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Tous les avis de la communauté

143 Résultats

Brass1
  • 10
    26/10/2009
    Brass

    Fabuleux, tout simplement 

    Déjà, j'aime beaucoup les jeux de gestion. Plus ils sont difficiles et plus ça me plaît. Brass fait partie de cette catégorie de jeux. Sous des règles pas forcément compliquées se cache un jeu redoutable de par les décisions cornéliennes qu'il faut prendre. Forcément lorsqu'on débute on se dit : "Mais qu'est-ce qu'il faut faire". La première partie est donc un peu délicate mais une fois ce cap passé (il y a des jeux comme ça qui se méritent), Brass révèle tout son potentiel. Un système de cartes très astucieux permet de faire les actions. La main de cartes peut guider les choix que l'on va faire mais une carte peut servir à énormément de choses. Par conséquent, aucune main de cartes n'est bonne ou mauvaise, il faut simplement l'utiliser au mieux. Puis il y a la situation géographique sur le plateau qui est un autre aspect très important bien entendu. Tous les placements sont bons, tout dépend comment on arrive à faire fructifier les entreprises construites. Cela va dépendre des cartes en main, de ce que font les autres joueurs (quoi, où et quand. L'interaction est garantie car on peut faire beaucoup de choses grâce aux constructions des autres joueurs. Enfin, il y a les deux phases importantes du jeu à savoir le canal et le rail. Le canal est la 1ère phase et est une sorte "d'introduction", de mise en place. On tente de marquer des PV tout en préparant le terrain pour la phase du rail qui est la plus lucrative. Nombreux sont ceux qui ont fait un bon canal mais se sont écroulés pendant le rail. Et nombreux sont ceux qui ont fait un mauvais canal en terme de PV et n'ont jamais pu rattraper leur retard pendant le rail. Il faut savoir que toutes les constructions de niveau 1 disparaissent après la phase de canal, il est donc important de construire des batiments de niveau supérieur dès le canal pour bénéficier de leur PV lors des 2 phases. Evidemment, c'est plus facile à dire qu'à mettre en oeuvre. Tout se paye et les constructions peuvent vite s'avérer onéreuses d'où une gestion fine de l'argent. Savoir quand emprunter de l'argent est une décision importante, comme tout le reste finalement. Tout cela fait de Brass un jeu de gestion pure et le système de cartes pour les actions renouvelle considérablement les parties. Sans oublier que les décisions des joueurs influent totalement le jeu. Avec Brass, Martin Wallace démontre une fois de plus que c'est un auteur de grands jeux. Il avait déjà frappé très fort avec Steam/Age of Steam, le voilà qui récidive avec Brass.
  • 10
    05/07/2009
    Brass

    Rien de neuf mais du jamais vu 

    Un très très grand jeu. Tout est très subtilement imbriqué. Les + : - imbrication somptueuse de toutes les industries - dans la phase de canal, dilemme développement des revenus/course aux Points de Victoire/implantation pour la phase des rails - deux phases qui se suivent - dimension stratégico(développement)-tactique (adaptation vitale aux coups des autres) - la présence de cartes, qui donnent une dimension stratégique plus importante au jeu, puisqu'il faut gérer sa main Les - : - jouable uniquement à 4, le reste n'est pas à la hauteur - règles écrites avec le pied gauche - règle de la liaison virtuelle de Birkenhead, totalement artificielle - l'édition à titre d'auteur, qui commence à me lasser terriblement Il n'y a aucune originalité dans ce jeu, ne serait-ce que la subtilité des imbrications de toutes les actions. Pourtant, c'est du très très bon.
  • 10
    01/07/2009
    Brass

    100 % Pur Port 

    En tant qu'amateur de jeux lourds, peu hasardeux et a grande durée de vie, j'étais un rien sceptique au moment de considérer l'acquisition de *Brass*. Comment donner une rejouabilité suffisante avec un plateau si désespérément statique? Martin Wallace apporte une réponse simple et brillante en incorporant des cartes, qui peuvent s'utiliser de diverses manieres. Elles orientent subtilement les actions des joueurs et rendent le jeu davantage opportuniste (ou tactique) que stratégique puisqu'il est impossible d'échafauder quelconque plan plus loin que sa main de 8 cartes. C'est en partie la que réside sa grande durée de vie: il n'y a pas 2 donnes identiques. Le jeu s'en trouve plus hasardeux, et c'est ici une tres bonne chose puisqu'a chaque partie il faut s'adapter a la pioche, et non reproduire stupidement une martingale. Autre garant de sa longévité et de sa richesse tactique, une tres forte interaction. En fonction des directions choisies par les joueurs, ceux-ci sont amenés a se concurrencer ou a se compléter dans plusieurs voies de développement. Chacun crée l'offre et la demande, et l'ensemble des actions reproduit de facon cohérente la thématique du jeu. Apparamment jamais a court de bonnes idées, l'auteur a pensé a articuler cette perle ludique autour de 2 époques, aux rythmes diamétralement opposés: le canal, lente mais indispensable préparation, et le rail, sa conclusion effrenée. Les sensations au cours de ces 2 périodes sont si différentes que l'on aurait l'impression de jouer a un autre jeu! Un theme bien rendu (meme si la révolution industrielle dans le Lancashire du XIXe siecle ne fait pas beaucoup d'émules), une grande liberté d'action malgré les contraintes liées aux cartes, des mécanismes a la fois logiques et sublimes, une tension phénoménale (surtout dans le jeu a 4, de loin la meilleure configuration), une durée de vie bien supérieure a la moyenne et un matériel plus que décent font de *Brass* un pur chef d'oeuvre, et les 2 heures nécessaires a boucler une partie passent terriblement vite. La note maximale est méritée. *Nb de parties: 300*
  • 10
    08/06/2009
    Brass

