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Tous les avis de la communauté

86 Résultats

The Manhattan Project1
  • 8
    15/02/2016
    The Manhattan Project

    Bon 

  • 8
    update02/01/2016
    The Manhattan Project

    "'Now I am become Death, the destroyer of worlds.' I suppose we all thought that, one way or another." R. Oppenheimer 

    Les jeux de gestion (enfin pose d’ouvrier en l’occurrence) ce n’est pas ce qui a ma préférence, une petite partie de temps en temps pourquoi pas, mais personnellement j’ai du mal à trouver du plaisir dans des jeux pour experts comptables ; quand un jeu de gestion parait je regardes donc de quoi il s’agit, j’en essaye une partie si l’occasion se présente et suit les avis de loin mais il est rare que je sois emballé… là, il va falloir construire des bombes nucléaires, le thème est tellement décalé de ce qu’on trouve habituellement que je devais forcement me pencher sur ce jeu. Les + - Interaction. Une des choses qui me freine le plus dans ce genre de jeux c’est le manque d’interaction, moi j’ai besoin de voir que je joue avec des gens pendant la partie, si c’est juste pour comparer ses points à la fin ça n’a que peu d’intérêt. Ici il y a de l’interaction et c’est un bon point (bien sur on n’est pas dans un gros ameritrash non plus) on peut espionner ses adversaires (concrètement utiliser leurs bâtiments), les bombarder ou détruire leurs bombardiers et bien sur les empêcher de réaliser certaines actions en bloquant les espaces nécessaires et prendre les bâtiments les plus intéressants sous le nez de vos partenaires de jeu… et ça c’est sans compter les extensions. - Extensions. La boite contient 5 extensions (ou plutôt modules) qui peuvent être ajoutés au jeu de base pour le rendre plus ou moins interactif (comme les missiles, les plaquettes de frappes aériennes) - Pose d’ouvrier. Vous posez vos ouvriers pour obtenir des avantages… mais à un moment il faudra penser à les rappeler pour pouvoir relancer des actions, ce n’est surement pas quelque chose de révolutionnaire mais c’est une mécanique efficace. - Test de bombe. Vous voulez faire des bombes au plutonium ? pourquoi pas mais dans ce cas testez en une (en la sacrifiant en quelque sorte) et les suivantes vous rapporteront le double de points… pas mal. - Thème. Le thème est très immersif et les diverses actions de jeu ne font que le servir (espionnage, bombardement, tout le monde choisi une bombe quand une découverte est faite –et oui, avec l’espionnage par exemple tout le monde a un peu contribué et gagné en connaissances- les bombes au plutonium que l’on peut tester, etc.). Bon, ce n’est certes pas le thème le plus passe partout et attractif (même si c’est ce qui m’a attiré) mais il est quand même traité avec une certaine dose d’humour. - Simple. Bien qu’il y ai un certain nombre de petits détails et que le jeu soit loin d’être simpliste les règles sont très abordables. - Graphismes. On est pas dans ce qui se fait de plus beau c'est sur, mais la patte graphique correspond parfaitement au thème à mon sens, ce qui fait un bon point. Les – - Jeu à 5. J’aime quand on peut jouer à 5 (c’est le nombre que nous sommes généralement dans mon groupe de joueurs) mais là à 5 ça devient un peu long… ou alors il faut tenter de jouer le plus vite possible, mais bon, vous savez comment c’est, il y en a toujours un pour réfléchir 10min avant de finalement rappeler tous ses ouvriers (même si c’était le seul choix possible). - Classique. Le jeu reste assez classique au final, c’est un jeu de pose d’ouvrier ou on transforme ses ressources pour finalement avoir des points de victoire ; mais le jeu est tellement bien fait que ça n’est vraiment pas perturbant au final. Conclusion En terme de gameplay le jeu est assez classique mais son thème est particulièrement bien trouvé et immersif, ajoutez à cela une interaction relativement méchante et vous obtenez un jeu très plaisant. Pour moi qui ne suis pas particulièrement adèpte de ce style de jeu il s’agit d’un titre phare dans ma ludothèque. Note (basée sur le système bgg) : 7 (Bon jeu, j’ai généralement envie d’y jouer.) Je ne commente et note que les jeux auxquels j’ai joué 10 fois minimum
  • 9
    01/01/2016
    The Manhattan Project

    Bon ? Avec les extensions OUI ! 

