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Tous les avis de la communauté

114 Résultats

Res Publica Romana1
  • 10
    12/09/2006
    Res Publica Romana

    Une expérience hors du commun 

    Bien sur, il faut prendre ce jeu tel qu'il est : un monster-game aux dents longues. C'est de loin, le jeu aux règles les plus riches auquel je me suis frotté (d'où ma refonte humainement jouable sur www.respublicaromana.com). Toutefois, avec Dune, Res Publica est un jeu d'une richesse politique inouïe. Et qui dit politique, dit intenses discutailles vers la marche du pouvoir, ce qui est jouissif au possible. Enfin, grosse cerise sur le gâteau, c'est cet équilibre instable permanent, où d'un côté les joueurs se battent entre eux, mais où parfois ils doivent nécessairement s'unir contre le jeu lui-même, adversaire le plus puissant d'entre tous. Ce tiraillement altruisme / égoisme est extraordinaire à jouer, et ces sensations font qu'on finit par oublier un peu la lourdeur des règles et cas particuliers, pour être emporté dans une ambiance surréaliste. Un jeu poids lourd certes, mais d'une intelligence rare...
  • 8
    07/05/2006
    Res Publica Romana

    oui, c'est une simulation historique 

    je comprends la rage de don diego et c'est de la faute de bruno fadutti de ne pas étrangement faire le lien entre res publica et republic of rome sur son site (parce qu'il est international?), mais depuis que j'ai vu qu'il faisait de la pub pour "lord of the ring" un très mauvais jeu vide de contenu et bourré de hasard (tandis que les excellents riddle of the ring et fellowship of the ring ont disparu depuis longtemps...), je me méfie de son site. le problème c'est que du coup republic of rome descent à 3/5 et je trouve ça injuste. les auteurs de ce jeu ont fait un gros boulot pour ce rapprocher de la vérité historique et j'ai l'impression que c'est plutôt don diego qui ne connait pas vraiment cette période: la république romaine est annoncée en 509 avant jc et se termine en 27 avant jc soit moins de 500 ans contrairement aux 1000 ans de don diego. et justement le jeu est divisé en 3 paquets de cartes distincts pour transmettre le temps qui passe, du coup, il n'y a pas trop de mélanges historiques. c'est vrai qu'il y a beaucoup de hasard dans les évènements, mais c'est logique: les factions intrigantes de rome ne contrôlent pas forcément les évènements extérieures, et les résultats de la guerre sont hasardeux comme à l'époque: le jeu est suffisament compliqué comme ça, ce n'est pas une simulation militaire. d'autre part, les joueurs ont la possibilité de changer les règles en introduisant leurs propres lois, d'où des possibilités supplémentaires de changer la république. beaucoup de choses ont été sacrifié à l'autel de l'histoire dans ce jeu, mais je trouve qu'il est très agréable à jouer, mais pour ça il faut des joueurs passionnés avec une dimension "role playing" à développer...
  • 4
    12/03/2006
    Res Publica Romana

    Trop c'est trop 

    Les régles sont trop complexes, le jeu est super long, il y a beaucoup de calculs, le hasard est hyper puissant. Franchement là, trop c'est trop. Beaucoup trop de complexité pour pas assez de fun. Dans le genre "monster game" l'âge de la renaissance est beaucoup mieux.
  • 10
    04/01/2006
    Res Publica Romana

    Qui m’a planté ce couteau dans le dos ? Tu quoque, fili ? 

