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4 Résultats

Das Letzte Paradies1
  • 9
    29/11/2014
    Das Letzte Paradies

    Rééditez-le bon sang ! 

    Décembre 2014. Les jeux d'enchères n'ont plus trop le vent en poupe. Cela reviendra. Force est d'admettre qu'on en voit peu passer. Ils ont la réputation d'être un poil trop comptables. Ystari a interrompu sa série de succès avec l'adaptation d'Industria mais Offrandes ou Nefertiti, -renouvellant bien le genre- ont bien fonctionné. Souvent, les joueurs évaluent mal le montant de l'enchère adéquat et de fait évaluent mal la qualité de leurs actions. Ils ont le sentiment de jouer en aveugle ou en double aveugle si les adversaires jouent semblablement. Le maître des jeux d'enchères, pour les joueurs récents, fut bien entendu Reiner Knizia qui en a édité une flopée dont certains sont passés à la postérité. - Traum der fabrik réédité par Filosofia - Médici, enchère en un tour superbement réédité par De Pallières qui a supprimé l'enchère en un tour (Que lui est-il donc passé par la tête ?). Heureusement rien n'empêche d'y jouer ainsi. (Décliné en excellente version à deux joueurs : Medici vs Strozzi) - Modern Art, superbement réédité par Matagot, qui mixe différents types d'enchères mais est d'une lecture difficile de sa progression.(Décliné en jeu de cartes : Duckomenta Art) - Die kaufleute von Amsterdam, enchères descendantes incluant une horloge hollandaise. - Râ. Pharaonique. (Décliné en jeu de cartes : Razzia ou en jeux de dés.) Le mécanisme d'enchères a ceci de miraculeux pour les auteurs que ce sont les joueurs qui équilibrent eux-mêmes les paramètres du jeu. Beaucoup moins de travail d'équilibrage à fournir. Aussi, Knizia ne fut pas le seul à s'y adonner et le genre a multiplié les différents titres pendant une décennie. Dans le lot, das letzte paradize et sa grande boite bleue moche sous tous les aspects, allemande et surdimensionnée est passée presque inaperçue. Pourtant, à l'heure où les jeux recherchent une certaine concision, das letzte paradize possède quelques arguments : une règle simplissime, un mécanisme d'enchères original et tactique (montant de la 2° enchère), peu de matériel, un peu de négo, 16 ventes ni plus ni moins, un aspect environnement, de la subtilité, une composante collective, une technicité certaine qui rend l'enchère intéressante et n'interdit pas la banqueroute de l'ensemble des joueurs en fin de partie si les mises ont été trop élevées. Jouable en 30 minutes, das letzte paradize est une petite perle injustement oubliée dans les fabuleux entrepôts encombrés de Reiner Knizia.
  • 10
    16/09/2006
    Das Letzte Paradies

    Paradisiaque 

    Si Das Letzte Paradies est un jeu encombrant, et ce n'est pas peu dire tant la boite est imposante, il n'en reste pas moins excessivement intéressant à jouer ! La règle s'assimile en deux temps trois mouvements, et l'on se retrouve très rapidement sur notre petite île à enchérir pour l'achat de terrains et à soudoyer l'adversaire (ou à se faire soudoyer) à grands coups de Paras (la monnaie locale) pour qu'il plante des arbres. Si je devais le comparer, je dirais qu'il s'agit d'un Stupide Vautour, pour le côté enchères simultanées et absence de chance, mais avec un côté stratégique grâce au décompte des points, qui fait clairement défaut à son homologue. Et c'est bien ce côté-ci qui rend Das Letzte Paradies tellement intéressant. Les systèmes d'exclusivité (être le seul à posséder des immeubles dans un district) et de diversité (avoir des constructions dans chacun des 5 districts) rendent le jeu particulièrement prenant, et poussent à débourser toujours plus que nécessaire. C'est d'ailleurs amusant de voir que, si les premières parties sont assez sages, chacun dépensant peu de Paras pour acquérir les terrains, les suivantes, avec les mêmes personnes, poussent vite à la dépense outrancière, ce qui est vite pénalisé en fin de partie car terminer le jeu avec moins d'argent qu'au départ est synonyme de perte immédiate de la partie ! Enfin, le système de gestion des terrains restés vierges de toute construction apporte réellement un plus, car le décompte de ces points peut très vite être responsable de retournements de parties intéressants. Bref, au final Das Letzte Paradies est clairement un must : épuré au maximum, sans toutefois devenir abstrait, un système de décompte de points facile mais tellement efficace, on en redemande en permanence tellement c'est bon. Et en plus, on n'y passe pas des heures, chaque partie ne durant qu'une petite trentaine de minutes. Maitre Knizia est vraiment trop fort !
  • 4
    17/05/2006
    Das Letzte Paradies

    A poings fermés 

    Expérience : 1 partie Ah ah, un jeu d'enchère Kniziesque qui n'était pas passé entre mes mains, ça ne se refuse (merci à l'excellllllllent Xavo). Le maitre est là dans ces premières années (93) mais il publie déjà des chefs d'oeuvre (Modern Art est du même millésime). Paradies n'en fait pas partie. L'un apres l'autre, 16 emplacement d'une ile paradisiaque sont mis aux encheres. Le gagnant de l'enchere peut ensuite choisir de préserver la nature sur l'emplacement (c'est bon pour les hotels voisins ... et accessoirement pour la beauté de l'ile) ou de bétonner l'endroit (c'est bon s'il y a des emplacements préservés). Les autres joueurs ont le droit d'influencer dinancierement votre choix. L'ile est divisée en 5 zones et il y a des primes substancielles pour ceux qui arrivent à être soit seuls dans une zone, soit présents partout. Les encheres se font à point fermé simultanément, l'originalité est que le vainqueur paye ce que le second a misé. A la fin il peut y avoir de bonnes primes pour le plus écolo des joueurs (celui qui a le plus préservé l'ile) ... et éventuellement aucun gagnant si les encheres se sont envolées et que personne n'a plus que sa somme d'argent initiale. Paradies n'est pas mal, le début est carrément ronflant mais au fur et à mesure des acquisitions les décalages d'interets se créent et les regles de primes et de paiement tordues (la patte du maitre) permettent quelques tords-neurones sympa. Bref, un bon petit jeu. Et c'est bien là le probleme ... L'édition est grossiérement à la fois überproduite et raté. LA boite (comme les Frankh-Kosmos de l'époque) fait environ 12 metres cubes, les pions sont ridiculement surdimentionnés et vous avez interet à avoir de sacrés paluches pour tenir en main la monnaie en bois - qui de plus n'est betement disponible qu'en grosse coupure. Réédité dans une boite de taille correcte, on se retrouverait avec un jeu sympa dans la division Money+ / Katzenjammer Blues. L'édition ici faiut baisser le pouic d'un cran. Dispensable.
  • 8
    21/10/2004
    Das Letzte Paradies

    Un bon Knizia 

    Contexte : 2 parties jouées Points positifs : - La régle qui implique d'avoir au moins autant qu'au début pour gagner est excellente - le mécanisme de ne payer que le prix de la seconde enchère (d'où le bluff) - la stratégie nécessaire pour s'adapter à la sauvegarde de la nature ou la construction d'un hôtel / villa - La rapidité du jeu - Le thème qui colle bien - Enchère cachées + bluff + choix recto/verso de la tuile Points négatifs : - difficile de se refaire après 1 enchère trop payé car gagner de l'argent reste compliqué - le nombre de pièces disponibles fournies dans le jeu est limité