    The Manhattan Project a vraiment tout d'un bon jeu de pose d'ouvrier, neanmoins les actions d'interactions sont pas assez rentables pour vraiment etre présente, retrouvant donc un defaut classique de ce genre de jeu. Le jeu reste assez court pour un tel mécanique ce qui crée une tension, et les nombreux extensions fournis dans la boite offre une tres bonne rejouabilité
  • 10
    update11/12/2015
    The Manhattan Project

    Mais pourquoi ne l'ai je pas acheté avant ??? 

    The Manhattan Project est un excellent jeu. Il y a tout ce qu'il faut pour passer un bon moment : réflexion, rebondissements, interaction, combos, ... Certes, certains pourront dire en lisant sur la boîte que 2 heures, c'est vraiment long mais on ne voit vraiment pas le temps passer, ce jeu est vraiment prenant. Je le recommande très fortement
  • 9
    update09/12/2015
    The Manhattan Project

    Une bonne dose de fallout a vous 

    Bonne surprise ce jeu de gestion de ressources et production... Et affrontement on pourrait dire, vues les possibilité d'interaction entre les joueurs.Des nombreux attaques sont possibles, mais il ne faut pas oublier de se développer...!Le jeu est agréable, bien conçu, pas trop long.De plus j'ai gagné ma première partie, ce qui fait augmenter la note!
  • 7
    06/12/2015
    The Manhattan Project

    Bon 

  • 9
    update29/11/2015
    The Manhattan Project

    De la bombe ? 

    J'ai fais 2 parties. Une à 2 joueurs et une à 5 joueurs. Première chose évidente, ne pas jouer à 2 ! On s'ennuie, aucun intérêt. Par contre à 5 ! C'est tout autre chose ! Là le jeu prend toute sa dimension ludique. Je pense que l'idéal est à 4, à tester néanmoins à 3. La boite devrait préciser 3-5 joueurs. J'ai beaucoup aimé les illustrations que je trouve parfaites, complètement dans le thème et amenant un "on ne se prend pas au sérieux" indispensable vu le thème qui permet d'être dans le second degré et d'en rire. Donc jeu de placement d'ouvrier avec un plateau central où tout le monde va une fois par tour et un plateau personnel que l'on construit progressivement avec des cartes et où l'on va autant de fois que l'on veut par tour, donc oui, combo à la clefs, la construction de son plateau personnel est la clef de la victoire. L’interaction ? Ho oui, car on peut se bombarder les uns les autres mais ce n'est pas du tout bourrin, puisque l'on peut se protéger facilement, interaction aussi parce-que l'on peut utiliser le plateau des adversaires par espionnage. Là tension ! Car l'espionnage action du plateau principal n'est faisable qu'une fois par placement d'ouvrier puis bloqué jusqu'à ce que l'on récupère ses ouvriers... Du coup si votre adversaire de droite libère cette case en rappelant ses ouvriers il faut sauter dessus au risque de "perdre son tour d'espionnage". Bref on s'est beaucoup amusé, des alliances opportunistes se crées, le premier risque bien de voir tous les autres se retourner contre lui... Et le second degré sur le thème de la bombe atomique amène de la bonne humeur. Seul reproche : j'aime les jeux où l'on peut jouer à 2, là oubliez, aucun plaisir. A 5 très sympa mais risque d'attente un peu longue avant son tour et risque de frustration en voyant les bonnes cartes partir sur les plateaux personnels des autres et le risque de ne pas arriver à utiliser l'action espionnage. Donc sans doute à 4 est la meilleure configuration, à 3 ? A tester. Dernière chose : le jeu contient les extensions, je conseille fortement de jouer avec l'extension "cartes personnages". A chaque rappel de ses ouvriers on change de personnage célèbre qui travaille pour nous et qui bien sûr amène une capacité bonus importante. L'idée du changement à chaque rappel de ses ouvriers est excellente, comme ça les personnages tournent. Associez à ça les cartes "pays"... ou pas. En conclusion un jeu à la mécanique certes pas révolutionnaire mais à la thématique, l'illustration et l'interaction qui permet de faire des parties très fun, je le conseille.
  • 7
    26/11/2015
    The Manhattan Project

    Pas mauvais 

  • 9
    19/11/2015
    The Manhattan Project

    Vraiment bon 

  • 10
    14/11/2015
    The Manhattan Project

    C'est de la bombe ! 