    **Type de jeu :** Gouleyant **Nombre de parties jouées :** Beaucoup à 2, peu à plus **Avis compendieux :** J’y ai beaucoup joué à 2, et, même s’il perd beaucoup de sa substance (les procès, les votes notamment), il reste très bien. A plus, c’est Byzance. Il y a tout, dans ce jeu. Le seul ennui, c’est que pour bien tout tester, il faut en faire un grand nombre de parties (il y a en effet un grand nombre de façon de gagner, et de perdre aussi), et les parties sont quand même longues. Incontestablement, c’est un jeu pour gros joueurs endurants. Très intéressant pour l’aspect de ce que les connaisseurs appellent le « roleplay ». **Clarté des règles (2) :** Ca a été mes premières règles après Civilisation, et elles n’ont pas leur clarté. Elles sont bien plus fournies aussi. Lorsqu’on les lit de façon linéaire, il arrive souvent qu’elles fassent référence à des points abordés plus tard… Il y a un lexique, mais je me souviens que je trouvai rarement ce que je cherchai (ce doit être lié à mon esprit de contradiction, parce qu’il est quand même bien fourni, ce lexique). Bref, la première lecture est ardue, la seconde moins, la troisième… Mais une fois assimilées, elles ne s’oublient plus (j’ai pu les expliquer récemment après six ans de vache maigre), d’autant plus que les mécanismes principaux sont finalement simples (et rappelés sur l’aide de jeu et le plateau). Après, pour les points de détails, il est bon de s’en rappeler et de les rappeler à ses adversaires en début ou en cours de partie s’ils sont néophytes. Compter quand même une longue explication (une bonne heure si on veut être assez exhaustif). **Qualité du matériel (2) :** Oh, rien que de très simple, un plateau qui sert surtout de pense-bête (fort utile) et de dépotoir (la carte ne sert à rien dans le jeu, si ce n’est à situer les différentes provinces romaines et donc à apprendre en s’amusant), des cartes partout, un espace un peu dur à gérer mais comme le plateau est petit par rapport aux productions actuelles, on s’arrange bien sans pour autant avoir de table familiale. Bref, des pions à l’ancienne, mais fonctionnels, c’est l’essentiel. Par contre, la boîte de rangement était loin d’être à la hauteur, fallait prévoir des petits sachets, des boîtes de pellicules photo (vides bien sûr) etc... **Reflet du thème (5) :** Et bien, c’est le grand intérêt de ce jeu, on s’y croit vraiment, on apprend (et on comprend) des choses sur la république romaine ; évidemment, c’est peut-être le reflet d’une conception particulière de l’histoire, mais c’est déjà bien. En tout cas c’est un jeu qui donne envie de s’intéresser à l’histoire, comme Hannibal (sur la deuxième guerre punique). Et on hésite à deux fois avant d’assassiner quelqu’un, c’est dire (quoique, j’en connais qui n’hésitent pas beaucoup). **Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :** Mon rêve serait de faire de vraies parties, à disons cinq joueurs, mais faut dire aussi qu’il y a des jeux comme Twilight Imperium, La Guerre de l’Anneau, Dune, Struggle of Empires, Axis & Allies qui attendent aussi et qu’il n’y a vraiment pas assez de week-ends dans la vie. Et bien, je l’ai faite, cette partie ; et elle m’a presque déçu, figurez-vous, finie trop vite. Ce jeu peut souffrir du même problème que Twilight Imperium III (ou c’est plutôt le contraire) : il est tellement riche, que sur une partie, on ne peut pas en appréhender toutes les possibilités. Si on évite l’écueil (dans la haute république) : on succombe tous sous les bottes des éléphants d’Hannibal ou le joueur qui a eu par chance Scipion l’Africain se fait élire dictateur pour aller mater les susdits éléphants et arrive vite aux 35 points de victoire fatidiques ou on assassine Scipion l’Africain pour éviter qu’il arrive aux 35 points de victoire et on tombe sous les bottes des éléphants du susdit Hannibal, ce jeu peut être très long (et très riche). Au début de la partie, l’aspect coopératif est primordial, en faisant même pour certains un jeu coopératif (quoique certains préfèrent tous perdre que de laisser gagner quelqu’un), pour passer ces guerres puniques qui sont vraiment fortes, coûtent cher alors qu’on est pauvre et que pleins d’autres guerres veillent, tapies dans l’ombre. C’est un jeu qui rend modeste : chapeaux bas, messieurs les vrais antiques romains de vous en être sortis. Une fois cette formalité accomplie, les joueurs pourront commencer à fomenter leurs ruses rouées. Les plus avisés n’auront d’ailleurs pas attendu jusque là. Là, deux stratégie : le prudent qui essaie de faire monter l’influence de tous ces sénateurs (une mort est si vite arrivée) et le pressé qui met tout dans le même panier : cette dernière stratégie permet d’éviter les procès (avec l’influence qui se rajoute aux voix), mais expose dangereusement aux assassinats. Puis peu à peu, tout se met en place, les provinces (surtout si on continue sur les moyennes et basses républiques (est-ce possible ? chez moi ça s’est toujours arrêté avant)), les lois qui mettent la connaissance des règles à rude épreuve, les événements qui chamboulent tout, les guerres qui deviennent plus faciles… Et là il y a énormément de choses à gérer, ça peut partir dans tous les sens, et, surpris, on voit l’histoire se refaire : c’est surtout cet aspect qui me plaît, plus que la recherche de la victoire, qui peut se jouer à quelques menus détails près. C’est beau, l’histoire qui se fait.
  • 8
    30/12/2005
    Res Publica Romana

