ce type de jeu : le montant était élevé (140€) pour un jeu qui ne sort pas souvent mais dont on se souvient des parties longtemps après. La boite est imposante, le livret de règle relativement dense (36 pages) mais la traduction de Pikaraph est impeccable (il y a juste eu un souci sur une page ou les icônes pour le placement n’apparaît pas et une feuille a été fournie pour cette oubli non préjudiciable). beaucoup de choses sont logiques et en moins de 20 minutes d'explication pour une partie d'environ 2h30 avec l'extension, il serait dommage de passer à coter d'un jeu de développement de civilisation comme celui-ci. Choisir son régime à chaque age, privilégier certains axes de développement, faire attention à l'influence de la cité voisine pour éviter une conquête de nos bâtiments par une culture adverse devenue trop puissante, construire des merveilles, faire attention aux raid des nomades, explorer les terres et parcourir la mer pour commercer avec un autre peuple un jour, tenter de l'attaquer demain peut-être. Un grand jeu avec un matériel qui lui fait honneur et une localisation en langue française qui me dit que nous sommes un pays non anglophone assez chanceux pour ce type de jds positionné sur un marché de niche. Le jeu propose la version de base et l'extension (je la joue systématiquement). Les règles demandent de l'investissement car il y a de la quantité mais finalement fluide et assez facile car logique ce qui fait tout le charme du jeu. On n'est pas dans un res publica romana niveau difficulté. le résumé des règles et la fiche d'aide par joueur facilite aussi la vie des joueurs et l'ergonomie est bien pensée sur l'ensemble des composants. Si j'avais un petit reproche ? la qualité des dés au moins pour ma version que ne trouve pas la meilleur (certains symbole sont je trouve pas trop bien gravé).
  • 7
    05/02/2025
    Dune - Imperium

    une thématique habillé d'un plan comptable 

    Joué avec l'extension l'avènement d'Ix, le jeu est une horloge d'équilibre et les nombreuses manières de scorer qui me font penser au ruines de Narak. Mais j'ai préférer ce dernier, qui même si il tourne très bien avec le dosage qu'il faut de notre pioche de carte frustrant, je ne sens pas le souffle épique de l'aventure. L'abstraction gagne très vite pour moi afin d'optimiser ici l'eau pour acheter telle ressources etc...La partie a été assez longue (3h à 4 avec explications des règles jeu de base+extension ce qui est correct) et j'y ai gagné sans satisfaction. J'ai préféré perdre au ruines de Narak qui joue dans la même catégorie sur un peu les mêmes idées/mécaniques, mais je trouve le thème mieux utilisé/moins plaqué. c'eut été un jeu à l'allemande passe encore mais Dune, non. Bien mais dans cette gamme et je ne rechigne pas devant une partie mais je préfère privilégié un autre jeu si j'en ai la possibilité.
  • 5
    05/02/2025
    TWIN IT

    obstruction visuelle 

    un énième jeu de carte ou il faut retrouver les paires. Les dessins et les couleurs sont dans des tons proches pour semer la confusion et j'ai l'impression de faire un "où est Charlie ?" en moins intéressant. Les joueurs à ma table n'ont pas plus décollé que ça et moi non plus. Par pour moi, je m'y ennuie et l'impression d'avoir vu le même jeu de nombreuses fois. Il ne se démarque ni par son design ni pas son originalité.
  • 7
    05/02/2025
    2 Pommes 3 Pains

    peine perdu 

    Un jeu d'ambiance qui joue sur les mots, les chiffres de manière astucieuse. On peu démarrer doucement puis introduire les cartes plus "dures" de pain perdu et autres quand tout le monde connaît bien le jeu : non les rèlges mais avoir parcouru les cartes pour gagner en reflex car c'est un jeu de vivacité et d'observation avant tout et les erreurs font parti de l'ambiance. Les parties sont rapides et c'est un jeu apéro que l'on peut enchainer facilement en 2 trois manches avant d'attaquer un jeu plus lourd ou simplement lors d'une pause dèj rapide entre collègue. Si vous n'aimez pas les jeux de vivacité et comptabiliser en n'oubliant pas le principe de base qui peut vite nous perdre (une pomme de pin = 1 pomme + 2 pains) dès que l'on joue avec toutes les cartes, il ne vous conviendra pas. J'aime bien mais juste pour un échauffement, je ne pourrai pas enchaîner les parties.
  • 10
    05/02/2025
    Les Cités Perdues

    Classique absolu ! 