    Un véritable grand jeu ! La thématique est exploitée au maximum et c'est tout simplement beau ! Du placement d'ouvriers présenté de manière intelligente permettant des actions riches et variées autant sur le plateau principal que sur les cartes. La boite contient déjà des extensions ce qui ouvre la porte à de nombreuses options et des heures de jeu. Ni trop simple ni trop complexe, cet opus est une vraie perle ludique abordable au plus grand nombre !
  • 10
    13/11/2015
    The Manhattan Project

    A posséder 

  • 8
    update11/11/2015
    The Manhattan Project

    Explosif 

  • 8
    01/11/2015
    The Manhattan Project

    Bon 

  • 10
    25/10/2015
    The Manhattan Project

    A posséder 

  • 9
    25/10/2015
    The Manhattan Project

    Vraiment bon 

  • 9
    22/10/2015
    The Manhattan Project

    Vraiment bon 

  • 9
    21/10/2015
    The Manhattan Project

    Vraiment bon 

  • 10
    19/10/2015
    The Manhattan Project

    La pose d'ouvriers au top 

    au top dans le genre comme un Russian Railroads, mais avec des particularités bienvenues (3 types d'ouvriers différents, attaque et espionnage des adversaires, etc). L'extension est très bonne elle aussi.
  • 10
    14/10/2015
    The Manhattan Project

    Un jeu méchant au pays du Kube 

    Il s'agit certes d'un jeu de pose d'ouvrier de plus, mais la gestion du timing qui est au centre de la mécanique, et son caractère potentiellement très interactif et méchant (je dis potentiellement car ça dépend avec qui on joue...) lui octroient une place particulière dans mon coeur de joueur (oui mais maman...). Il faut vraiment surveiller le jeu des autres et tenter de décrypter leurs intentions, sinon c'est la fessée assurée. Le thème est vraiment bien rendu, tant mécaniquement que graphiquement. Les parties sont tendues, bref, ce jeu est génial !
  • 10
    29/09/2015
    The Manhattan Project

    Mon nom est Tibbets, Paul Tibbets ! 

    Ce jeu est, comme on dit chez nous, de la boulette atomique ! Très bien thématisé, servi par des graphismes plongeant le joueur dans une ambiance Guerre Froide du meilleur effet, *The Manhattan Project* apporte son rocher à l'édifice ludique. On retrouve cette sensation de course qui m'avait tant plu dans *Lewis & Clark* : pas de tour, on enchaîne jusqu'à ce qu'un joueur franchisse la barre requise des points de victoire (différente selon le nombre de joueurs). Du coup, la durée d'une partie est variable selon les stratégies adoptées. Assez intuitif sur le fond bien qu'assez difficile à expliquer, ce monument assez calculatoire propose une séquence de jeu finalement très simple à la *Tzol'kin* : à son tour, un joueur réalise une action sur le plateau commun (ainsi que plusieurs sur son plateau individuel s'il le peut/veut) ou bien reprend ses pions qui, selon leur rôle (manoeuvres, techniciens, ou ingénieurs) ouvrent le droit à certaines actions. On ajoute une pincée d'affrontement (des frappes aériennes dévastatrices) histoire d'introduire d'avantage de tension et d'interaction (par ailleurs omniprésente), on offre la possibilité de réaliser des petits coups bien vachards (l'espionnage) et on obtient un jeu très complet et fort réjouissant qui s'affranchit des mécaniques traditionnelles à la teuton. Cerise sur le gâteau, la boite contient plusieurs petites extensions (non encore testées, mais le jeu de base est déjà tellement riche) qui renouvellent sans cesse le plaisir d'entamer une partie. Pour résumer, inutile de s'aventurer plus loin dans les détails vu le nombre de critiques déjà postées : un jeu qui s'installe direct dans le panthéon ! PS : ironie ou pas, le créateur du jeu, Brandon Tibbetts, porte le même nom que le commandant de bord de l'Enola Gay, le bombardier qui largua la bombe sur Hiroshima (sic).
  • 8
    10/09/2015
    The Manhattan Project

