Amiraute est un jeu très critiqué car il est très difficile de trouver un intérêt à vouloir créer tout un univers soi-même. Car même si les règles sont là, même si quelques descriptifs de navires sont fournis, il faut avoir une envie d'approfondir le sujet pour apprivoiser le jeu. Je ne m'exprime peut-être pas clairement mais j'ai ce jeu depuis plus de 20ans et je n'ai réalisé que quelques escarmouches ridicules par rapport à l'ampleur de ce qui est possible de faire. J'ai réuni tellement d'informations sur la guerre du pacifique que mon seul problème est que malheureusement les mathématiques font peur aux gens alors que c'est tout l'intérêt de ce jeu ultra réaliste.
Bref je ne sais pas si quelqu'un lira cette critique mais je cherche sérieusement des joueurs motivés pour ce genre d'expérience histoire qui pour moi est vraiment enrichissante.
N'hésitez pas à me contacter.
Abadie.julien.65@gmail.com
Non mais c'est quoi ces horribles maths pour calculer les trajectoires et résultats de tir .
Amirauté est un jeu complêtement dépassé qui ne présente plus aucun intérêt de nos jours, complétement supllanté par les jeux PC qui gèrent toutes la logistique tout en fournissant un adversaire à peu près potable . Essayez War in The Pacific ou le plus ancien Great Naval Battle qui vous donnera de bien meilleures sensations .
Le jeu des mes meilleures parties de wargame, du pur plaisir ludique. A jouer avec arbitre (qui n'est absolument pas un poste ingrat, c'est lui qui donne le rythme à la partie, dans une posture assez proche du MJ dans un jeu de rôle).
Le gros avantage est que les joueurs, à part l'arbitre, n'ont pas besoin de connaître les règles. Il leur suffit de savoir calculer un rapport d'échelle sur une carte et vogue la galère... Avec leurs navires de surface, leurs sous-marins, ils traqueront l'adversaire sur de grandes cartes vides qui se rempliront vite de petites suppositions et de grosses angoisses.
Alors évidemment, quand on tire une torpille, il faut calculer le sinus de l'angle d'impact et l'appliquer à la longueur de la coque. Diantre. On s'y fait vite et, encore une fois, c'est du ressort de l'arbitre.
Le jeu peut-être joué tel quel, à l'ouverture de boîte, avec trois bouts de papier, deux crayons et une règle. On peut y rajouter plein d'options (voir le site <http://amiraute.free.fr>); on peut commencer à rechercher de la documentation; se procurer des cartes marines; s'acheter un vrai compas; élaborer pleins de jolies aides de jeu. etc., etc.
Si vous aimez les bateaux, si vous aimez les wargames, si vous aimez les petites angoisses des tables de jeu, jouez à Amirauté.
Je n'ai joué qu'à deux (longues) parties de ce jeu mais c'était un vrai plaisir, l'arbitre s'occupant de la partie technique du jeu, ce qui permettait aux joueurs de se concentrer sur les options tactiques. Un bon arbitre pouvait également, comme un maître de jeu de rôle, créer une ambiance captivante pendant les parties. Il est clair cependant que ce jeu date de l'ère pré-informatique et qu'il est actuellement entièrement démodé.
Amirauté est un "jeu" pour les passionnés de tactique navale et d'histoire. Certes oui, il y a des maths, je dirais d'ailleurs que c'est plutôt de la physique élémentaire, mais c'est le seul moyen d'approcher un tant soit peu les conditions réelles dans lesquelles opéraient les équipages.
Avec le recul, je dirais que deux types de publics (au moins) peuvent saisir l'intérêt d'un jeu comme Amirauté: les anciens marins qui savent que ce métier est technique (navigation, météo, balistique, mécanique...) et les programmeurs de jeux vidéos qui manipulent toutes les formules de la mécanique classique au quotidien pour créer des jeux réalistes. En conclusion, j'y ai joué et j'en ai gardé un souvenir inoubliable.