    senatus populaus romanus 

    autant l'avouer cet avais est basé sur le souvenir de (nombreuses ) parties jouées il y a quelques années déjà...pour une bonne raison Res publica fait partie des (bons) gros (et longs) jeux que je n'ai plus le courage de sortir mais qui faisait la joie des soirées étudiantes (comme black beard, fief 2 ou civilisation...) Res publica est avant tout un jeu de simulation qui retrace l'histoire de Rome...la vérité historique et la multitude des événements prennent le pas sur l'aspect ludique. Pour autant Res publica plaît par sa richesse, à la fois **jeu de rôles** (on joue des sénateurs), **jeu de plateau**x (on envoie des légions et participe à des combats) - même si le plateau est somme tout abstrait (pas de déplacement, de construction) le plateau symbolise des phases et des lieux - et surtout **jeu de négociation** : on échange, on trahit, on vote... le tout dans un jeu de coopération, puisque dans res publica est instauré un système ou le jeu joue contre les joueurs... en effet les actions des joueurs influent sur une donnée extérieure (le moral du peuple) qui peut renverser les joueurs et les faire tous perdre bref si je retrouvais des joueurs motivés je crois qu'un petit retour dans le passé s'imposerait...
  • 10
    28/12/2005
    Res Publica Romana

    Une expérience ludique inégalée... 

    Grand jeux. Vraiment. Je n'ai qu'une seule partie à mon actif, elle a durée 16 heures (pas sur qu'on aurait pu la faire nettement plus courte...) avec la moitié des joueurs connaissant bien le jeux. On a eu la grande chance de la jouer role playing, c'était tout simplement incroyable, je me serais cru au senat... Voir mon voisin tenter de nous convaincre à voter pour des lois agraires, tous les joueurs autour de la table s'enflamer lors d'une attaque ennemie... wouaw... Je pense que ca restera une de mes expériences ludiques les plus fortes. Un plus, l'authenticité historique a été conservée, avec la chronologie, tout ca, les noms des différents sénateurs, autant ce n'est pas le genre d'éléments primordiaux pour moi, autant ca m'a fait plaisir! Maintenant, attention, règles difficiles. Très difficiles même. Je suis pas sur d'avoir déja joué à un jeux aussi compliqué. Mais il en vaut la peine! Je suis pas convaincu non plus qu'il soit possible de découvrir le jeux tout seul... Rien n'est impossible, mais c'est vraiment pas évident! Petit bémol (cela ne m'a pas dérangé plus que ca) importance du dé. Alors au bout de 10 heures de jeux, quand vous essaierez de passer dictateur, ça peut se jouer sur un coup de dé! C'est peut etre son défaut majeur, pour un jeux de cette envergure, je ne pense pas que les grands stratèges pourront s'épanouir... Ce n'est pas un jeux que vous sortirez souvent (si je le ressors dans les 10 prochaines années, je suis content!!!), il s'organise longtemps à l'avance (réunir des joueurs motivés (5 ou 6 minimum) pret à y investir une bonne partie de week-end) Je lui mets 5/5, mais c'est impulsif, c'est un coup de coeur, une expérience qui restera pour moi inoubliable. Le jeux est clairement lourd, peu jouable, difficile à appréhender... Un jeux d'un autre temps, mais ce serait une erreur de ne pas s'y arreter!
  • 4
    20/12/2005
    Res Publica Romana

    La plèbe n'en veut plus ... 

    Quelle joie je me faisais de réunir à plusieurs reprises des joueurs motivés pour un RPR !!!! Et pourtant, je dois me rendre à l'évidence : il est finalement très peu intéressant. Côté règles tout d'abord : il est très complexe, et surtout, surtout, très très très mal expliqué. Celui qui lira les règles la première fois n'est pas sortie de l'auberge .... D'autant qu'il faudra lire et appliquer les Règles Avancées si on veut tirer partie du jeu. Côté jeu ensuite : on s'embête assez sec, on ne contrôle presque rien, tant il y a d'aléatoire dans le jeu. On se retrouve à essayer de limiter les invasions barbares avec ce qui reste d'or à Rome ... et on se félicite si l'on y arrive. Côté ambiance : malgré des joueurs motivés qui feront de beaux discours au Sénat, il faut avouer que l'on s'encroute et que l'on s'endort assez vite ... ... Ah oui, j'avais oublié de le préciser : 4h, c'est un strict minimum ... Mais rassurez vous, il est fréquent que Rome chute avant (et tous les joueurs avec) au bout de 2h ... (disons 3h si on compte une explication des règles).
  • 10
    02/12/2005
    Res Publica Romana