    Très très sympa 

    Un très bon jeu de gestion : plusieurs orientations en fonction du tirage des 8 cartes de départ, mais tout est possible. Tu ne peux pas choisir tes orientation d'avance : spécialiste ports et bateau, ou charbon, ou plutôt développement de filatures de coton... Attention, pense dés le début à préparer la seconde phase rail, car tous les bâtiments de niveau 1 disparaissent à l'issu de la première phase... Mais n'oublie pas, reste équilibré, la première phase peu te permettre d'améliorer ton revenu et d'être plus cool après ! Tout est question d'équilibre. 5/5
  • 10
    17/04/2009
    Brass

    Enorme Claque ludique 

    Enormément d'avis positifs pour ce jeu et il le mérite ! C'est un jeu que je conseil aux joueurs avertis mais peut être pas pour les débutants. En effet, les règles sont ardues à expliquer mais quand elles sont intégrées coulent de sources. En fait ce genre de jeu est à des années lumieres des jeux classiques (monopoly, bonne paye, etc..) mais est de loin bien meilleur. On passe d'une 2 chevaux à une porsche, la maîtrise au début n'est pas évidente mais apres quel pied. C'est bien simple, apres y avoir joué on a hate d'y revenir et "pire" on repense aux tactiques qu'on pourai faire pour améliorer son jeu. Si vous avez l'occasion d'y jouer ou de l'acheter foncez ! Il fait partis de mon top 5.
  • 10
    07/04/2009
    Brass

    j'ai la brassitude 

    Dans la famille jeu avec plein de pions sur la carte, Dans la famille jeu de blocage que les autres ils prennent mes emplacements et m'empêche de faire ce que j'avais si bien programmé... Dans la famille actions super simples, que les cartes y pas besoin d'iconographie pour les comprendre Dans la famille j'ai 50000 options mais je sais pas quoi faire !!!! Dans la famille jeu de gestion et de construction qui tient pile poil en deux heures... Dans la famille je développe de sstratégies adaptées à ma tactique je veux BRASSSSSSSSSS heu bon d'accord y a aussi la famille règles hyper pourries
  • 10
    29/03/2009
    Brass

    Canal + des rails : un jeu à décrypter 

    Attention, jeu pas beau - enfin jeu Wallace, ce qui revient un peu au même : au pire ce n'est pas laid mais de toute façon ce n'est pas beau non plus. Attention, jeu sans thème : l'Angleterre de la Révolution industrielle, ça n'est a priori pas enthousiasmant. A posteriori non plus d'ailleurs. Ca manque de continents à découvrir monté sur un dragon et équipé d'un sabre-laser. Attention, jeu obscur : rien de bien complexe mais des phases qui s'enchaînent sans que l'on comprenne le pourquoi du comment, des trucs qui rapportent de l'argent quand ils ont écoulé leur production, d'autres qui disparaissent sur le plateau mais qui bloquent quand même vos développements ultérieurs, etc. Le tout est difficilement lisible lors des premières parties : pourquoi faire cela, pourquoi maintenant ? Brass impose donc une courbe d'apprentissage brève - on fait des bêtises mais on ne les fait pas deux fois - mais rude - les bêtises vous plombent vos premières parties. Brass est un jeu qui gagne à être enseigné avec des joueurs plus expérimentés et conciliants. Et une fois que l'on maîtrise un peu le jeu, que l'on a fait abstraction du décor, que l'on a écrasé une larme sur le thème, apparaît alors une petite merveille à multiples facettes, un diamant ludique finement ciselé, aussi interactif à deux qu'à quatre. Chaque joueur y trouvera son bonheur. Si je ne dois en citer qu'un élément, pour ma part ce sera celui-ci : rien n'est écrit à Brass. Il y a de multiples moyens de jouer sa partie, et de multiples chemins qui vous mèneront à la victoire. C'est un joli pied de nez à tous ces jeux pour lesquels on connaît un chemin plus ou moins optimisés et où partir à contresens des ouvertures habituelles vous condamne pour la partie dès le deuxième mouvement. Brass est une merveille ludique qui vaut amplement l'effort qu'il requiert, et c'est pour cela que je lui mets un de mes rares 5/5.
  • 6
    14/02/2009
    Brass

    Mais ça coule de source, voyons! 

