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Tous les avis de la communauté

7 Résultats

Greed Incorporated1
  • 6
    02/11/2011
    Greed Incorporated

    Parapluie doré 

    Faire de plus en plus de profit... Mais raté une année pour se faire virer avec les honneurs. Jeu économique alléchant. Mais une fin de partie décevante. à revoir
  • 8
    22/03/2010
    Greed Incorporated

    Simple et efficace 

    Trés bonne surprise. Comme d'hab avec splotter on a un jeu avec des règles ultra épuré et trés simples. Cela peut faire peur à la vue du matos mais le jeu est fluide et bien pensé. Toujours le même principe comme dans presque tous leur jeu d'objet que l'on produit et qui permettent à la transformation d'obtenir des objets plus importants. Ils arrivent à transposer cette mécanique partout ! Pour le jeu en lui même c'est vraiment bien, pas évident mais vraiment sympa avec une bonne ambiance autour de la table. 2 petits bémol: - La pioche au hasard des "assets" va pas mal pénaliser le joueur qui tire des cartes pourries... Personne n'achète sa carte, du coup il se retrouve dans aucun conseil d'admin et galère par la suite. - Le jeu est trop court en terme de tour. Il faut faire trés trés vite. De plus les derniers tours sont un petit moins interessant dans la mesure ou le seul but est de faire du pognon sans se placer pour l'avenir Mais vraiment c'est a essayer, splotter sort encore du moule ludique pour nous pondre un trés bon jeu.
  • 10
    25/01/2010
    Greed Incorporated

    Délit d'initié... 

    Difficile de résumer en peu de mots tout le bien que je pense de ce jeu, qui se base sur le thème très actuel des parachutes dorés. Ici, pas question de faire fructifier indéfiniment les sociétés que l'on contrôle: il s'agit bien au contraire de la gérer sur le court terme de façon à en retirer le plus de pognon possible au moment inévitable où elle se cassera la figure et où il faudra quitter son poste de CEO afin d'explorer des cieux plus cléments en laissant derrière soi une pauvre coquille vide que les futurs dirigeants auront bien du mal à faire remonter la pente... Amusant, cynique, ce jeu dresse un portrait au vitriol des vraies valeurs de notre société capitaliste. Rien que pour ça, il mérite la note maximale.
  • 10
    30/12/2009
    Greed Incorporated

    En parachute, mais doré... 

    ... La gamelle est moins douloureuse. Beaucoup d'humour dans ce Splotter digne des meilleurs. Fort beau et fort cher, mais génialement conçu. D'autant qu'un jeu sur le cynisme de la finance est plutôt gonflé par les temps qui courent... J'ai aimé le second degré qui fait des joueurs d'immondes capitalistes dont le propos est de faire prospérer une boîte pour mieux la couler, comme dans la vraie vie, il semblerait.
  • 10
    08/12/2009
    Greed Incorporated

    Génialissime 

    On m'avait dit que les Splotter étaient différents... Mais je ne m'attendais pas à ça ! On m'avait dit que les Splotter étaient moches... là, franchement, même le design est super, et le matos de qualité. Une vraie claque, un jeu exceptionnel à de nombreux points de vue. Je n'en ajouterai pas plus, car les autres critiques en disent déjà long. Mon seul regret : ne pas l'avoir acheté dés sa sortie !
  • 8
    01/12/2009
    Greed Incorporated

    Money Inc. 