    comment se fâcher avec tous ses amis 

    Un excellent jeu de politique où les alliances, trahisons, coups bas et autres assassinats sont monnaie courante mais dans lequel l'interêt particulier de chacun est également soumis à la survie de la république car si elle meurt tout le monde perd. Les seuls reproches que l'on peut faire à ce jeu est sa longueur (à partir de 5 joueurs les tours deviennent très longs et très animés avec une durée moyenne des parties d'environ 5-6 heures) et la complexité de ses règles. Un grand dommage qu'il ne soit plus disponible que sur le marché de l'occasion.
  • 2
    14/11/2005
    Res Publica Romana

    Salade romaine 

    En lisant la critique de Republic of Rome, par Bruno Faidutti, j'ai eu, comme toujours, immédiatement envie d'acquérir le jeu. Il y avait pourtant un je-ne-sais-quoi de déjà vu. Quelques minutes plus tard, alors que j'effectuais des recherches pour me le procurer, ce fut le flash, bon sang mais c'est biensûr : Respublica Romana ! J'ai donc sorti mon exemplaire et vérifié le copyright : le jeu de Descartes était bien la traduction du titre tant vanté d'Avalon Hill. Quoi ! Cette horreur frankestenienne qui prenait la poussière au fond du tiroir ! B. Faidutti avoue humblement : "Ma culture classique est assez maigre, mais je doute que l'historien le plus maniaque puisse trouver à redire à quelque carte personnage ou événement que ce soit". Je lui laisse la responsabilité de ses propos. En effet, le syndrome du wargamer a encore sévi avec les règles les plus longues et les plus écrites tout petit, mélangeant jusqu'à la nausée 1000 ans d'événements disparates. Par exemple, au hasard : on va vous expliquer en long et en travers tous les pouvoirs des redoutables tribuns de la plèbe en oubliant au passage qu'il n'en ont eu aucun sous l'empire. La chronologie, moëlle épinière de l'histoire, est complètement étrangère à l'auteur qui fait voisiner sans complexe la Rome des rois et celles des derniers empereurs. Pour comparaison, je précise que cela revient à considérer que la société n'aurait pas évolué entre l'an mil et aujourd'hui. Les règles, qui s'acharnent à faire tenir ce patchwork historique, se réduisent donc à une tentative d'administration massive par intra-veineuse du thème, si bien que l'ensemble n'est qu'une grande table d'événements aléatoires piquée à D&D : si vous faites ça, les barbares se massent aux frontières, si la plèbe à faim c'est la révolte, etc. Les joueurs sont censés s'allier pour remettre de l'ordre dans tout ça. Pour ma part, ma plus belle victoire est d'avoir réussi à trouver un plébéien pour me racheter ce monstre étrusque.
  • 10
    14/11/2005
    Res Publica Romana

    Gloire à la Rome éternelle 

    Voici un jeu comme on en fait malheureusement plus, prenant, voire limite addictif, Res Publica a été le fossoyeur de bon nombre de mes nuits. Autant dire que le jeu a été plus que rentabilisé et que s'il fallait faire une liste de ses atouts nous en serions encore là demain. Je vais seulement énumérer ceux qui me paraissent les plus important. Premièrement, et pour moi c'est un des gros points forts du jeu, Res Publica n'est pas un jeu fait pour ceux ayant fait voeu de silence. De plus en plus actuellement, les jeux de société qui paraissent se bornent à un aspect purement stratégique et tactique, transformant la partie en un jeu d'échec ou de bridge subtilement évolué. Dans Res Publica, il faut négocier, manipuler voire intimider pour s'en sortir, la parole représente entre 40 et 50% du jeu, c'est donc un acteur à part entière de la partie. Le second point fort du jeu découle du premier, le hasard même s'il est omniprésent dans la partie joue un rôle secondaire. Il est néanmoins important de conditionner cette remarque à la bonne volonté des joueurs. En effet, face à la menace extérieure Rome doit s'unir et beaucoup ont du mal à comprendre cela tant les chicanes politiques peuvent être nombreuses. Le troisième point fort est sa richesse, les possibilités d'action sont tellement nombreuses que l'on regrette à chaque tour de ne pas pouvoir faire plusieurs actions, nous forçant donc à choisir avec beaucoup de finesses ce que l'on compte accomplir. Du côté des points noirs se trouvent la difficulté de la Haute République. Il s'agit là de la seule exception concernant le hasard. En effet, il nous est arrivé assez souvent que la partie s'arrête dès le deuxième tour de table tant les guerres sortaient vites. L'autre point noir se trouve dans la Moyenne République jugée un peu trop molle. Tout cela se corrige facilement en combinant les Républiques (Haute+Moyenne ou Moyenne+Basse). En conclusion Res Publica est un excellent jeu qui m'a fait passé un agréable moment à 4, 5 et 6 joueurs, je ne saurais que trop le recommander.
  • 10
    28/06/2005
    Res Publica Romana