    Non, Brass n'est pas un jeu qui va de soit; rien n'y est évident. La prise en main est donc fastidieuse, il y a pas mal de règles non intuitives à ne pas oublier et il faudra bien deux parties (avec les mêmes joueurs, par pitié...) pour que ça commence à rouler. On verra alors si le plaisir valait l'investissement. Une belle mécanique, en tous cas. Affaire à suivre... si jamais je m'en donne la peine...
  • 10
    23/12/2008
    Brass

    Ça manque de bière 

    Une bonne grosse claque, au sens ludique du terme, voilà comment on pourrait résumer Brass, qui malgré des règles relativement simples et même logiques à 2-3 exceptions près, oblige le joueur à faire constamment des choix stratégiques déterminant. Dans Brass on met une économie en place, de la manière la plus logique qui soit, c'est-à-dire que construire une filature de coton coûte de l’argent, mais ne rapporte rien à son propriétaire tant qu’elle ne trouve pas un acheteur (un port ou une liaison vers le marché extérieur) et un moyen d’acheminer la marchandise (canal ou rail en fonction de la période). A noter également que sauf vente au marché extérieur on ne gagne jamais d’argent directement, on augmente son revenu, ce qui est une nouvelle fois logique, votre filature par exemple a trouvé un partenaire commercial fixe, et vous rapporte donc de l’argent à chaque tour. De même un emprunt fait baisser votre niveau de revenu (en gros vous payez les intérêts de l’emprunt) contre un pécule utilisable tout de suite. Il y a une bonne part d’interaction positive entre les joueurs, par exemple on peut vendre la coton de sa filature au port d’une autre joueur (chaque joueur gagnant alors les bénéfices de ses bâtiments), on peut utiliser les rails et canaux des autres joueurs (qui gagneront des PV en contrepartie), utiliser le charbon produit par une mine adverse (encore une fois tout le monde y gagne), etc… Les cartes qui amènent une petite touche de hasard sont une très bonne idée car elles assurent un bon renouvellement des parties, et oblige les joueurs à bien planifier les actions futures. Elles évitent aussi la mise en place de stratégie stéréotypée, genre : « au 1er tour je construis ça là, au 2ème tour ça et ça, etc… » Merci Wallace ! Edit : Après plus de 150 parties Brass est clairement et de loin le meilleur jeu que je connaisse
  • 10
    20/12/2008
    Brass

    Exceptionnel mais pas pour tous 

    Certainement, dans les deux ou trois meilleurs jeux de Wallace et parmi les 5 jeux que je préfère. Mais comme la plupart des jeux de wallace, celui-ci a un coût d'apprentissage et n'est absolument pas grand public. Comme d'habitude, après avoir lu la règle, il est quasi-indispensable de se précipiter sur le net afin de consulter les éclaircissements et les FAQ, sinon point de salut et les cas épineux seront innombrables. Mais après avoir consulté ces FAQ et noté et vérifié les règles faciles à oublier (dixit Wallace), on entre dans un jeu formidable. Tout est pensé pour reproduire l'essor du capitalisme dans le Lancashire, la période des canaux puis la période du rail, l'acheminement du charbon sur les voies, l'exportation des filatures de coton. On est parfois proche de la simulation avec un thème fort. En conclusion, un jeu excellent mais qui est destiné à un public uniquement de passionnés qui sont prêts à prendre le temps nécessaire pour l'apprentissage.
  • 10
    17/12/2008
    Brass

    Médaille de Bronze ? Non, d'Or ! 

    Brass est à mi-chemin entre le jeu et la simulation. Il me fait penser à Funkenschlag par son thème industriel, sa composante "jeu de réseau" et son niveau de complexité (par contre il n'y a pas de mécanisme d'enchères). Le thème est prenant (si,si!), avec une réelle sensation de développement, plus nette que dans Puerto Rico, mais les règles sont un peu complexes. Cette complication reste tout à fait maîtrisable, mais elle a tendance à ralentir le jeu lors des premières parties. Par ailleurs "Brass" peut être facilement sujet à une certaine inflation calculatoire : *"si je pose une filature, je consomme un charbon de ma mine qui me permet d'augmenter mon revenu, à condition que je pose une voie ferrée pour le chercher qui hélas va me consommer mon charbon, mais je peux en acheter à un adversaire, sauf que je lui augmente son revenu et il va pouvoir jouer avant moi et prendre le dernier chantier naval disponible, à moins que..."* Quoiqu'il en soit un jeu réussi et profond, au prix d'un certain coût d'apprentissage, mais qui en vaut bien la peine ! Probablement le meilleur Wallace, et l'un de mes jeux préférés.
  • 6
    06/12/2008
    Brass

    Un bon jeu mais... 