    Comme tous les ans le Splotter nouveau est arrivé, et comme tous les ans on est impatient de savoir ce qu’a dans le ventre le petit frère de R&B et d’Antiquity, et cette année il y aura peu de déçus. Je ne vais pas m’amuser à comparer Greed Inc à ses illustres aïeux car je ne les ai pas assez pratiqués, mais aussi car Greed est foncièrement différent, plus léger (au moins en apparence), et est plus basé sur le dialogue et les échanges entre joueurs que sur le tord neurone pur et dur. Au niveau des points communs on retrouve avec plaisir le système de jeu simultané des différents joueurs, ce qui est toujours agréable pour un « gros » jeu, ça permet à tout le monde de se sentir concerné en permanence, et évite les temps morts pendant la partie. On retrouve également en version épuré le côté « arbre » des ressources, à savoir il me faut du fer et du charbon pour accéder au chemin de fer, etc… Côté matos c’est évident pas exceptionnel comparé à la production moyenne, mais ça l’est pour du Splotter, rien à redire c’est propre et pas moche du tout. Et puis si on ne jouait qu’aux beaux jeux on louperai les ¾ des jeux intéressants (ne jamais sous estimer la beauté intérieure, c’est mal) C’est bien beau tout ça, mais comment on joue ? Et bien c’est relativement simple, chacun commence à la tête d’une entreprise qui dispose de 100 boules pour se développer. Au début de chaque tour tous les joueurs proposent simultanément un Asset à vendre, et chaque compagnie peut alors en acquérir 1 aux enchères. Il existe 2 types d’asset : les producteurs primaires et secondaires. Les producteur primaire correspondent grosso modo aux matières premières (charbon, coton,…) et ils produisent de manière autonome. Les producteurs secondaires ont besoin d’une ou plusieurs matières premières pour produire un produit plus complexe (maison, chemin de fer…) Chaque Asset proposé a une influence sur le cours d’une marchandise (à la hausse ou à la baisse), et permet à la compagnie qui l’acquiert de produire un nouveau type de bien. En contrepartie le joueur qui avait proposé cet Asset à la vente prend place dans la compagnie acquéreuse à la plus haute place encore vacante (donc en tant que N°2 au 1er tour). Chaque compagnie ne peut posséder que 4 Asset simultanément et est composé au maximum de 6 personnes, chaque joueur pouvant être placé plusieurs fois dans une même compagnie. On peut également se placer soi même dans sa propre compagnie. Cette phase de placement est très importante stratégiquement, l’objectif est de se placer dans les entreprises qui vont dégager le plus de bénéfices, et donc de proposer les Assets les mieux adaptés à celles-ci, tout en contrôlant les variations de cours induites. Vient ensuite l’étape centrale du tour de jeu : les producteurs primaires produisent, puis les joueurs procèdent à des échanges/ventes/promesses pour essayer d’optimiser (et non pas maximiser) leurs gains de l’année. C’est à ce moment là que des matières premières changeront de main, en général à un prix plus élevé que le prix du marché, pour permettre aux producteurs secondaires de tourner à plein régime… ou pas. Passé cette phase de libre échange l’ambiance à table se fait plus studieuse car il est temps de compter les bénéfices de l’année de chaque entreprise. Toutes les entreprises pour lesquelles les bénéfices de l’année sont inférieurs à ceux de l’année précédente doivent alors désigner au moins un responsable à cette gestion foireuse, et au moins un des 3 grands pontes doit être viré. Les 3 joueurs placés aux 3 places les plus hautes dans l’organigramme désignent donc un responsable à tour de rôle, et toutes les personnes nommées au moins une fois sont virées. Il est dont assez fréquent de voir le top 3 décapité en un seul tour, d’autant plus qu’être viré c’est rentable, puisque c’est le moment de toucher son parachute doré : 40% du cash disponible de l’entreprise (le cash disponible ne contient pas les revenus de l’année en cours) pour le PDG, et 20% pour ses ex-collaborateurs. L’argent ainsi gagné va dans la poche du joueur (système de double portefeuille qu’on retrouve à Imperial par exemple). On réorganise ensuite l’organigramme de la société en décalant vers le haut tous les membres restants, et le nouveau PDG récupère l’entreprise en l’état, après avoir défaussé un Asset. Cette récompense à votre parfait travail permet aux joueurs d’acheter à la fin de chaque tour: - Les précieux PV aux enchères. La mise de départ est égale à l’enchère maximale du tour précédent, ça grimpe donc assez vite. - Une nouvelle entreprise aux enchères également Quelques remarques en vrac : - On peut bien évidemment s’arranger pour qu’une entreprise fasse plus ou moins de bénéfices que l’année précédente, en effectuant des transactions plus ou moins douteuses entre joueurs. - Avoir plusieurs entreprises est la garantie de pouvoir profiter au maximum du point ci-dessus -Garder à l’esprit que le cash gagné par les entreprises dans lesquelles vous êtes placé vous bénéficie aussi - Le jeu est très différent à 3 d’à 4 et 5. A 3 on joue 12 tours, on a beaucoup de temps pour développer ses entreprises, et on se place forcément chez ses concurrents directs, et inversement. A 4 et 5 le jeu est beaucoup plus court (8 tours), il faudra donc passer ses entreprises en faillite plus tôt. Il y a moins d’occasion d’enchérir et plus de joueurs, le timing est donc primordial. Greed Inc est clairement une production atypique, qui donne la part belle à l’interaction entre joueurs, au dialogue et à la mauvaise foi, très différents des autres Splotter, qui prouve ici son savoir faire hors de la grosse gestion qui tache. Un pouicomètre au maximum, malgré 2 réserves que j’espère pouvoir lever au cours des prochaines parties : - Un tirage d’Asset peu en phase avec la partie complique d’autant le placement chez les autres joueurs (tous les assets tirés seront proposés aux entreprises, mais pas forcément choisit par celles-ci). - Avoir une entreprise toute fraiche dans les 2 derniers tours permet de complètement vider les comptes de son (ses) autre(s) entreprise(s) et d’empocher 40%/60%/80% du cash en gérant bien les 2 derniers tours. Edit : Après plusieurs parties mes réserves s'avèrent fondées, je dégomme donc un pouic. Un jeu très paradoxal, avec 2 énormes défauts, mais qui reste très plaisant à jouer malgré tout
  • 8
    26/11/2009
    Greed Incorporated