    Qu'il est long mais qu'il est bon!!! 

    Un jeu un peu long et assez difficile à maitriser quand on est novice en matiere de jeu. Mais une fois les regles assimilées et quelques parties jouées afin de comprendre les premieres astuces du jeux, le plaisir devient immense et s'agrandit de partie en partie tellement le jeu est riche et inepuisable. A jouer à 4 ou plus. Le jeu en solo est une bonne initiative et assez interessant, mais le jeu normal est tout de meme mieux à partir de 4 joueurs. (ne pas jouer à 3, le jeu est un peu rapide et manque d'interet, son seul point faible)
  • 10
    05/06/2005
    Res Publica Romana

    Morituri te salutante 

    Ils ne sont pas si nombreux les jeux coopératifs; Celui ci est l'un des meilleurs. A la tête d'une famille de tribuns, vous allez défendre vos intéêts et ceux de Rome. Il peut être joués en trois scénarios (basse, moyenne ethaute république) ou en campagne : en jouant les trois scénarios à la suite. Attention toutefois il est gourmand en temps. Tout l'art de ce jeu est de trouver le savant équilibre entre l'entraide entre les joueurs pour parvenir a sauver Rome (sinon c'est le jeu qui gagne) et à mettre des batons dans les roues (des chars) de vos pairs pour parvenir "in fine" a une éclatante victoire. Selon le scenario choisis, vous devrez soit coopérés avec tous els autres joueurs pour tenter de battre l'implacable système de jeu, soit trouver un savant mélange entre opportunisme et coopération, soit être le plus retors et vil des sénateurs une fois que Rome n'aura plus rien a craindre. Une merveille de jeu de négociation. Cette version française du Respublica Romana d'Avalon Hill est très bien réalisée. A conseiller toutefois aux joueurs d'expérience. Essayez de mettre un peu de rôleplay dans vos interventions au sénat, vous m'en direz des nouvelles !
  • 10
    05/06/2005
    Res Publica Romana

    A réserver aux amateurs 

    Un très bon jeu, certes "long" mais sans longueurs. Je suis étonné de voir avancer dans d'autres avis une durée de 10 à 12 heures. C'est un jeu que j'ai souvent pratiqué, et si je me rappelle effectivement que la première partie fut très longue (au moins 6 heures), une fois les règles assimilées par tous, le jeu se boucle en 4-5 heures pour voir la victoire d'un joueur... et en beaucoup moins si Rome part en sucette par manque de coopération entre joueurs. Evidemment, pour les joueurs qui considèrent qu'un bon jeu doit se jouer en 30 minutes ou 1 heure, vade retro. De même, inutile d'envisager y jouer sans qu'une personne ne se soit "sacrifiée" au préalable pour assimiler les règles velues et indigestes (compter un après-midi ou une bonne soirée pour lire et comprendre les différents mécanismes). Sortie de ses considérations, j'en revient à mon premier propos : Res Publica Romana est un monument du jeu. Il n'aurait certes plus sa place chez un éditeur aujourd'hui par ce que la mode n'est plus aux gros jeux complexes et long, mais il reste un vrai bonheur à jouer tant il arrive à créer une ambiance unique autour de la table. Attention : il faut bien faire saisir aux participants qu'il s'agit avant tout d'un jeu de coopération. Sinon, les joueurs ont tendance à jouer trop "perso" et la partie peut tourner court très rapidement ... sans vaingueur.
  • 8
    31/05/2005
    Res Publica Romana