    Bon, le jeu est très bon mais avec un thème assez austère ! Je pense qu'il faut jouer plusieurs parties avant de bien comprendre les règles (et ne pas les oublier !). Ne pas hésiter à imprimer toutes les aides de jeu sur la fiche. En plus, il faut mieux jouer avec des joueurs de même niveau... Bon jeu mais pour amateurs très avertis
  • 10
    13/11/2008
    Brass

    Where there is Brass, there is no muck 

    **Type de jeu :** Devant lequel on met chapeau bas, comme le monsieur sur la boîte **Nombre de parties jouées :** 6 **Avis compendieux :** Figurez-vous que Brass est le seul jeu que j’ai acheté à un magasin en ligne en payant les frais de port. Après ma première partie, il était épuisé dans la ville dans laquelle je réside et je n’avais pas spécialement d’idées sur d’autres jeux à acheter pour éviter d’avoir à payer ses fameux frais de port (sacré idée que celle-ci soit dit en passant). Dingue, non ? J’ai été d’emblée séduit ; non, convaincu est plus juste, par la truculence austère (si je puis me permettre cet audacieux oxymoron) de ce nouvel opus du sieur Wallace, que Dieu lui prête longue vie (je reviens du Maroc, là, vous vous en moquez sans doute, mais ceci explique cela (je parle de la dernière phrase (la dernière phrase avant l’ouverture de la première parenthèse je veux dire (si ce n’est pas clair, n’hésitez pas à me demander, mais c’est pas sûr qu’après quelques temps je comprenne toujours ce que j’ai voulu dire)))). Alors je ne me risquerai à aucun prix à me lancer dans de doctes analyses de ce jeu car j’en serai incapable et car de bien plus doctes et fins esprouts, esprits, pardon à eux, que le mien s’y sont déjà essayé avec les succès (voire débordements) que l’on sait. Je ne me permettrai donc de ne rajouter ici que je trouve ce jeu tip-top aux oignons (même si les oignons n’entrent guère dans la cuisine anglaise je crois) et qu’il fut sans doute l’origine de la wallacite aiguë qui couvait certes depuis longtemps mais qui attendait l’étincelle pour exploser. **Clarté des règles (2) :** Alors j’ai été vachement malin (si, ça m’arrive, si si), je me suis fait expliquer les règles. Et vu ce que j’ai entendu dire d’elles, j’ai toujours eu la flemme de m’y plonger personnellement. Je ne saurai donc engager ma tête en accréditant les dires qui ont tendance à les qualifier de peu claires, mais connaissant un peu les règles sorties de la plume du bonhomme, je ne ferai guère de difficultés à le croire. **Qualité du matériel (3) :** Je peux comprendre qu’on trouve ça tout moche et la truculence du jeu ne se trouve certes pas dans le matériel. Le plateau n’est pas forcément élégant, pas forcément aisé à lire, ce qui est plus gênant. Les cartes permettent assez difficilement de localiser les villes auxquelles elles font référence, en tout cas pour moi (du fait de l’absence de repères autres que le bord de la mer). Les pièces Warfrog ont toujours la désobligeance d’aller se fourrer entre l’ongle et la partie boudinée des doigts, là où ça fait mal, et c’est très désagréable. Les tuiles bâtiments sont plutôt bien conçues et claires, sans être pour autant jolies. Mais, allez savoir pourquoi, l’ensemble ne manque pas de charme et quand tout est en place, son austérité sert le thème, lui-même quelque peu monastique (admirez ce sens aigu de la transition, n’est-ce pas). **Reflet du thème (4) :** D’aucuns ont jugé le thème de ce jeu fort peu, je cite, « sexy ». Quand on leur demande ce qu’ils entendent par là, ils répondent, des jeux sur les pirates, des jeux où les combats sont sanglants, tout ce genre de choses-là. Je me demande si dans leur esprit ne règne pas une certaine confusion des genres. Prenons l'exemple des pirates (c'est une façon de parler). On me convaincra difficilement qu’un pirate ait pu être « sexy ». Même avec une plume sur leur chapeau. Je doute que la vue d’un pirate donnait à un marin de sa majesté le roi l’envie de passer à l’acte. Le marin en question ne devait guère frétiller, si ce n’est pour sortir frénétiquement son sabre (d’abordage) du fourreau. Mais laissons là ces ratiocineurs incongrus. La révolution industrielle en Angleterre est une période qui a eu une répercussion mondiale (je m’avance assez peu en débitant ce genre de généralités). Il était donc important que le jeu de société s’en saisisse ! Ben oui. Je ne sais pas pourquoi, mais c’était important. Vraisemblablement du moins. Enfin, peut-être. Bref. En tout cas, c’est original. Et pour un jeu de gestion, ma foi, ce n’est pas peu approprié. Alors certes, si on se doute que les industriels révolutionnaires d’alors ne choisissaient pas l’emplacement de leur future usine à coups de cartes, si l’on ne sait pas trop qui l’on incarne (une dynastie de l’industrie, sans doute ?), l’évolution de la carte, l’extension du réseau, la densification du tissu industriel, nous montre ce qu’aurait pu être l’évolution géographique de la révolution industrielle en Angleterre, c’est une sorte de modèle permettant de générer des scénarios historiques, comme souvent dans les jeux de l’honorable Wallace. Alors des esprits chagrins feindront benoîtement de s’étonner que le fer vole. Ah ! Que voilà des êtres mesquins ! Bande de cuistres ! Puissiez-vous être occis fort à propos par une chute soudaine de fer volant ! L’auteur justifie fort bien la chose (j’ai essayé de retrouver le passage dans les règles, en vain, c’est peut-être qu’elles ne sont effectivement pas très bien structurées ; ou que j’ai de la peau de saucisson devant les yeux, c’est selon) en arguant que cela représente les connaissances en matière de sidérurgie. Et si le fer ne vole pas (quoique, les avions, n’est-ce pas, en contiennent bien), les idées, elles, n’ont pas cette pesanteur et se propagent à la vitesse de l’éclair (qui est peu ou prout, pardon, prou, celle de la lumière, ce qui est sans doute exagéré pour parler de la célérité des idées ; mais n’étant guère spécialiste des idées, je ne saurai aller plus avant dans cette argutie superfétatoire). Alors encore une fois, nous n’avons pas une description minutieuse d’une réalité historique dans toute sa complexité, une machine à remonter dans le temps, mais plutôt un outil pour établir la couleur d’une époque, et un générateur de scénarios de schéma de ce qu’eût pu être le passé. Et je gage qu’il ne serait pas aisé de changer radicalement le thème du jeu sans en modifier profondément les règles. **Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :** De bien, bien plus doctes personnes que moi s’étant largement exprimée sur ce jeu, je ne saurai sans rougir essayer de me lancer dans des considérations vaguement stratégiques concernant ce jeu qui est bien trop compliqué pour moi (il me donne mal à la tête). Aussi me permettrai-je de vous renvoyer vers les écrits de ces doctes-là.
  • 10
    22/10/2008
    Brass

