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Description de la communauté
L'édition française du célèbre Totopoly anglais édité avant la seconde guerre mondiale.
Ascot est la version française d’un jeu de course de chevaux anglais nommé Totopoly. Totopoly fut créé en 1937, puis édité en 1938 par Waddingtons. Cette même société a commercialisé le Monopoly version UK (et plein d’autres jeux) qui était apparu trois ans auparavant.
Totopoly s’inspire donc un peu de son prédécesseur sur bien des points, tout en enrichissant les mécanismes avec une course à paris.
Repris juste après guerre par la société Miro, Ascot permet aux français de découvrir ce jeu aux mécanismes très modernes pour l’époque. Diverses versions ont vu le jour au fil des ans et ce, jusqu’aux années 80.
Bien que beaucoup plus confidentiel (et plus anglais) que le Monopoly, quelques passionnés le font vivre toujours au gré de leurs parties.
L’envers du décor.
Ascot, n’est pas une simple simulation de course. Le jeu se déroule en deux phases distinctes sur deux plateaux de jeu différents : L’entraînement et la course.
L’entraînement permet aux joueurs d’acquérir les chevaux, des statuts comme « président de club », « responsable d’écurie », « maréchal ferrant », etc.
Une première phase de vente aux enchères permet d’acquérir les différents chevaux et statuts.
Le plateau d’entraînement possède un parcours que chaque cheval va emprunter en progressant par un jet de dés. Les cases sur lesquels s’arrêtent les chevaux entraînent des péripéties diverses : recevoir ou dépenser de l’argent, et recevoir des bonus ou des malus qui seront utilisés pendant la phase de course.
Le but de cette phase est de personnaliser les chevaux et conserver ou obtenir de l’argent pour parier sur la course.
Les chevaux sont entraînés.
Une fois le parcours terminé (un tour). Les joueurs finissent par posséder le même nombre de chevaux. L’argent s’est échangé et chaque joueur possède des bonus et des malus à dépenser pendant la course.
Tous les chevaux ne sont pas égaux. Ils sont répartis en quatre catégories qui possèdent chacune des probabilités de chances de gagner différentes. Mais les bonus et malus peuvent contrarier cet ordre et modifier la donne de départ. A chacun d’estimer les possibilités de chaque animal.
Prêt pour le départ.
Le plateau de course est installé. Chaque case du parcours possède des vertus différentes. Certaines se réfèrent aux 4 couleurs des chevaux. Les noirs sont les plus avantagés (ils avancent plus vite), puis viennent les rouges, les jaunes et enfin les bleus plus difficiles à jouer. Quand un cheval noir tombe sur une case noire, il rejoue de 4 cases, un bleu, d’une seule !
Des cases spéciales décrivent des événements néfastes ou favorables.
Les bonus permettent de changer la couleur d’une case en sa faveur, les malus annulent l’effet d’une case à sa couleur. Pas de pot, il faut se débarrasser de tous ses malus pour pouvoir passer la ligne d’arrivée !
Chaque joueur est obligé de jouer ses chevaux dans l’ordre établit (en fonction de leur numéro). Chaque cheval avance du montant d’un dé. Mais pour modérer le hasard, chaque joueur peut choisir un favori parmi ses chevaux qui pourra agir au moment de son choix (et donc de profiter des bons jets de dés).
Ayant pris connaissance des favoris de chacun, des bonus et des malus de chacun, les joueurs peuvent, avant la course, parier sur les 3 premiers chevaux placés. Un joueur faisant office de Bookmaker tiendra les paris à jour.
Miserez-vous sur les favoris ou sur un outsider ? Les gains seront fonction du nombre de mises comme dans une vraie course.
Les rebondissements peuvent être nombreux jusqu’à la mort d’un cheval avant l’arrivée. Certaines malheureuses bêtes ne passent pas le cap de l’entraînement.
Qui gagne ?
On pourrait penser que le joueur le plus riche à la fin du jeu remporte la partie. En fait, c’est le propriétaire du cheval vainqueur qui gagne. A quoi bon miser alors me direz-vous ? Il semble qu’en réalité les parties d’Ascot ont été conçues pour que les billets soient transformés en argent réel… C’est mal, mais sinon, effectivement les paris n’ont que peu de raisons d’être…
Les règles d’origines laissent certaines zones d’ombres planer sur le déroulement des parties. Elles ont été modifiées et précisées dans les éditions ultérieures. Les joueurs d’Ascot ont inventé diverses variantes et il est bon de se tenir au courant des protocoles utilisés avant de commencer à jouer.