    Il est incroyable que Knizia ait pondu tellement de jeux tirés de son Lost Cities sans se rendre compte qu'il allait immanquablement affadir la formule, car elle est tout simplement parfaite dès l'origine. Allez, j'aime bien Keltis L'oracle, qui est assez riche en combos, et aussi Keltis le jeu de cartes, qui se laisse jouer, mais dans les deux cas, ce n'est pas du tout grâce aux qualités du Lost Cities d'origine, à savoir le principe de cartes à classer dans l'ordre pour marquer des points. Ce concept, ce n'est vraiment QUE dans le Lost Cities de base qu'il touche vraiment au génie, et s'il fallait trouver des jeux qui approchent cette qualité en reprenant avec ce même concept, j'irai plutôt chercher du côté d'Arboretum (Dan Cassar) et du sous-estimé Lemming (S. Bleasdale). En tous cas, il est clair que toute ludothèque se doit de posséder un Lost Cities, et tant qu'à faire prenez la version "mini", qui se débarrasse du plateau totalement inutile. Ainsi, vous pourrez l'emporter dans une poche de jean (avec juste un petit sac plastique) et y jouer au resto en attendant que les plats arrivent! Il n'y a vraiment AUCUNE RAISON de ne pas posséder ce jeu!
  • 9
    05/02/2025
    Glasgow

    Un patchwork indus, juste un peu moche. 

    A la vue de Glasgow et de ses illustrations d'un autre âge, n'ayez surtout pas peur d'un énième jeu de pose d'ouvrier redondant, car même si on y accumule des ressources pour construire des bâtiments, le feeling général est plutôt celui d'un patchwork (ou Nova Luna), voire d'autres jeu à deux malins et rapides comme Jaipur. Le côté mini jeu de ressources/construction me fait penser aussi au génial Havana, même si ce dernier n'est pas forcément optimum à deux et qu'il s'agit avant tout d'un jeu de cartes avec programmation cachée. Bref, ce sont tous de petits jeux très malins aux parties et aux explications rapides, qui donnent immédiatement envie de rejouer et s'avèrent ensuite plus profonds qu'ils n'en ont l'air. Un genre finalement pas si fréquent (normal puisque sa condition sine qua non est l'excellence). Glasgow est donc d'une extrême simplicité pour un jeu de ressources: on tourne sur un cercle de tuiles de collectes ou d'actions, on prend des matériaux puis on construit petit à petit une ville au centre du cercle, on active les échanges pour obtenir plus rapidement ce dont on a besoin par la suite. Ok, mais jusque là rien de bien intéressant, alors voilà le coup de génie: la ville est commune aux deux joueurs MAIS chaque bâtiment appartient bien à l'un ou à l'autre (grâce à de petites flèches) de sorte que le quadrillage construit peu à peu va se réactiver sur un principe de rangées et colonnes, au bénéfice des propriétaires respectifs. C'est génial comme idée cette réactivation systématique, et beaucoup plus facile à gérer que dans l'incroyable casse-tête qu'est Ragusa (un jeu à faire uniquement lorsqu'on est très, très disponible mentalement). Hautement recommandé donc, à placer au Panthéon des jeux à deux qu'on ne regrette jamais de sortir. Et comme d'habitude on regrette de ne pouvoir le partager avec d'avantage de gens en même temps!
  • 7
    04/02/2025
    Kronologic : Paris 1920