    bravossimo 

    D'accord il faut s'ingurgiter des règles qui manquent parfois de clarté. Ensuite, il faut passer à leur maîtrise, pour jouer et les expliquer aux p'tits nouveaux qui veulent se frotter à un jeu de Wallace. Mais après tout ça, c'est que du bonheur. On réfléchit au moment où il faut emprunter. On guette l'opportunité de poser une tuile entreprise (surtout un chantier naval...) qui va nous rapporter de l'argent et/ou des points assez rapidement. En plus, comme il y a 2 périodes, on peut toujours se rattraper sur la 2°. C'est vrai, c'est pas un jeu fun mais la mécanique fonctionne magistralement.
  • 10
    15/10/2008
    Brass

    Un bijou de Wallace 

    -> Avis général : Un gros jeu de gestion, mais jouissif. -> Nombre de parties jouées (à la louche) : 5 -> Le matériel (esthétique, maniabilité, autres) : Yen a qui aime d’autre non, perso je trouve ça nikel, tant que ça reste pratique c’est ce qui compte. -> Les règles (clarté, humour, illustrations, autres) : Tendu du string les règles, mais finalement c’est très clair, ce qui l’ait moins c’est l’incidence de nos actions sur le jeu et ça c’est pas évident à déchiffrer, surtout le passage entre les deux époques (canaux -> rail). -> Moyenne des durées et avis (adaptée, autres) : Ben je dirais 1h30 à 2h (avec des gens rapides). On ne s’ennuie pas un seul instant toujours à réfléchir au meilleur coup. -> Les mécanismes (originalité, liaison au thème, interaction, autres) : Fabuleux, on trouve de l’interaction, le thème est assez bien rendu, les mécanismes sont des petits bijoux, une gestion qui peut suivre différentes stratégies, bref rien à jeté il titille Age Of steam qui reste pour moi indétrônable. -> Configuration testée/idéale : On a testé à 3 et 4… fabuleux… une merveille.
  • 10
    07/10/2008
    Brass

    Martin Wallace transforme le laiton en or 

    Chaque nouveau jeu de Martin Wallace est toujours attendu avec impatience pour savoir si un nouveau chef d'oeuvre va nous être offert ou seulement un bon jeu. Brass figure dans cette première catégorie, et s'il ne détrône pas Age of Steam, il se taille sans conteste une place de choix au milieu de tous les jeux qui sortent ces temps-ci et qui sont souvent des déclinaisons des mêmes mécanismes à la mode. Tout d'abord, Brass c'est un thème cher à Wallace, même s'il peut dérouter plus d'un joueur. La révolution industrielle dans le Lancashire, on peut imaginer plus "sexy", n'est-ce pas ? Mais moi justement j'aime beaucoup. J'apprécie de découvrir certaines anecdotes de notre société au travers de jeux, bien plus que de me voir proposer un énième jeu de pirates ou de conquête/civilisation. Ca change, et ça c'est bien. Et la mécanique ? Elle est redoutable. Elle est simple: j'ai des cartes lieux et des cartes industries. J'utilise une carte pour faire une action, soit sur le lieu indiqué, soit avec l'industrie indiquée, soit une action sans carte (mais j'en défausse une quand même car c'est la carte qui est le symbole de l'action). Et du coup, elle est aussi très malléable. Les cartes nous guident, mais elles ne forment pas un carcan infranchissable qui nous dicte notre jeu. Le découpage en deux périodes, une de canaux et une de rails, peut paraître artificel au premier abord, comme pour prolonger la durée de jeu, mais il révèle dès qu'on y joue toute sa force. Lors de la première période on se prépare pour la seconde: sur la carte, sur l'échelle des revenus, voire un petit peu d'avancement en points de victoire. Comme un tour de qualification de course automobile qui décidera de qui partira en pole position. Et la vraie course, c'est la seconde période : là on voit si on s'est bien préparé, et les scores n'ont plus rien à voir avec ceux du premier tour. Une troisième période aurait été de trop, et le jeu a donc la durée parfaite. Certes, on peut trouver le matériel assez peu esthétique, mais ne boudons pas notre plaisir. Il s'agit bien là d'un très bon jeu qu'il serait vraiment dommage de rater si l'on est amateur de jeu de gestion.
  • 10
    04/09/2008
    Brass

    Brassons l'argent, le charbon et l'acier! 

