Bacchus Banquet est un jeu injustement méconnu et noté.
La présentation ne souffre d'aucune critique. La petite boîte est facile à transporter et les illustrations des cartes sont réussies. Elles collent bien au thème humoristique et permettent de bien s'immerger dans l'histoire.
Les joueurs incarnent des personnages qui ont des objectifs secrets (sauf Caligula!) et ce système fonctionne toujours aussi bien pour instaurer autour de la table une ambiance de fourberie et de suspicion.
Les mécanismes sont essentiellement basés sur le bluff et la prise de risque. Il s'agit de ne pas se révéler trop vite pour éviter d'être pris pour cible. Le choix des 3 cartes est essentiel. En fonction des cartes disponibles on peut en profiter pour se refaire une santé si la boucle de la ceinture est prête à exploser ou tenter d'atteindre son objectif. On peut aussi écarter une carte qui serait trop avantageuse pour un adversaire ou essayer de mettre hors jeu un concurrent. Tout se joue sur l'art de bluffer les autres convives et de leur faire avaler les plus gros plats ou des poisons pour les mettre hors jeu. Pour prendre la main et devenir le joueur qui choisit les cartes il faut accepter le don et savoir parfois prendre quelques risques.
Le thème est admirablement rendu et l'ambiance est conviviale mais tendue autour de cette table. La crainte d'avaler du poison ou un plat trop indigeste est toujours là.
Un personnage mort revient dans la partie avec un autre tiré au sort ce qui évite les désagréments détestables des jeux par élimination (style Loups Garous...) ou des spectateurs disqualifiés regardent les autres continuer à s'amuser...
Le hasard est introduit par le tirage des cartes mais reste très bien intégré au thème et au mécanisme.
Le jeu gagne bien sur à être pratiqué dans sa configuration maximale de joueurs.
Bacchus Banquet par la courte durée des parties et par son accessibilité mérite largement d'être « goûté » plusieurs fois...
Les parties ne sont pas longues, c'est une agréable surprise. Même à cinq, le suspense peut vite tourner court, si quelqu'un a "innocemment" atteint son objectif. Du coup, on enchaîne les parties, juste pour le plaisir de survivre et d'avoir berné ses voisins convives !
Car Bacchus' banquet repose beaucoup sur le bluff (si vous n'aimez pas ça, abstenez-vous). Le mécanisme est original et crée de vives tensions : sur la table, 7 cartes parmi lesquelles le joueur actif en choisit 3 au vu et au su de tous. Mais ensuite, il fait un choix personnel : parmi ces 3, il en garde une, défausse l'autre et offre la dernière. Qu'a-t-il gardé ??
Le matériel est sobre, efficace : les cartes personnages figurent des invités dont l'air halluciné présage déjà des entourloupes de première. Le thème de l'orgie romaine est bien choisi, où tout le monde se côtoie sans savoir à qui on a affaire.
Seul Caligula se révèle, confiant dans ses "amis" (penses-tu !). On passe du temps à deviner l'identité de chacun. Quand on pense avoir trouvé, on balance un poison ou autre chevreuil, quitte à se le récupérer en plein bide et exploser ! Sans compter que les cartes acceptées restent face visible, butin on ne peut plus révélateur de vos intentions secrètes !!
Dans ces conditions, bluffer devient une véritable gageure ! Heureusement, pour équilibrer le jeu et contrecarrer les crasses, on peut se faire aider d'un goûteur, par exemple, ou jouer une carte privilège (une fois seulement dans la partie). Jouée au meilleur moment, cela peut être bien utile !
Dommage que le jeu n'existe qu'en anglais. Ceci dit, les règles sont bien traduites. Jouer à cinq est idéal car toutes les cartes, que ce soit des cadeaux, des armes, des plats ou autres poisons, vont intéresser un maximum de gens présents à la soirée. Et ça, c'est parfait pour brouiller les pistes !
Une seule partie au compteur, à 3 joueurs, donc avis tout relatif ... mais je n'y rejouerai vraisemblablement pas.
Matériel de jeu très moyen.
On a deviné assez vite quel personnage avait chacun, donc intérêt très réduit par la suite.
On choisit bien souvent les cartes par défaut.
On est peut-être passé à côté de quelque chose ...
L'idée de base aàde quoi plaire. Simuler une orgie avec des rôles aléatoires masqués à la "Wanted", chacun ayant des objectifs différents, et un système de guessing pour la distribution de carte.
L’ensemble semble sympathique, mais il faut avouer que la mayonnaise à bien du mal à prendre, la faute me semble t'il a la pauvreté stratégique du jeu. Les décisions sont souvent assez logiques, ce qui rend le bluff assez délicat, risqué et peu rentable. Le jeu souffre aussi d'un problème de gestion de l'initiative puisque vous pouvez tout à fait passer votre partie sans jamais avoir la main.