Dans notre association, le Cercle de Stratégie, nous avons la chance d'avoir un ami qui a travaillé avec le concepteur, Paul Bois. Il a mis au point un logiciel (non il n'est pas à vendre ) qui permer de donner les résultats des tirs. Nous commençons la partie stratégique sur cartes. Pour la partie tactique nous allons sur un terrain de Volley et nous nous servons de figurines d'Axis and Alliés. Benoit, notre ami, nous prête des jumelles de marines pour que nous identifions les navires ennemis. Quand nous loupons notre cible il met des gerbes d'eau en plastique autour du navire plus ou moins grande selon le calibre. Quand nous le touchons des morceaux de polyester expansé peint en gris, pour simuler la fumée, plus ou moins gros selon les dégâts. Grâce à une imprimante 3D nous possédons tous les navires de 1914 à la fin de la 2éme guerre mondiale
20 ans après mes parties d'amirauté avec mes amis, je me demande encore comment j'ai pu faire pour jouer à ce jeu.
Tout à commencé avec les visionnage de films comme Coulez le Bismark ou la bataille de Midway.
A cette époque (en 5ème-4ème) je ne reculais pas devant la complexité des calculs de tirs et surtout sur la partie torpillage.
En tant que joueur je n'ai joué que des batailles, sympa mais sans plus. J'ai adoré faire l'arbitre de 2 campagnes (Guadalcanal et la Méditerranée), mais jamais terminées pour cause de durée importante et calculs interminables sur les probabilités d'interceptions...
Maintenant je regarde cela plus comme une base pour concevoir un jeu que comme un jeu en lui meme. Les simulations informatiques sont bien plus abordables que ce "jeu" au final extrêmement lourd et inachevé à mon avis.
Dommage car le thème est passionnant.
Les points positifs :
+ le thème des batailles navales (presque) contemporaines)
+ la possibilité de jouer sans plateau et sans figurines prédéfinies (deux espadrilles sur une moquette bleue font aussi l'affaire !)
+ l'intention de l'auteur d'offrir une simulation très recherchée et précise
+ l'idée d'intégrer la notion d'arbitre qui gère la partie, les règles, et permet jusqu'au contact une approche en aveugle des belligérants
Les points négatifs :
- le livret de règles est rédigé en bleu clair sur fond blanc, ce qui amoindrit le contraste et le rend difficilement lisible
- les règles sont complexes et allambiquées (elles rebutent à la première approche, et même plus, quand on tente de se familiariser avec toutes les formules de calculs)
- l'arbitre doit maîtriser les dites règles, et il ne prend pas activement part au jeu (au sens du plaisir ludique), ne se contraignant qu'à accompagner les joueurs
Verdict sans (r)appel
Ne trouvant personne qui maîtrise les règles du jeu et se dévoue à faire l'arbitre, et étant rebuté par le remplacement du plaisir ludique par celui (moins certain) des mathématiques poussées à leur extrême, je ne pense pas avoir de nouveau la „chance“ de m'adonner à ce jeu difficile d'approche.
Amirauté c'est un jeu de spécialistes, il faut du temps à un arbitre pour maitriser l'art de gérer une partie et d'ingurgiter les règles. Mais lorsque c'est le cas alors, celles-ci sont sublimes. J'attribue les mauvaises notes à une profonde méconnaissance de la gestion d'une partie d'amirauté, pas mal d'astuces permettent en effet de les rendre plus fluides et abordables.
C'est un des rares jeu ou l'on peut sans problèmes faire jouer une 10aine de joueurs (voir plus) sans que cela ne pose de soucis, d'autant qu'avec un arbitre compétent les joueurs n'ont pas besoin de connaitre vraiment les règles ce qui est un plus.
Par rapport aux jeux vidéos c'est toujours la même rengaine qui revient (les jeux de rôle en souffrent aussi), règles gérées par l'ordinateur, facilités blablabla
En réalité jamais (en tout cas pour le moment) un jeu vidéo ne remplacera les sensations de joueurs réunis lors d'une partie. J'aime beaucoup War in the pacific (jeux vidéo simulant la guerre du pacific de manière complête) mais je n'hésiterai jamais entre lui et un Pacific War ou un World in flames (2 gros gros wargames).
un jeu ancien mais qui garde toute sa saveur; Des règles logiques, mais pas si complexes que cela, seul l'arbitre doit réellementles maitriser.
le jeu avec arbitre est un regal
C'est vrai que le jeu est "lourd". Mais la simple lecture des règles est un tel plaisir, et vous met déjà dans l'ambiance.
Pour ceux qui voudraient encore y jouer, il existe des feuilles de calcul Excel très pratiques.
