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Description de la communauté
La Bataille version on s'tape sur les mains
La Bataille, c’est lassant ? Normal, il faut rajouter le piment !
Vulè a botte piena è a moglie briaca
La Bataille corse, au départ, c’est comme la Bataille. On prend un jeu de cartes classiques (ou deux jeux à beaucoup de joueurs ou pour que la partie dure longtemps). On garde toutes les cartes, même les joker, soit les 54 (ou les 108). On distribue le paquet entier équitablement à tous les joueurs (si un joueur reçoit une carte de plus que les autres, ça n’est pas très grave). Les joueurs prennent leurs cartes en main face cachée.
Le principe de jeu est similaire à la Bataille : chacun leur tour, dans le sens des aiguilles d’une montre, les joueurs retournent la carte située en haut de leur main, et ce sans la regarder avant de la poser. Le mouvement doit donc être effectué vers l’extérieur. Les cartes ainsi jouées son posées face visible en tas au centre de la table.
Ben alors, c’est une Bataille normale?
Que nenni ! C’est ici qu’arrivent les changements. En premier lieu : les cartes n’ont pas de valeur spécifique. C’est à dire que le 10 n’est pas plus fort que le 5 qui n’est pas plus fort que le 2.
Alors comment ça se passe ? Les joueurs jouent leur carte et ça continue jusqu’à ce qu’un joueur joue une figure. Exemple : le premier joueur joue un 4, le deuxième un 9, le troisième un 7, retour au premier qui met un 6 – jusque-là, rien ne se passe : il s’agit de chaussettes – et arrive une dame du deuxième joueur. Ici, la bataille réelle commence. Lorsqu’une figure est jouée par un joueur, le joueur successif a un certain nombre de tentatives pour jouer lui-meme une figure. S’il y parvient, c’est alors au tour du joueur suivant de mettre une figure et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’un joueur n’y arrive pas et ne pose que des chaussettes. Lorsqu’un joueur échoue, c’est le joueur précédent qui empoche toutes les cartes sur la table.
Tentatives autorisées
Lorsqu’un joueur joue une figure, le joueur successif a un certains nombres de tentatives pour jouer une figure. Combien ? Cela dépend de la figure jouée.
- Joker : 5 tentatives
- As : 4 tentatives
- Roi : 3 tentatives
- Dame : 2 tentatives
- Valet : 1 tentative
Le valet est donc la carte la plus forte du jeu.
Reprenons l’exemple de tout à l’heure : le deuxième joueur venait de jouer une dame. Le troisième joueur met un 8. Deuxième tentative : un Joker. C’est bon. Le tour passe au premier joueur qui a 5 tentatives : 7 – 6 – Valet. C’est bon. Le tour revient au deuxième joueur qui n’a qu’une seule tentative : 3. Échec. Toutes les cartes jouées sont gagnées par le premier joueur. Il prend les cartes, les placent sous sa pile de jeu toujours face cachée. Puis il lance la première carte de sa main. Un nouveau tour de jeu commence.
Qui c’est qui gagne ?
Comme dans Highlander, il ne peut en rester qu’un. Celui qui ramasse toutes les cartes gagne la partie.
Mais alors, c’est pas très fun comme jeu ?
L'aspect amusant de la Bataille corse arrive maintenant. Lorsque deux cartes de même valeur sont jouées à la suite (deux 8, deux valets, deux as, etc.) les joueurs peuvent taper sur le tas de cartes. Le plus rapide empoche ce même tas et l’on passe à un nouveau tour à partir du vainqueur.
La situtation de "tape" peut se produire lors de deux situations :
- un joueur pose une carte, le suivant pose une carte de même valeur
- un joueur pose une figure, le joueur suivant, lors de ses tentatives pour poser une autre figure, pose successivement deux cartes de même valeur
Aïe ma main
Effectivement, en général, ça finit par taper de plus en plus fort. Comme ça, si on ne gagne pas les cartes, au moins on éclate les mains de ses adversaires. Mais c’est bon pour la circulation sanguine il paraît...
Erreur
Si un joueur tape en se trompant (il croit avoir vu deux cartes identiques se suivre et ça n’est pas le cas), ce même joueur pose sur la table devant lui, face cachée, les deux premières cartes de son paquet. Il s’agit d’une pénalité. Le jeu reprend son tour normal. Le joueur qui gagne ce tour de jeu, empoche en même temps que les cartes sur la table, les deux cartes de pénalité.
Fin sur une figure
Imaginons le cas où le premier joueur mette un roi. Le joueur successif a donc 3 tentatives, or il ne lui reste en main qu’une carte qui s’avère être une chaussette. Toutes les tentatives doivent être jouées ! De ce fait, il va aller piocher (sauf la dernière carte) dans le paquet du joueur précédent.
Dans notre exemple, s’il tire deux autres chaussettes, il est sorti du jeu. S’il tire en revanche une figure, il a de la chance et le jeu continue.
Reprenons l’exemple depuis le début, le premier joueur pose une chaussette, le joueur successif joue sa dernière carte, également une chaussette : ce joueur est sorti du jeu.
L’Histoire sans fin
L’avantage de la Bataille corse est que les joueurs qui n’ont pas de cartes ne sont pas inactifs ou éliminés pour autant. Ainsi, les joueurs sortis, tout comme les joueurs arrivés en cours de jeu, peuvent (re)rentrer dans la partie. Comment ? En étant le plus rapide à taper, lorsque deux cartes de même valeur viennent d’être jouées !