    A la recherche du champignon 

    **Ça raconte quoi ?** Tu es à la tête d’un programme de recherches, mais pas n’importe lequel : le programme pour développer la bombe atomique. Et pour la développer avant les autres, si possible. Tu as soif de Yellowcakes, de scientifiques inconscients, et de plans qui indiquent où visser, souder, etc. **Ça marche comment ?** Comme un jeu de placement d’ouvriers. On commence d’ailleurs avec 4 ouvriers, pardon, des ***laborantins***. Et 10 $. Mais heureusement, la bombe, ce n’est pas qu’une question d’argent. Et pour couvrir le tout, 1 ***chasseur*** et 1 ***bombardier***, car, oui, il va bien falloir en faire quelque chose de toutes ces bombes. Vous croyez tout de même pas qu’on va en fabriquer autant juste pour se menacer de peut-être-un-jour-si-les-circonstances-l’imposent-alors-en-dernier-recours… Ces bombes rapportent des points de victoires. Dès qu’on atteint 45/50/60/70 (à 5/4/3/2 joueurs), on a gagné. À chaque tour : deux possibilités. ***Placer des travailleurs***. Obligatoirement, 1 travailleur (ou groupe de travailleurs si requis) sur UN bâtiment libre du plateau commun, et de manière facultative, 1 travailleur (ou groupe de travailleurs si requis) sur des bâtiments libres de son plateau individuel. A noter : au moment même où on place les travailleurs, on doit également dépenser les éventuels coûts supplémentaires de l’emplacement visé en $ et/ou en combustible. ***Rappeler ses travailleurs***. On retiretous ses travailleurs présents sur le plateau commun, ainsi que les intérimaires, tous les travailleurs, quel que soit le joueur auxquels ils appartiennent, présents sur son plateau individuel. Les bâtiments ont des effets qui peuvent varier en fonction de l’emplacement occupé. Grosso modo, ***Les usines*** permettent d’augmenter la flotte aérienne (chasseurs ou bombardiers) ou de gagner de l’argent. ***Les mines*** produisent des ***Yellowcakes***. ***Les universités*** produisent des travailleurs, qui sont soit des ***laborantins***, soit des ***ingénieurs***, soit des ***scientifiques***. ***Le réacteur*** produit du ***plutonium***. ***L’usine*** d’enrichissement produit de l’***uranium***. Les bâtiments que l’on peut acquérir au cours du jeu reprennent pour l’essentiel ces différentes actions, mais en mieux. 4 cases actions sont plus spécifiques : ***Frappe aérienne***. Le joueur qui s’y place choisit un ou plusieurs adversaires à frapper (par avion, s’entend !). D’abord, les chasseurs combattent pour le contrôle des airs : le défenseur baisse son niveau de Chasseurs dans les mêmes proportions que choisies par l’attaquant. Si le défenseur tombe à 0 Chasseurs, l’attaquant peut envoyer ses bombardiers. Le défenseur va alors subir des dommages dans autant de bâtiment que de niveaux de Bombardiers que l’attaquant décide de perdre. Un bâtiment endommagé ne peut plus fonctionner (mais il n’est pas définitivement perdu). Une frappe aérienne peut très bien avoir plusieurs joueurs comme cibles. Un bâtiment peut être endommagé plusieurs fois. ***Réparation***. Permet au joueur actif de retirer jusqu’à 3 jetons ***Dommages***. Les autres joueurs peuvent alors faire de même, mais cela leur coûtera plus cher. ***Dessiner***. C’est le moment artistique du jeu. Il y a en permanence autant de cartes ***bombes*** visibles que de joueurs, +1. Le joueur actif prend toutes les cartes visibles, en choisit 1 secrètement, et on drafte ainsi en sens horaire, jusqu’à ce que le joueur actif récupère également la dernière carte (non choisie par les autres joueurs). ***Espionner***. Permet de progresser d’un niveau en espionnage, et d’envoyer des travailleurs dans autant de bâtiments adverses (sur le plateau des autres joueurs) que son niveau d’espionnage. Effet atomique garanti. De toutes ces actions, seules l’acquisition de nouveaux bâtiments et le dessin des plans peuvent accueillir un nombre illimité de travailleurs, toutes les autres ont des emplacements « bloqués » dès qu’ils sont occupés. Les actions Bombe sont par contre accessibles à tout moment. ***Construction***. On dépense immédiatement les travailleurs et les combustibles requis. ***Test*** (bombes au plutonium, 1 seule fois dans la partie). On défausse la bombe plutonium déjà construite de son choix, puis on gagne la carte Test réussi de la valeur la plus élevée. L’intérêt est que les bombes plutonium ont un double score : c’est désormais le plus élevé qui compte. ***Chargement***. On dépense le coût en $ et on recule son niveau Bombardiers de 1, pour gagner 5 PV supplémentaires. **Ça vaut quoi ?** Le thème est glauquissime, mais Frère Tuck apprécie son traitement « légèrement » parodique, le principal souci résidant dans le « légèrement ». Après tout, on aurait préféré quelque chose de VRAIMENT parodique. D’autant que la volonté de rester proche du processus historique ne donne pas toujours un résultat convaincant, en particulier au vu de la mécanique (centrale, s’il en est) du placement d’ouvriers et donc de l’utilisation par tous les joueurs d’un plateau commun. Que des nations adverses soient en concurrence sur les mêmes bâtiments peut à la rigueur passer pour les usines, mines et universités (et encore !), mais pour les réparations et pour l’enrichissement ? Cela revient à considérer que toutes les nations utilisent les capacités restreintes d’une tierce nation neutre qui offre tous ses services au premier arrivé. Bref, c’est un peu comme si la Suisse avait découvert l’énergie nucléaire et permettait aux grandes puissances de venir chez elle faire des recherches… Plus convaincant est le système de bombardement, peut-être pas décisif dans le cours de la partie, mais qui crée assurément une tension entre les joueurs et met la pression pour ne pas être à cours de Chasseurs. C’est surtout la mécanique de l’espionnage qui vient rehausser le jeu, tant par son intérêt tactique que par sa pertinence thématique. Mises à part par ces questions de thème (qui méritent néanmoins d’être rappelées parce que bon, c’est un peu différent de l’élevage de cochons ou la construction de chemins de fers : on pouvait espérer que les auteurs et les éditeurs s’en tirent un peu mieux, ou y réfléchissent un peu plus), le jeu remplit bien le challenge, sur le plan des mécaniques, d’associer le placement d’ouvriers à un effet-course. On passe en effet son temps à être entravé dans la construction de la bombe, il manque toujours quelque chose, et c’est ce qui en fait un jeu dense et exigeant, dont on peut simplement regretter qu’il soit desservi par un matériel décevant (plateaux individuels très austères, jetons travailleurs en carton super-épais, donc super-mal-découpés). Bref, pour un jeu qui procure autant de tension, on aurait aimé un peu plus d’attention !
  • 8
    20/08/2015
    The Manhattan Project