    Une page... Non, cinquante pages d'Histoire 

    Ah, qu’il est beau ce jeu ! Qu’il est malin !… Mais j’ai bien du mal à trouver maintenant des fous prêts à y consacrer l’énergie, la compréhension et surtout le temps nécessaire. Du reste, la superbe de l’Histoire qui se déroule au fil des cartes perd un peu devant un certain nombre de hasards encombrants et peu séduisants (si la mort « naturelle » de sénateurs est logique, les jets de dés à répétition pour attirer des chevaliers dans sa clientèle, le jet de popularité, etc, ça commence à faire beaucoup…). Génial dans ses principes, le jeu présente dans ses détails les défauts habituels aux jeux de simulation à l’américaine : une foule de petits facteurs et modificateurs qui servent finalement à affecter… un jet de dés. Je n’adore pas. RRR reste ceci dit non pas un jeu de ronflette, mais une machinerie impitoyable (où le destin frappe souvent !) à qui le thème donne une vraie grandeur. J’ai une tendresse particulière pour la façon dont l’assassinat devient une mesure désespérée et très hauts risques politiques pour les commanditaires aussi ! De beaux souvenirs… Je ne sais plus où j’ai entendu dire que ce même principe (un but vital en commun mais chacun pour soi…) devrait être repris dans un jeu politique sur des… tribus de gobelins. Grandiose. J’ai envie de pleurer, mais il faut bien qu’un principe aussi bien exposé de politique « républicaine » soit remis au jour dans un jeu plus accessible…
  • 10
    29/05/2005
    Res Publica Romana

    mon préféré! 

    "RES PUBLICA"....c'est des trahisons , des tensions, des jalousie, des malversations,des encouragements ,des attentes insoutenables,des déceptions,des joies....!Tout ça en un jeu !Oui c'est possible ; mais attention c'est un jeu de simulation politique très poussée,et donc très long(une nuit c'est bien pour y jouer), avec des règles longues et complexes...Mais ça vaut vraiment le coup pour peu qu'on soit motivé et pas trop paresseux de la tête ! Finalement le plus dur c'est de trouver des joueurs(au moins 5)... Cela reste mon jeu préféré avec les années!
  • 10
    05/04/2005
    Res Publica Romana

    Res Publica Romana est un chef d'oeuvre ludique 

    Ce jeu est excellent, obligatoirement long car il est complet. On attrappe rapidement le virus. Le seul défaut à mon goût et son absence dans les boutiques de jeu, quel dommage !!!
  • 10
    08/02/2005
    Res Publica Romana

