Les petits jeux de cartes ont le vent en poupe !
Affublés du qualificatif de « minimaliste ». Menés par les vents de l'Orient, 6nimmt, Meuteurer, Coloretto, Die fugger, No merci ont cédé la place aux Koryo, Love letter, Complots, Lost legacy.
Les éditeurs surfent sur la vague et Ferti a pu se féliciter d'éditer Complots avec le succès qu'on lui connaît.
Lors, la gamme doit bien s'étoffer et Vérone le suivant affiche un cousinage éditorial (gamme, graphisme, personnages, bluff) de bon aloi avec son grand frère.
Or force est d'admettre que Vérone, ça ressemble à Complots, ça a la couleur de Complots, l'odeur de Complots… mais ce n’est pas Complots. Ici, à chaque tour, on subit des évènements imprévisibles jusque la dernière et décisive carte, là où Complots propose de difficiles choix psychologiques.
Quasi incontrôlable, Vérone déçoit, malgré deux éditions de belle facture. Ne reste plus à Roméo qu'à s'empoisonner dans les jupes de sa bien-aimée.