    Il faut parfois du temps pour découvrir un jeu, et les vacances sont aussi le moment propice pour rattraper un retard. Une partie de Brass jouée juste après Essen mais pas le temps d'approfondir. 8 mois plus tard, j'ai enchainé les parties en une semaine et c'est devenu un gros coup de coeur: Brass fait partie pour moi des meilleurs jeux sortis au dernier Essen. C'est probablement le Martin Wallace que je préfère car son système d'emprunts pardonne beaucoup plus qu'Age of Steam. Même si on est à la rue niveau revenu ou points, on pourra regagner de la liberté et du potentiel d'actions dans la partie (emprunts que l'on fait allègrement 2 ou 3 fois dans la partie) et on ne s'ennuie pas jusqu'à la fin, même si on va beaucoup pester (surtout moi :P) car l'interaction, du fait des places limitées, est fortement présente. Inutile donc de regarder avant que cela soit son tour de jouer car c'est se faire du mal inutilement (il faut donc tâcher de jouer vite son tour). Gérer la transition canaux/rails est très intéressante en terme de dynamique, avec 2 développements du plateau bien différents lors des 2 phases en terme de ressenti. Un jeu comme j'aime!
  • 9
    26/08/2008
    Brass

    Faites blinquer les cuivres 

    On est clairement dans du bon gros jeu bien lourd, avec plein de choix difficiles tout le temps, de l'argent qui manque systématiquement, des places qu'on pique aux autres, et des coups de p... à répétition que c'en est rigolo tout plein. Il est dommage que la règle soit aussi difficile à enregistrer et aussi peu intuitive, en plus d'être rédigée n'importe comment. Le thème n'est pas très sexy mais il sert bien la mécanique du jeu. Il faut donc se préparer à une entrée en matière difficile, mais une fois lancés, ce n'est plus que du bonheur pour les amateurs de jeux de gestion avec des tuiles, des cubes ressource, de l'argent, une grosse interaction et un thème fort. *Nombre de parties jouées : 50+,*
  • 9
    11/08/2008
    Brass

    Em-Brassez vous ! 

    Autant l'avouer tout de suite, *Brass* est un jeu que je trouve simplement exceptionnel. Subtil mélange de gestion, de développement et de connexions, *Brass* est un jeu d’une originalité remarquable, et d’une interaction extrême. Chaque choix se révèle décisif, multidimensionnel, avec des conséquences multiples : placement pour s’ouvrir des perspectives de développement et bloquer celle des autres, timing de l’activation des différentes industries, évolution des revenus, approvisionnement global en matières premières, avancement technologique, préparation de la période suivante, anticipation de l’ordre du tour selon l’argent dépensé… Gestion de ses ressources et gestion de l’espace sont ici étroitement imbriqués : impossible d’asseoir sa puissance industrielle sans développer son réseau, impossible de financer son réseau sans de solides revenus industriels. Pourtant, *Brass* n’est pas réellement un jeu de pure stratégie, puisqu’à l’instar d’un *Tigre & Euphrat* ou d’un *Carolus Magnus*, la pioche de cartes pousse à orienter son jeu selon son tirage, et non l’inverse ; alors qu’il aurait pu être péniblement calculatoire, *Brass* se révèle donc être un savoureux jeu d’adaptation, souvent d’opportunisme, dans lequel il faut sans cesse repenser ses plans et s’ouvrir de nouvelles possibilités ; il n'y a pas de mauvais tirages, seulement des mauvais coups. L’autre très grande force de *Brass*, c’est la magnifique exploitation de son thème, avec des mécanismes qui visent à coller au plus proche de la réalité historique. Un peu comme à *Amun-Re*, le jeu s’étend notamment sous deux périodes de la révolution industrielle, l’ère des canaux et l’ère du rail ; entre les deux, l’avènement du chemin de fer, le déclin des technologies les moins performantes laisse apparaître un nouveau Lancashire, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, avec de nouvelles opportunités et de nouveaux défis qu’il faut savoir anticiper. *Brass* est donc pour moi un jeu d’une richesse rare, aux stratégies variées, et si captivant que malgré des parties un peu longues on a tout de suite envie d’en refaire une. Cependant, comme souvent avec Wallace, il s’agit d’un jeu exigeant, qui nécessitera certainement une partie complète avant d’être apprivoisé, notamment pour le manque de clarté de sa règle et pour ses quelques cas particuliers. Mais le jeu en vaut largement la chandelle, tant il est admirable pour la tension qu’il crée, la cohérence de son thème, et la brillante ingéniosité de ses mécanismes.
  • 8
    19/07/2008
    Brass