    Un voyage dans la rome antique 

    Je me suis senti obligé de parler ici de mon jeu préféré. Contexte ======== Les joueurs jouent chacun une famille de sénateur (ce serait plutot un parti) au sénat de la Rome antique. Des évènements vont intervenir aléatoirement (tirage de cartes), ainsi les guerres, les révoltes (issue exactement de l'histoire de Rome) vont apparaitre dans le jeu. Les joueurs vont lutter pour avoir la faction la plus influente de Rome tout en préservant la mère patrie des invasion barbares. Aspect Ambiance =============== Pour moi, l'ambiance est l'aspect le plus interessant du jeu : D'une part, RoR permet de revivre toute l'histoire de Rome, et dieu sait que Rome à eu un développement et une histoire hors du commun. On participe à la première partie avec cette curiosité d'enfant de savoir ce que Rome va endurer et comment elle va triompher. De tout les jeux auxquels j'ai joué, celui-çi est le **seul** où la victoire passait au second plan derrière le plaisir de découvrir et de vivre l'histoire de Rome. D'autre part, il faut vraiment profiter du contexte du jeu (le sénat) pour se laisser aller à de grandes envolés lyriques ou accusatrices. Laissons parler le tribun qui est en nous. Exemple : - Le consul de rome (élu à chaque tour) au moment de faire son discourt à la plèbe : "Moi, andronicus maximus, vous garanti du pain, des jeux, etc ..." - Le censeur (désigné à chaque tour pour sanctionner les sénateur suspecté de s'enrichir sur le dos de Rome) : "Je me suis laisser dire que certain d'entre nous complote pour leurs propres interets et salissent ainsi leur nom et celui de leur patrie". etc, etc ... Les occasions sont multiples (à plupard des phase du jeu) de se glisser dans la peau d'un fier sénateur romain et, par exemple, de condamner implacablement un des autres joueurs pour les 2 ou 3 talens (monnaie) qu'il à reçu de façons contestable. Donc, cette ambiance "Role-play" est vraiment un plus par rapport au autre jeux. Aspect tactique =============== Pour vous donnez une idées, voici un apperçu des actions possible : - Les votes, c'est l'action de base puisque toutes les decision du sénat doivent-être votées : - élire le consul de rome (celui qui fera le discour à la plebe) - recruter pour Rome des légions et des flottes (Attention, Rome doit pouvoir entretenir tous ses soldats) - élire de commandant des armée (qui partira sans doute à la guerre, ne lui laissez pas trop de troupe ou gare aux coup d'état à son retour) - Débaucher un des sénateurs d'un autre joueur - Assassiner un sénateur avec l'un des siens (attention au censeur !) - Organiser des jeux du cirque, course de chars, combat de gladiateur ce qui augmentation instantanément de la popularité du sénateur (trés interessant si on prévoit de s'adresser à la plebe (peuple) ou si on prévois de marcher sur rome à son retour de campagne militaire. - Envoyer l'un de ses sénateurs en tant que pro-consul sur une des terres conquises par Rome. Le proconsul devra développer la province en question en retirant qu'un modeste revenu. (Sinon attention au censeur :)) - etc, etc ... j'en oublie et des meilleures ... et le meilleur pour la fin : **LA VICTOIRE DU JEU** : Cet aspect là est vraiment bluffant car il pousse les joueurs à coopérer afin de faire survivre Rome. (La coopération s'arrête là, si tout va bien, les fourberies reprendront de plus belle ;) Le jeu gagne si : - 3 tribus barbares sont en activité sans intervention de Rome - Si le peuple atteint son indice de méscontentement maximum, c'est alors la guerre civile, le sénat est brulé et les sénateurs .... - ... et j'oublie une troisième condition de victoire pour le jeu. Méfiez-vous, lors de mes premières parties, nous avions tendance à tous perdre ! Ca a l'air de rien une guerre punique, mais si Hannibal et ses élephants arrive, ça devient beaucoup plus dangereux ! Bref, j'espère que je vous aurait donné envie de jouer à ce jeu fantastique !
  • 8
    02/02/2005
    Res Publica Romana

    Un voyage dans le temps 

    Republic of Rome, c'est pour les passionnés. Ceux qui dévorent les détails de l'époque romaine et ceux qui aiment les jeux complexes, un peu tordus et conçus comme des simulations avant tout. Ce jeu est donc d'abord un thème et ensuite une mécanique. Il faut voter, élire, gérer, comploter, gouverner, etc. L'interaction entre les joueurs est immense, les événements collent à la réalité historique et l'ensemble se déroule comme un livre d'histoire. C'est un classique pas assez connu en France (traduit sous le nom de Res Republic) mais très apprécié dans les cercles de joueurs nord américains. Presque impossible à trouver aujourd'hui (hélas), je vous conseille de l'essayer lorsque quelqu'un de votre entourage vous offre une place au Sénat Romain! Un dernier petit détail : tous les joueurs peuvent perdre (le jeu gagne). S'il n'y a pas de collaboration entre les joueurs, il se peut que personne ne gagne car Rome sera victime de ses ennemis. Attention donc à ne pas jouer avec des anti-joueurs et des mauvais perdants. Le mécanisme est bien fait et la défaite n'est habituellement pas l'oeuvre d'un seul joueur mais vu la durée des parties (>2h, voir 6h avec toutes les époques réunies), il serait dommage que tout le monde perdre après 5h acharnées de complots et de rebondissements en tout genre! Un des jeux tout là haut dans mon top 3. (la note 4/5 reflète l'apparente difficulté pour un non-initié)
  • 8
    01/10/2004
    Res Publica Romana

    Ave Caesar, morituri te salutant 

    Res Publica est un de ces jeux dont les règles demandent un certain nombre de parties avant d'être parfaitement maîtrisé. Les parties sont longues, mais très intéresantes, et on est rapidement plongé dans l'ambiance. En ce qui concerne la mécanique du jeu, bien que chaque joueur essaie d'atteindre son objectif (prendre le pouvoir de Rome), une certaine coopération est nécessaire pour assurer la sécurité et la grandeur de Rome. C'est vraiment une excellente idée et c'est à mon avis ce qui donne tout son charme au jeu.
  • 10
    07/09/2004
    Res Publica Romana