    Un Cluedo sans dés assez futé 

    C'est un très joli matériel qui nous est proposé ici pour un jeu aux règles simples, un jeu de déduction assez intéressant. Le tout réside dans une combinaison Qui ? Où ? Quand ? Du moins pour le premier scénario dont chaque mission nous propose une variation. Intéressant en quoi ? En fait, les PNJs ne sont pas statiques et se déplacent à chaque temps (des temps numérotés de 1 à 5) dans une des salles de l'opéra de Paris. Et il faut réussir à savoir qui était où et surtout quand ! Pour ce faire, à chaque tour, un joueur prend une combinaison de carte temps/lieu ou personnage/lieu, annonce un indice public, et garde pour lui un indice secret. Principe simple et efficace. On regrettera juste le peu de scénarios proposés (3 scénarios de 5 mission chacun), c'est un peu court...
  • 7
    update04/02/2025
    Le Cadran de Kaplan

    Des lettres et des lettres ! 

    Bien, Je donne un avis partial sur deux parties à deux, histoire de donner un retour. Il s'agit d'un jeu de mot (et non pas de lettres) basé sur un système de paris. Trouvez le mot caché que personne ne connait. Une mécanique de dingue (une embrouille quoi, un cryptage) pour sélectionner le mot caché. Ensuite, plus vous gagnez de paris, plus vous connaissez de lettres ou d'indices. Plus vous déduisez le mot tôt, mieux vous gagnez. Un plaisir ludique immense dans un somptueux design. Pour l'instant en petit tirage, il souffre des défauts de celui-ci. Mais le jeu reste le jeu, je reverrais peut-être ma note mais pour l'instant je suis emballé. Un genre de combat entre le stratège et le littéraire... A suivre donc ! PS : 15 ans plus tard, toujours aussi sympathique
  • 7
    update04/02/2025
    Pest

    Ca Peste ici (de) ! 

    Eurogame assez complexe (sur la combinaison règles et prise en main) qui nous plonge dans un univers imaginaire proche de notre XIVème siècle. Chaque joueur représente un docteur de la peste, et le vainqueur sera celui, qui, à la fin de la partie aura gagné le plus de points de prestige qui se gagnent en cours de partie et en fin de partie. Le jeu se déroule en trois ères de deux ans chacune (deux manches). Une année commence par la découverte d'une carte peste, donc la pose de sujets malades sur le plateau suivie des actions des joueurs. Les assistants du docteur du joueur, évoluent sur une grille d'action de 3x3 cases, et c'est la combinaison de ligne + colonne qui détermine les deux actions que vous allez effectuer par assistant. Le joueur aura deux assistants la première ère puis un de plus à chaque nouvelle ère. Le docteur, quant à lui, évolue sur le plateau, il pourra prendre sous son giron les sujets malades placés dans les villes ou sur les routes, que le joueur pourra guérir par la suite (via une action) et donc faire participer à l'évolution de son prestige. Il y a aussi la possibilité de collecter des ressources : du pain pour faire venir à soi les sujets malades, de la pierre et du bois pour construire des bâtiments, des herbes pour guérir les malades et puis la possibilité d'acquérir des technologies. Voilà en gros de quoi ça cause. Après deux parties à deux joueurs (une partie normale, l'autre avec la variant duel, 1h45 en moyenne), le jeu est plutôt plaisant mécaniquement (le système d'actions combinées est bien vu ainsi que le système de quarantaine) et son atmosphère assez sombre lui donne une ambiance un peu singulière. Les règles sont plutôt claires et complètes, je n'ai pas eu besoin de les interpréter. Par-contre le jeu prend de la place, beaucoup de place et j'ai un doute quant à la quantité de jetons fournis (à deux joueurs on courrait déjà après le jetons de prestige). Toutefois, le jeu à deux est plutôt plat, on peut très bien jouer dans son coin et la variante duel n'arrange ceci que de peu (on essaie juste de ne pas se laisser distancer). Donc mon avis, bien que plutôt positif, est mitigé pour le moment, à réessayer avec plus de joueurs.
  • 8
    03/02/2025
    Kauri

