Une boite énorme qui pourra abriter vos chaussures de ski et pas moins de 45 modules, extensions, queenie etc. De quoi jouer à Alhambra pendant un an. Alors oui, cela force l'admiration au vu du contenant (thermo impeccable avec plan de rangement). Mais c'est un peu too much, à moins que vous soyez un fan ultime de ce jeu, qui après coup est sympathique mais à quand même vieilli. Alors pour le jeu ou la frime ?
Alhambra revient dans une boîte gigantesque. Les extensions sont accompagnées de modules conçus par de grands noms tels que Stefan Feld, Rudiger Dorn ou Michael Schacht. On dénombre au total 45 modules (oui, quaraaaaante ciiiinq modules, oui oui oui), que l'éditeur a eu la bonne idée de classer grâce à une feuille de rangement récapitulative. Tout est bien pensé, organisé, édité, allemand.
Le jeu primé au Spiel des Jahres en 2003 n'a pas pris tant de rides que ça. Fidèle à sa ligne éditoriale, Queen Games continue de proposer des mini extensions qui pimentent le jeu sans trop l'alourdir, des petits modules mignons et thématiques (animaux, fruits, fontaines) à la saveur légère et distrayante. il faudra être fan absolu pour se procurer cette boîte énorme remplie de dizaines (centaines ?) d'heures de jeu.
Pour ma part je reste sur le sentiment qu'Alhambra a mérité son prix à l'époque, mais qu'il manque maintenant, avec du recul, d'une certaine tonicité et montée en puissance, que proposent la plupart des (bons) jeux actuels. Un peu monotone sur la durée, un peu linéaire, malgré les décomptes intermédiaires. Je ne le bouderai pas si l'occasion se présente toutefois, c'est un bel ancien qui mérite le respect.