    Toujours plus d'argent ! 

    Voilà déjà un jeu qui dès l'ouverture de la boîte se distingue par rapport aux autres jeux de chez Splotter : il est presque beau ! Est-ce que ça cacherait quelque chose ? Pour rester dans une sorte de tradition chez cet éditeur, les règles sont "simples", surtout comparativement à la stratégie induite dans le jeu. Car ça n'a pas l'air, mais en fait ce jeu n'est pas simple ! Certes, ça commence relativement doucement, chacun avec sa compagnie, on lance doucement la machine à sous, on n'interagit pas encore trop avec les autres. Mais rapidement, on s'aperçoit qu'il faut être partout, jouer sur tous les tableaux. Voilà où se trouve la complexité et l'intérêt du jeu : hormis le fait qu'on se retrouve relativement rapidement avec potentiellement plusieurs compagnies à gérer, on est aussi vite placé à droite à gauche. CEO ici, CFO chez le voisin, etc. Du coup, on prend une part plus ou moins active aux bénéfices de toutes les sociétés où on a un pied. Il faut sans cesse suivre les tractations entre toutes ces compagnies, ne pas garder à l'oeil que les siennes. Ajoutons à tout ça la perpétuelle course en avant induite par le jeu : non seulement chaque compagnie doit générer plus de profit que le tour précédent sous peine de faire faillite (hum, ces gourmands actionnaires !), mais on achète nos points de victoire toujours plus cher d'un tour à l'autre (puisque l'enchère minimale du tour n est l'enchère maximale du tour n-1). Bref, il faut toujours avoir plus d'argent, donc en générer. Et puis le fait de mettre en pâture des cartes intéressantes (donc clairement de s'en séparer), pour se placer le mieux possible chez les autres. Et là surgira encore un dilemme lors d'une faillite : je prends le cash et je me tire, ou bien je reste en tente de remettre l'épave à flot, avec en vue bien sûr des profits supérieurs ? Last but not least, le timing est déterminant. Certes, ma société est rentable, mais est-ce que je ne ferais pas mieux de la mettre en faillite et de partir tout de suite avec un gros parachute doré pour pouvoir acheter ces points de victoire avant les autres ? Allez, j'attends encore un tour, ça tourne trop bien ! Au niveau des reproches, si on devait en faire un, je dirais que certains tirages de cartes peuvent être trop défavorables. Je n'ai rien d'intéressants à proposer aux autres ? Eh bien je risque de rester sur le carreau, avec un CFO en devenir qui pointe au chômage et ne risque pas de me rapporter quoique ce soit. Et il n'y aura pas grand chose à y faire. Alors, rares sont les cartes qui sont totalement inintéressantes, et encore plus rares sont les cartes qui ne seront pas intéressantes de tout la partie, mais sur 2 ou 3 tours qui s'enchainent mal, on peut avoir des mauvaises surprises. Pour parler rapidement de la jouabilité en fonction du nombre de joueurs, étonnamment ça tourne bien à 3, 4 ou 5 joueurs. Le coeur du jeu étant l'échange entre les joueurs, on aurait pu penser qu'à 3 ça perd un peu de son charme, mais finalement, on joue 4 tours de plus (12 à 3, 8 à 4 ou 5), ce qui permet de mettre en place des échanges aussi variés qu'à 4 ou 5 (même si moins nombreux). Bref, un jeu excellent, comme souvent chez splotter. J'aime beaucoup aussi la façon dont le marché des matières varie au cours du temps : on voit rapidement que les valeurs faibles montent au début pour redescendre ensuite, puis c'est au tour des valeurs plus fortes, et enfin tout s'effondre comme il faut peu avant la fin de la partie. Mais ce n'est pas systématique, et on a déjà vu des parties avec le terrain (valeur la plus faible) qui finit la partie à sa valeur maximale. A recommander, par contre c'est un jeu assez conséquent et assez long.