    à base de po po po possum 

    Il y a peu de jeux que je regrette de ne pas essayer. Je n'ai pas de wish list mais j'avoue que les bons retours de Kauri avaient éveillé ma curiosité. Avec un peu de retard, voilà mon attente comblée. Kauri émerveille déjà par sa qualité éditoriale. Son plateau coloré (le recto pourrait faire une belle affiche) et ses dizaines de meeples possum, maison, kiwi... les illustrations des cartes et la simplicité des règles en font un produit qui fait envie. Le jeu n'est pas en reste. On pourrait le qualifier de Root Light (contrairement à Ahoy) si l'on voulait faire court. Le jeu est donc asymétrique. Chaque faction bataillant et glanant des PV d'une façon qui lui est propre. Les anglais construisent des routes et défrichent la forêt, les possums se reproduisent en masse etc. Le jeu dure cinq manches, il faut donc se préparer car la fin est rude. Se préparer à s'étendre, se multiplier, se déplacer plus vite, ériger des maisons … Si la première partie vous donne connaissance des pouvoirs de chacun et de ses moyens d'action, la seconde est plus réfléchie, on assimile qui fait quoi et comment. Un jeu qui mérite le bien qu'on dit de lui.
  • 6
    03/02/2025
    Cabanga!

    Cowabunga ! 

    Jeu de cartes de chez Amigo qui comme souvent se retrouve chez Gigamic. Cartes moches et colorées pour ce jeu où il faut se débarrasser de sa main. En posant des valeurs approchantes à coté de la bonne couleur. Il y a un 5 de présent, vous posez un 6 c'est parfait, il ne se passe rien. Vous posez un 10, vos adversaires peuvent se défausser des cartes 7 à 9 s'ils les possèdent. Un jeu hasardeux où on serre les fesses mais qui parvient à créer la petite tension nécessaire pour quelques parties.
  • 7
    03/02/2025
    Le Monde de Reterra

    A réitérer 

    Sur une grille de 4x4, il va falloir poser ses tuiles de façon à faire coïncider/assembler des rouages ou des reliques. Les rouages vont permettre de construire des bâtiments de forme variée qui vous apporteront bonus et points. On peut y placer ses colons à la place. Les reliques, ainsi que les types de terrain..., selon les bâtiments de la partie, donneront aussi des points. Tout cela ressemble dans l'idée à un Carcassonne évolué et pourquoi pas. Reterra apporte pourtant sa différence en livrant dans la boîte une vingtaine de bâtiments qui vont changer les contraintes de jeu à chaque partie puisque seulement 5 d'entre eux seront utilisés. On pourra donc partir sur un déroulé pépère ou « guerrier », collectionner les reliques, viser l'expansion de la population ou jouer avec le paysage. Les parties sont rapides mais demandent de l'adaptabilité en faisant le bon choix (comment se placer, quelle tuile prendre, attendre ou pas...). Construire un carré sera facile au début puis de plus en plus contraignant arrivé vers la fin, il faut y penser. Rettera parvient à proposer un challenge prenant tout en restant simple et amusant. C'est plutôt pas mal pour une après fin du monde.
  • 6
    03/02/2025
    SideQuest : 7th Sea