Bref, je ne dirai pas que ce jeu est mauvais, mais il n'est clairement pas assez complexe stratégiquement vu le thème qui le destine plutôt à des adultes. A placer à la limite entre deux parties de « Pictionnary ».
"Bacchus' Banquet" est un jeu qui fait fort dans le thème : illustrations, couleurs choisies, personnages vils qu'il faut démasquer.
Même les mécanismes qui vont avec se relient à l'esprit du jeu (on s'offre des cadeaux que l'on peut refuser : vous avez déjà vu ça dans "Toc Toc Toc" et "Animalia").
La seule idée de la ceinture, qui est très bien pensée, montre à quel point les idées étaient là.
Mais si les intentions étaient louables, le thème bien rendu et très sympa, le jeu en lui même n'est pas transcendant.
Un peu de guess par ci, un peu de tactique par là, le tout matiné de hasard.
Et ça peu s'éterniser... surtout sur la fin, qui n'en finit pas.
La note peu paraitre dure mais il s'agit bien de celle ressentie par les personnes y ayant joué et sur ce type là de jeu, on ne peut pas dire que la profondeur viendra sauver le manque de fun.
Au final, si les idées et le ramage est meilleur, je lui préfère même un jeu comme "taverne de la licorne" ...
La petite boîte ne paye pas de mine mais quel trésor à l'intérieur!
Les illustrations entre Astérix et Mister Magoo peuvent surprendre mais rendent bien l'image farfelue d'un banquet de dégénérés épicuriens et bois-sans-soif. A voir les yeux de Caligula on se demande si c'est le vin qu'il ingurgite ou la joie de voir tant de monde autour de la table qui le ravit autant.
Car Caligula aime ses hôtes et ne se doute pas une seule seconde que la plupart ne peut absolument pas le voir en sauce.
Le matériel est simple, bon marché, et le choix des couleurs est approprié.
Les règles (disponibles en français) sont vite ingérées et la partie est facile à mettre en place.
Le bluff est au rendez-vous et la prise de risque est jubilatoire quand une bonne carte que l'on fait tourner est refusée par tout le monde et qu'elle vous revient de droit avec celle que vous avez choisi précédemment!
La tronche des convives est à prendre en photo surtout quand ils comprennent que c'est encore à vous de jouer!
Caligula a un rôle difficile car comme dans Wanted tout le monde sait qui c'est. Ceci dit, et c'est là une des grandes forces du jeu, tout le monde ne veut pas voir Caligula mourir dans d'atroces souffrances.
Ainsi les enjeux de certains personnages sont de se goinfrer comme des vulgaires gorets ou d'agrémenter leur existence de présents somptueux.
Le fait de piocher des personnages et d'en laisser d'autres de côté permet de proposer des parties sans cesse différentes.
Les privilèges ainsi que les cartes spéciales ont des effets dévastateurs, n'étant pas nombreux ils laissent le champ libre au joueur pour établir sa stratégie de bluff sans trop s'appuyer sur les pouvoirs spéciaux.
Vicieux, il est possible en fonction des cartes mises à disposition, de choisir ce qui ne correspond pas à votre personnage et de faire croire que vous êtes ceci au lieu de cela à vos adversaires, et ce, uniquement parce qu'aucune ne vous intéressait ou parce que vous pensez que ça pourrait intéresser quelqu'un d'autre! ça va chercher loin! et c'est vraiment génial!
Ni trop long, ni trop court, et en fonction des conditions de victoire, quand un joueur voit son personnage mourir, il reste dans la partie en piochant un autre protagoniste.
Un jeu subtil, à la thématique décalée et agréable à jouer, Bacchus Banquet est une bonne surprise. Comme disait Paracelse "c'est la dose qui fait le poison"...il ne vous reste plus qu'à vous faire exploser la panse!
Jeu sans prétention qui emprunte aux mécaniques du bluff et de l'objectif secret, on devine assez vite qui est qui selon les choix semi-cachés de chaque convive: entre choisir une dague ou une écrevisse, il y a un monde quand même!! Parmi les 7 cartes qui constituent la pioche visible du banquet, le moment le plus jubilatoire est quand apparaissent les fioles de poison: circulent-elles ou ont-elles été défaussées en secret? Horrible!
Le seul inconvénient mineur: un joueur qui ne prend pas la carte cachée qu'on lui propose ne devient pas premier joueur, et ainsi il peut rester longtemps à subir sans jouer.Pour pallier à celà, très simple, changer de premier joueur (le donneur) à chaque tour.
Bon petit jeu!