    Placement d'ouvriers sur un thème bien exploité 

    Faire A qui permet de faire B qui permet de faire C qui permet de marquer des points. Avec des techniciens et ingénieurs en A, du combustible en B, et des bombes en C. On devra, en fonction de ce que font les autres, préférer la bombe A, la bombe H, ou tenter un mix des deux. Il y a une bonne combinaison de choix à court et moyen terme, et la petite interaction qui va bien entre les joueurs, avec la possibilité de bombarder les usines ennemies (sauf si trop de chasseurs en défense).
  • 9
    20/08/2015
    The Manhattan Project

    thème peu attirant ...et pourtant 

    un jeu qui annonce 2 h de jeu sur la boite on se dit que ca va être long ! normal ! et pourtant on se dit qu'on va passer son temps à attendre ! et pourtant le matériel est magnifique et la boite comporte plusieurs extensions ! que demander de plus !?? le jeu est stratégique avec une seule façon de marquer des PV : faire des bombes ! il y a beaucoup d'explications de règles mais elles sont toujours simples; c'est la multitude d'actions qui peut faire peur et appréhender sa façon de jouer mais au final il y a une grande fluidité et un grand plaisir de jeu a conseiller imprativement ++
  • 8
    08/08/2015
    The Manhattan Project

    C’est de la bombe, bébé ! 

    Prenez un thème historique bien sombre, genre la guerre froide et l’escalade de la puissance nucléaire. Prenez un mécanisme bien allemand de pose d’ouvrier, froid et mécanique. Prenez des bâtiments bien glauques et peu amènes comme des mines d’uranium, des usines de production et des centrales… Et faites-en un jeu hyper sympa, dynamique, voire drôle, avec beaucoup d’interaction et même presque beau ! C’est ce challenge impossible qu’a réussi Minion Games avec brio. Les ouvriers déguisés version meeple-like m’ont immédiatement fait craquer et l'esthétique dynamique rend le plateau juste extra. Graphiquement, ça le fait. Mécaniquement aussi : à votre tour, soit vous posez des meeples, soit vous les récupérez ; à la Tzolk’in sans les roues ce qui fait qu’une place prise n’est libre que quand elle est libérée. Ça donne un aspect timing très intéressant. En plus de ça on peut détruire des bâtiments ennemis ou les occuper par espionnage. Tout ça pour en plus rajouter une dimension course puisque le but est d’obtenir un certain nombre de points de bombes et que la partie s’arrête immédiatement quand le score requis est atteint. Au final, il ressort de Manhattan project un jeu très dynamique qui laisse un gros goût de reviens-y. Avec un tel thème, j’ai été le premier surpris à adorer ce jeu. Je m’en referais bien une tout-de-suite, tiens !
  • 9
    21/05/2015
    The Manhattan Project