    SPQR & Co 

    Comme Civilization, un grand ancien et un jeu "mammouth". Le jeu est un mélange de compétition et de coopération. Bien sûr, chacun veut gagner. Mais il faut aussi gérer Rome, prendre des décisions communes pour éviter la défaite commune. ce qui oblige parfois à élire son pire ennemi comme chef de Rome (pour mieux l'assassiner plus tard). Car le jeu joue contre les joueurs et il est possible de perdre tous ensemble. Le jeu est juste un peu long (si Rome ne perd pas dans les premiers tours). Mais à part ça, on n'a pas fait beaucoup mieux depuis.
  • 4
    26/07/2004
    Res Publica Romana

    Trop pour moi 

    j'adore les gros jeux et le thème de la Rome antique me plait vraiment mais là j'avoue que le gateau était vraiment trop indigeste pour moi. On m'avait tellement dit de bien sur ce jeu que je suis allé le chercher aux enchères sur le net. Je mets la main sur un exemplaire et réunit tous mes potes stratéges en herbe et fan de gros jeux pour une partie mémorable avec pleins d'armées et beaucoup de role play. Résultat : les règles les plus indigestes de ma carrière de joueur et de loin. La première journée on a même pas bougé un pion !!! Ensuite il a fallu attendre plusieurs mois pour pouvoir se réunir à nouveau et faire une partie sur un week end bloqué pour l'occasion car le jeu est vraiment mais vraiment super long !!! Et là clairement la claque !!! C'est trop lourd, certes on gère 12000 trucs, on est tous unis contre le jeu tout en tirant la couverture à soi mais moi il me faut une version light. Au final il n'y a même pas tant de politique que cela . les choix s'annoncent assez logiques, dès que l'un des joueurs sort du lot ses petits copains l'envoient en visite en gaule et on massacre son parti durant son absence. Nous on a joué une nuit et personne n'a gagné. Voila depuis la boite n'a plus bougée de l'étagère et on le regarde comme un vénérable sans jamais avoir le courage de remettre le couvert (comptez 8 à 10 heures pour une partie sans compter la relecture des règles indispensable :o(
  • 10
    18/07/2004
    Res Publica Romana

    Oh Rome la glorieuse 

    Ca fais longtemps que je n'ai pas jouer à ce jeux mais il est exceptionnel . Les premières parties sont laborieuses mais une fois que l'on possède 3 ou 4 partie à son actif, c'est dur de décrocher. Bon c'est vrai malgré toutes les parties auxquelles j'ai joué, nous avons toujours tous perdu (chute de Rome). Au début de la partie tout le monde fais attention à Rome mais plus les tours passent, plus on devient égoïste et Rome s’enfonce inexorablement. La seule fois où j'aurais pu gagner, c'est quand une partie de mes sénateurs se sont rebellés contre Rome, malheureusement j'ai mis fin à ma rébellion un tour trop tôt. C'est un gros jeux avec une mécanique bien huilée, des règles un peu lourde à digérer mais pourtant il est grandiose.
  • 8
    29/01/2004
    Res Publica Romana

    Complexe, long et bon... 

    Je ne suis pas un grand fan de ces jeux qui s'éternisent et où il faut au moins 3 parties avant d'avoir bien compris toutes les règles et stratégies mais je suis obligé d'admettre que c'est vraiment un jeu superbe et bien pensé. Le fait qu'à certains moments on soit tous obligés de s'unir pour sauver la république en danger même si cela nuit à ses intérêts personnels est une idée fantastique et les périodes d'élections et d'assassinats sont un vrai régal... Cependant, les premières parties sont réellement pénibles pour les débutants qui sont trop occupés à assimiler les règles pour penser à autre chose et c'est donc un jeu que l'on ne peut que recommander aux amateurs de très gros jeux, à la Dune...
  • 8
    17/10/2001
    Res Publica Romana

    Auguste jeu s'il en est. 

    Res Publica, au delà des règles assez complexes, offre un système plein de richesses. Les moyens de gagner sont pléthores et permettent un grand nombre de parties sans redites. Les systèmes à deux et en solo sont aussi très amusants et change du tout au tout par rapport à l'ambiance à plusieurs. Le mieux reste de jouer à six. Une règle absolue à respecter : la parole du magistrat suprème. Si les joueurs commencent à parler, et à donner des conseils au magistrat suprème, ce qui ne manque jamais d'arriver quand la situation militaire est alarmante, ce dernier n'a plus aucune marche de manoeuvre et ses intrigues pour remettre Rome à flot et dans le même temps gagner la partie reste lettre morte. Tous jouent contre le système de jeu, certes mais aussi pour soi, il ne faut pas l'oublier.