Le mien est astucieusement complété par une collection de fiches atlas de tous les bateaux de guerre du monde, ce qui permet de jouer d'autres scénarii que ceux proposés.
Nous avons passé de longues soirées sur la carte du pacifique déployée sur une table de ping pong à refaire les grandes batailles de la seconde guerre mondiale.
Absolument génial avec un arbitre et en double aveugle.
D'une simplicité biblique pour les joueurs, ce jeu est une vraie torture pour l'arbitre (ben oui, sans arbitre, c'est beaucoup moins bien.... qui a déjà arbitré une grosse campagne, avec pleins de torpilles me comprendra.
reste que c'est très largement jouable et passionnant avec ce brouillard de guerre.
la présentation très mathématiques des règles n'est pas à son avantage mais ce jeu est plein de richesses
je mettrai 4 en tant que joueur
Si l'on replace ce jeu dans son contexte, c'est à dire au début des années 80, force est de constater que l'on a affaire à un très bon jeu, à condition de trouver un pigeon qui accepte de s'ennuyer ferme en faisant l'arbitre (bon, ok, j'exagère un peu, mais on n'est quand même pas très loin).
L'idée de pouvoir retranscrire sans hexagone et donc de façon très réaliste, de grandes batailles navales est quand même super intéressante et novatrice, surtout en... 1979 ! Certes, il faut aimer la géométrie, les compas, les rapporteurs, et autre matériel scolaire digne de la 6ème !
Maintenant, si l'on refuse de replacer Amirauté dans son contexte (mais a-t-on le choix ?), alors on ne peut qu'être sévère, car un PC s'avère être un arbitre taillable et corvéable à merci ainsi qu'un adversaire potentiellement redoutable ! Et du coup, envolés doubles-décimètres, compas, équerres, et autres feuilles de papier calque et bienvenue dans l'ère numérique. D'ailleurs les auteurs de Harpoon ne s'y sont pas trompés !
En conclusion, au XXIème siècle, il vaut mieux dépenser ses euros à autre chose qu'à Amirauté, à moins que vous ne soyiez un collectionneur compulsif.
Amirauté, ce n’est pas vraiment un jeu que l’on peut utiliser directement une fois la boite ouverte.
En fait il s’agit plus d’un aide de jeu, d’un ensemble d’abaques qui permettent de résoudre différentes situations navales. On peut combiner jeu stratégique (cartes et crayons) et tactique (figurines ou pions en cartons sur la table).
Le secteur le plus abouti d’amirauté est sans conteste le combat d’artillerie de marine. Le meilleur exemple est bien le premier scénario proposé par Amirauté : la bataille du Rio de la Plata qui opposa le Graf Spee à trois navires britanniques en 1939. La mise en place d’un tel scénario prends 10 minutes et la partie dure environ une heure.
Il est vrai que dans la boite de base, pas mal de point sont à éclaircir. Sur le site web officiel, on trouve de nombreuses règles optionnelles qui permettent de corriger ces défauts.
Donc je le redis : Amirauté doit être adapté à l’utilisation de chacun et est réservé au mordus de batailles navales.
Parties : 1 ou 2, il y a très très longtemps.
Hallucinant ! Je me souviens d'un bouquin de règle à peine plus compliqué qu'un concours d'agregation de Physique, d'heures entières passée à bouger 2 pauvres bateaux, de cosinus en pagaille pour tirer une torpille et de parties qui nous bouffait une semaine de vacances.
En plus ce jeu à une extension. Si ! Je vous le dis !
Je défis quiconque, même un die-hard fan d'ASL et de Wolrd In Flame d'en faire une partie aujourd'hui.
J'aimerais connaître quelqu'un qui a joué à ce jeu, mais ce n'est pas le cas.
Moi, j'avais essayé, j'ai même dû faire des fiches pour le calcul des tirs, des trajectoires à partir du poids des obus, etc...
J'avais même fait des jolies maquettes.
Résultat: un début de partie vite abandonné car franchement, à moins d'être illuminé, le jeu est injouable! Y a beaucoup mieux maintenant, et honnêtement, autant aller jouer sur ordinateur, ce qui a le mérite de voir tous les calculs se faire automatiquement sans rien perdre de fun au jeu, ni de faire intervenir un arbitre dont le seul rôle est de servir de calculette géante.