    perturbant au début 

    J'avoue être un grand fan de Age of Steam de Wallace et donc c'était avec un a priori favorable que j'ai abordé cette première partie. A la sortie de la partie, force m'est de conclure que j'ai été perturbé au premier abord par la gestion de son réseau fluvial/ferroviaire sur ce plateau. Au contraire de AOS où justement tout l'intérêt de gérer la progression de son réseau ferroviaire à la fois sur le court terme et le long terme, sur Brass l'impression qui ressort est que le réseau progresse aléatoirement au gré des tirages de cartes (il faut orienter la progression de son réseau en fonction des cartes en main de manière opportuniste). L'utilisation des matières premières charbon et fer présente quelques contraintes mais pas tant que cela de sorte que les petits cubes sont en général pris n'importe où sur la carte sans notion aucune de distance ou autre, sinon de donner un coup de pouce à son adversaire quand on utilise une de ses matières. Sur ma première partie, dans l'ensemble en regardant le plateau à la fin j'avais plutot l'impression d'un grand meli-melo de rails et de bâtiments sans aucune cohésion ni logique. Après une deuxième partie, et la compréhension de la logique différentes des deux phases (la premiere en construction de canaux, la deuxième en construction de chemins de fer), le jeu parait moins chaotique. Lors de la première phase il faut choisir en fonction de sa première donne de cartes, entre une stratégie de vente de filatures de coton (donc monter en revenus) soit à l'ouest et dans ce cas nécessitant la construction de ports, soit à l'est où il faut être le plus rapide à se connecter au bord de carte pour vendre "à l'étranger", soit enfin une stratégie basée sur les points de victoire en construisant le seul chantier naval de la première phase (et tenter la même chose en deuxième periode). Lors de la deuxième phase il faut essayer de poursuivre la stratégie initiale du premier tour si on a réussi à conserver un batiment de nv2 implanté dans la zone en question (à l'ouest en construisant l'un des 3 chantiers naval ou à l'est en vendant le plus rapidement ses filatures de coton), ou alors jouer les opportunités de ses cartes. La deuxième phase rend la production de mines de charbons indispensables pour construire des rails, aussi lors de la première phase il faut s'être débarrasser des petites mines de charbon qui sinon vous font perdre un temps précieux en deuxième phase (car il faut de toute façon s'en débarrasser avant de pouvoir construire une première mine de charbon en deuxième phase. C'est important pour ne pas "caler" au démarrage de la deuxième phase. En deux parties, j'ai vu à chaque fois la stratégie de construction de chantier naval gagner, et aucune fois une stratégie uniquement basée sur la vente de manufacture. Le plus opportunistes lors de la construction des voies ferrées du deuxième tour est sur deux parties jouées le challenger de la victoire face à la stratégie "chantier naval". Je ne suis pas sûr du renouvellement entre chaque partie car il semble que le nombre de stratégie reste limité et que la part d'opportunisme (et donc de chance) est très grande dans le jeu.
  • 8
    26/06/2008
    Brass

    BRA(vi)SS(imo) 

    Excellent jeu de gestion de Wallace, ce maître ludique comme dirait mon ami Merlin (dont je vous recommande la lecture de l'avis), qui se déroule en deux "manches". La première manche représente les débuts de l'industrialisation en Angleterre, la seconde la même période industrielle après l'avènement du chemin de fer. Jeu assez cérébral, aux règles épineuses, mais qui une fois maîtrisé apporte des heures (comptez min. 2h30) de plaisir, à condition d'aimer réfélchir. Plusieurs parties sont d'aillerus conseillées avant de pourvoir connaître toutes les ficelles de ce jeu. Car, au début, on ne sait pas toujours vers où on va. Ceci dit, à moins d'être geek maladif, ce n'est pas un jeu facile à sortir lors d'une soirée entre amis, on ne peut pas dire qu'il soit très "fun" non plus; je le rappelle, on nage ici la brasse à contre-courant (jeu de mot facile, je l'admets). Pour ces deux raisons (règles épineuses et public limité), je mettrais un 3/5. Par contre, dans le genre c'est un must et il mérite son 5/5. C'est pourquoi je coupe la poire en deux.
  • 6
    25/06/2008
    Brass

    Une mécanique implacable, des doutes sur l'aspect ludique de la chose 

    Brass est un jeu énorme de par sa mécanique, tout est pesé pensé, mais dans le même temps qu'est-ce qui fait gagner qu'est-ce qui fait perdre ? Je ne sais pas... Par moment on est paumés, à d'autres on a une vision claire du coup. Beaucoup trop de tactique et pas assez de stratégie pour moi, et surtout surtout bien trop de contraintes non-intuitives ! Un bon jeu auquel je ne m'amuse pas, donc. Quelle ambivalence !
  • 4
    21/06/2008
    Brass

    dur, dur! 