    Tout simplement excellent ! 

    The Manhattan Project est un jeu de placement d’ouvriers, sorti en VO en 2012 et en VF en 2014. Il s’agit d’un jeu au thème décalé puisqu’il propose de participer à une course à l’armement atomique, mais très agréable tant l’éventail des possibilités est énorme ; non seulement en terme stratégique (je peux jouer agressif pour détruire les bâtiments adverses et les rendre inopérants, je peux jouer l’espionnage pour mobiliser mes ouvriers dans les bâtiments adverses, bloquant ainsi l’accès aux propriétaires effectifs, je peux jouer l’embauche à outrance pour avoir beaucoup de personnel à affecter lors de mon tour…) mais aussi en terme de modules supplémentaires (Nations, Fusée, Personnalités, Bombe H) qui garantissent un bon renouvellement de l’expérience de jeu tout en orientant la stratégie globale (un peu comme les aménagements mineurs dans Agricola) En fonction de l’avancement de la partie, plusieurs joueurs peuvent se liguer contre celui qui est en tête pour l’empêcher de l’emporter trop vite. Dans M.P, il faut savoir gérer ses ressources atomiques, humaines, mais aussi le tempo (savoir quand je dois jouer pour me développer ou quand je dois jouer pour bloquer un autre). La disponibilité de l’argent est assez tendue, il faudra donc veiller à s’en procurer tôt dans la partie en achetant un bâtiment qui en rapporte (car il sera activable à chaque tour) par opposition aux cases de revenus à disposition sur le plateau central dont la disponibilité est incertaine [une particularité de M.P est qu’on ne peut placer qu’un seul de ses ouvriers lors de son tour sur le plateau central]. Il faudra enfin calculer le moment propice pour récupérer l’ensemble de ses ouvriers (qui déclencheront le rappel des ouvriers neutres, laissant ainsi libre d’accès certains bâtiments, à leur propriétaire ou aux espions). Pour mémoire, il s’agit d’une « course » donc le 1er joueur réussissant à construire (tester) et faire péter sa bombe empoche des points bonus. Pas tellement par rapport au 2ème mais assez nettement par rapport au dernier. Ce jeu s’adresse à un public déjà familiarisé aux jeux de stratégie, qui comme moi apprécient l’interaction car il y en a plus qu’à l’accoutumée comparativement aux jeux de la même catégorie, tout en étant capables d’une certaine abstraction par rapport au thème. Compter 2h de jeu à 4, ce qui est raisonnable. J’ai été tout à fait convaincu par cette expérience ludique et suis fort aise que l’éditeur français nous ait gratifié de tous les modules pour le prix d’un jeu de base. De ce fait, j’accorde sans sourciller la note de 90%, les deux bémols que je relève étant le cynisme du thème et la taille du jeu qui aurait pu être un chouilla plus grand.
  • 8
    24/02/2015
    The Manhattan Project