    la croisière s'amuse moyen 

    Boîte à la difficulté plus élevée que Nemesis, l'action prend place cette fois dans l'univers 7th Sea affilié au jeu de rôle. Votre héros, Tomas Liden-Bart va percer les secrets d'une vieille chapelle afin de trouver le bouclier draconique avant l'Inquisition (qu' hélas on ne verra jamais). On retrouve la construction du décor (les murs de la boîte), le système de baguettes/grille pour les réponses et quelques énigmes avec manipulation de matériel, un peu moins conséquent que dans son aventure spatiale. Le déroulement de la partie est différent du précédent, on attaque directement par les murs de la chapelle qui auront une place prépondérante tout au long des recherches de Tomas. Les énigmes s'enchaînent sans réelle trame, pas de récit en filigrane, on ouvre une porte, puis une seconde, puis un passage etc. Les énigmes sont plus proches de celles d'Exit, calcul et codes d'un niveau parfois retors. J'avoue ne pas avoir accroché à l'humour second degré permanent du héros. L'aventure n'est pas immersive, son ton j'm'en foutiste n'aide pas. Ce 7th sea est à la hauteur de ce que la gamme propose et procure sa dose de plaisir, même si l'avancée est très linéaire.
  • 6
    03/02/2025
    Sunrise Avenue

    soleil couchant 

    Mélangeant Manhattan et les Aventuriers du rail, voilà un jeu abstrait thématisé immeuble. Avec des cartes de couleurs, il faut construire des immeubles sur les emplacements correspondant rapportant entre 1 et 5 points. Deux cartes identiques permettent de construire un étage et ainsi doubler les points. Se défausser d'une carte construit un parc, ce qui peut empêcher autrui d'utiliser cette case ou vous faire avancer. A la fin, la plus longue avenue de même couleur, le plus haut building etc sera décompté suivant les quartiers. Pas un mauvais jeu, juste un peu poussif, avec un matériel cheap (ses immeubles en plastique et bien qu'ils soient différent selon leur couleur font bas de gamme). Un jeu familial qui fait daté et manque de corps.
  • 1
    update03/02/2025
    The Mind

    Que dire ?!?! 

    Finalement pas grand-chose puisque le silence est de mise durant la partie ... L'épure est poussée à son extrême : savoir "coopérer" en silence afin de poser nos cartes en main dans l’ordre croissant sur la table SANS AUCUNE communication… Et ? Et c’est tout ! Au début l’étonnement est de mise mais passée la surprise et dès la seconde partie on éprouve de lassitude. Le côté aléatoire de la distribution des cartes joue énormément quant à la potentielle réussite de l’entreprise ce qui s’avère frustrant plutôt que réjouissant.Et la réussite finalement n'est qu'un coup de chance. Un jeu (ou plutôt un exercice de coordination) qui m'a surtout ennuyé. Sans le moindre intérêt.
  • 3
    update03/02/2025
    5 Cornichons

    sans intérêt 

    Le but est simple : ne pas faire le dernier pli. Comme tout jeu de carte le hasard de la donne est omniprésent mais en ce qui concerne ce petit jeu cela conditionne toute la partie. Il faudra essayer de prendre les plis quand c'est possible pour d'éliminer par la suite nos cartes moyennes en ouvrant afin de conserver nos cartes les plus faibles au mieux pour le dernier tour. Trop de hasard à mon gout, des choix finalement assez limités. Je passe
  • 6
    update03/02/2025
    Illusion

    daltoniens s'abstenir ... 

    Il faut placer dans le bon ordre (proportion croissante d'une couleur parmi quatre) des cartes avec des motifs. Quand un joueur pense qu’un autre a mal placé sa carte il peut interrompre la partie. S’il a raison il gagne sinon il perd et le joueur pris à partie gagne. Illusion est donc un petit jeu de carte familial, un timeline des couleurs, très simple et amusant mais un peu lassant à la longue. Sympa en début de soirée.
  • 5
    update03/02/2025
    Détrak

    Détresse ... 

    Un roll and write sans grand intérêt où le hasard du lacer conditionnera grandement le résultat. La stratégie consiste peu ou prou à tenter d'éviter les pénalités de moins 5 points sur les lignes, colonnes et la diagonale. Le matériel est des plus quelconque (2 dés avec des symboles différents par face: on aurait pu prendre des dés à 6 faces numérotées, ça n'aurait rien changé au jeu). Bof, bof, bof.