    Mouais... J'ai joué une fois. Je me suis complètement planté et ai fini bon dernier. Je crois que j'ai eu du mal à comprendre les subtilités et comment gagner. Je mets donc un 2/5 dubitatif... La note sera certainement modifiée après une seconde partie. Brass m'est apparu compliqué et long. Mais surtout, il me semble que la moindre erreur (même minime) vous met dedans... A refaire, pour moi.
  • 8
    31/05/2008
    Brass

    Brass, c'est de l'or! 

    Un excellent bon jeu de gestion & développement. Seule critique: les règles assez nombreuses détails et en exceptions. On y a joué 4x avant de jouer avec les bonnes règles! De l'autre côté, même avec les règles bancales, le jeu marchait très bien!
  • 10
    23/05/2008
    Brass

    Tactique industrielle 

    Brass est tout simplement le jeu de gestion le plus tactique, le plus interactif, le plus opportuniste et le plus méchant que je connaisse. L'administration de sa main de cartes est un exercice ludique enthousiasmant, exercice qui n'est pas dénué de stratégie bien que la réussite d'une planification à moyen/long terme ne dépende jamais complètement de notre bon vouloir. Les activations d'entreprises et leur imbrication étroite avec chaque édifice (à soi ou à d'autres...), les développements, l'ordre du tour, la piste de revenus, la circulation des marchandises, la course dramatique aux emplacements (et la fine gestion des liaisons qu'elle implique), les deux époques, les écrasements, le marché extérieur et les pistes de demande, font de Brass un jeu très riche en possibilités, virevoltant et constamment passionnant, certes moins original qu'un Byzantium mais dont le thème bien que moyennement sexy (le boom industriel et sidérurgique du coton dans le Lancashire) constitue un aspect atypique bienvenu au sein de thématiques bien plus convenues et répétitives (les Romains, les Egyptiens, le Moyen-Age, le Japon, etc.). Bref, une merveille de plus à mettre au crédit de Wallace qui s'impose de plus en plus comme le génie actuel des jeux de plateau.
  • 10
    06/05/2008
    Brass

    2h de bonheur ... à condition de pas se noyer dans les règles ! 

    Quel jeu ! Alors certes, autant le dire tout de suite, si on veut pas se tromper sur les règles il vaut mieux se faire un dossier complet avec recherches sur internet et épluchage du forum Tric-Trac et c'est très fastidieux ... ... mais une fois que c'est fait, quel pied ! Brass est vraiment passionnant, le jeu est très ouvert et offre de nombreux choix en ajoutant une bonne dose d'interaction ! En plus la rejouabilité semble importante puisque les actions des joueurs influent à chaque tour sur la suite du jeu. Petit bémol, le tirage des cartes peut parfois limiter les orientations possibles. Mais ça bloque pas tout non plus et le jeu reste vraiment prenant !
  • 8
    28/04/2008
    Brass

    Ca vaut 5 mais la règle est inbuvable 

    Excellent jeux de gestion, les parties sont assez rapides, les mécanismes sont innovants. Le jeu est assez profond, il faut quelques parties pour maitriser. Le point noir est cette horrible règle, limite incompréhensible, qui rend l explication laborieuse.
  • 10
    22/04/2008
    Brass

    Magnifiquement diabolique! 

    + Le nombres d'actions possibles ( bâtiments, emprunt, vente, routes, évolution technologique ) + Le système de détermination du premier joueur + Le coté programmation de la gestion de notre mains de cartes + Le système d'utilisation des 2 matières premières ( charbon et acier ) : plateau de jeu puis marché + Le coté placement de notre réseau ( canaux puis rails ) permettant de construire avec des cartes générique et non de ville + Le système d'utilisation des bâtiments ( activé une fois utilisé ) + Le principe des évolution technologique Après une partie de ce jeu, et malgré une première partie un peu difficile à jouer compte tenu du fait des nombreux éléments à comprendre, j'ai passer un excellent moment. En rélisant ce que j'ai aimé je me rends compte que j'ai presque parlé de tout les mécanismes du jeu. Bref un excellent moment ludique, à refaire très vite.
  • 10
    18/04/2008
    Brass

    Ce jeu hante mes nuits!!! 

    Bon, je viens de me lever, j'ai mal au crâne, des poches sous les yeux et une humeur de chien enragé!! Mon cerveau a fonctionné en mode intensif toute la nuit, à fomenter des stratégies et des tactiques qui ont fait de moi (j'ai du me faire virtuellement une partie de 10 heures) un maitre incontesté de ce jeu! Il est véritablement ce que tout joueur passionné et avide de réflexion, interactions, regards blasés des adversaires (et j'en passe...) devrait posséder dans sa ludothèque!! Alors, effectivement, certain pourront dire que l'explication est longue, peu claire sur certains points et casse l'ambiance ce qui dénature l'âme sublimissime de ce jeu! Je n'ai qu'une chose à dire de mon côté: bienheureux ceux qui ont compris, pour les autres, insistez un peu et vous rejoindrez le clan des privilégiés qui ont été bénis par Wallace et son esprit de génie (j'en fait peut être un peu trop là! ) Non, sérieusement, c'est un must et il mérite d'être placé à côté des meilleurs!
  • 10
    10/04/2008
    Brass

    Extra! 

    Superbe jeu de gestion offrant de nombreuses possibilités.