    Hiroshima mon amour 

    The Manhattan Project est un jeu de pose d'ouvrier avec un thème particulièrement grinçant puisque l'objectif est de fabriquer (et éventuellement de tester) des bombes atomiques et, comme le jeu est américain, il est plus interactif et méchant que ses modèles allemands. Il reprend à son compte un mécanisme que j'apprécie tout particulièrement : il se joue au fil de l'eau (la partie n'est pas rythmée par un tour de jeu : une action laissée à l'initiative de chaque joueur permet de reprendre ses ouvriers du plateau - et de libérer les emplacements qu'ils occupaient). Le déroulement est en grande partie classique : on peut collecter des ressources (du fric ou du yellowcake - c'est-à-dire du minerai d'uranium), embaucher du personnel (obtenir des ouvriers supplémentaires, y compris des ouvriers temporaires), spécialiser son personnel (former des ingénieurs ou des scientifiques, nécessaires pour activer certaines actions, en particulier pour raffiner le yellowcake et développer les bombes), construire des bâtiments (et disposer ainsi de nouvelles actions sur son plateau personnel). Ce dernier aspect est primordial car un joueur ne peut jouer qu'une seule action du plateau général à son tour tandis qu'il peut activer plusieurs actions de son plateau personnel. La partie interactive est assurée par l'action d'espionnage (qui permet d'utiliser les bâtiments des autres joueurs - et de bloquer ceux-ci au passage) et par la fabrication de bombardiers ou de chasseurs (les premiers permettent de bombarder les bâtiments adverses et les seconds permettent de se prémunir des bombardiers adverses - de manière passive - ou de détruire les appareils adverses - de manière active). La partie se termine dès lors qu'un joueur a fabriqué une valeur suffisante de bombes atomiques (bombes qui peuvent être soit au plutonium, soit à l'uranium, et offrent deux stratégies légèrement différentes pour scorer). Par ailleurs le jeu est fourni avec du matériel supplémentaires pour plusieurs petites variantes sympathiques. Un excellent jeu, plein de mauvais esprit et de petites subtilités sur lesquelles je suis passé, auquel je ne reproche que les fins de partie assez abruptes (deux bombes suffisent parfois pour terminer la partie) et de n'être vraiment intéressant qu'à 3 - 4 joueurs (en particulier à 5 joueurs les stratégies qui reposent sur l'interaction - espionnage ou aviation - ne fonctionnent plus).
  • 10
    09/02/2015
    The Manhattan Project

    Fluide 

    Excellent jeu de pose d'ouvrier avec une touche d'immersion. Il est très fluide et le gros plus par rapport à cette catégorie de jeu c'est que l'on peut bloquer son adversaire en lui bombardant ses usines (sur son plateau personnel) ou bien en l'espionnant (on se sert de ses usines) ce qui va le ralentir considérablement. De l'interaction donc. Le jeu est livré avec ses extensions alors que demander de plus. Bref que du bon.
  • 10
    18/01/2015
    The Manhattan Project

    Un beau et bon jeu de gestion avec des interactions vraiment sympa 

    Je ne suis pas un grand adepte des gros jeux de gestion et j'avoue avoir peur des jeux qui annoncent des parties aussi longues en moyenne. Et pourtant quelle bonne surprise que la découverte de ce jeu très simple d'accès grâce à une thématique immersive, des actions simples et variées et un plateau détaillé. De + il y a vraiment de bonnes interactions avec les autres joueurs et ça ça me plait beaucoup! (on ne fait pas chacun sa soupe de son coté) Bref j'ai pas vu le temps passé et j'ai vraiment pris du plaisir à y jouer
  • 9
    17/12/2014
    The Manhattan Project

    J'adhère au nucléaire!! 

    Vous en avez marre de placer des ouvriers pour construire un château ou collecter du mais, dans ce jeu vos mineurs exploiteront des mines d'uranium, vos scientifiques l'enrichiront en plutonium, et vos ingénieurs en feront des bombes H, et vous, vous! Oui vous vous pourrez les envoyer sur les villes des autres joueurs!! A l’ouest rien de nouveau, donc, au niveau des mécanismes, c’est de la pose d’ouvrier même si l’espionnage peut changer un peu la donne, il faut aussi bien faire attention à quand reprendre tous ses ouvriers, mais à l’est, vous pourrez incarner la Corée du nord et vous en donner à cœur joie… Pleins de mini extensions incluses de base dans le jeu, c’est top pour le renouvellement…
  • 10
    13/12/2014
    The Manhattan Project

    De la bombe ludique bien évidemment 

    Un très bon jeu où il faut calculer ses coups à l'avance et où l'interaction avec les autres joueurs est forte (espionnage, bombardements). Apprentissage simple, iconographie évidente, les tours sont rapides mais nécessitent tout de même une anticipation de chaque instant. Le thème peut en repousser certains (construire des bombes atomiques), bien que moi j'adore parce que cela sort justement des sempiternelles zombies, sorciers et autres infestations d'orcs. Un must have pour ceux et celles qui aiment les calculs au millimètre, qui détestent perdre sur un hazard malchanceux, et qui apprécient les fourberies de type fin de partie rushée non prévue au programme...