"Beowulf" n'est pas un héros de légende de par chez nous, donc il est difficile de s'identifier aux 36 étapes de sont épopées qui sont retranscrites ici. Heureusement, c'est le maitre Knizia qui s'y est collé, donc le jeu regorge d'autres qualités qu'un thème fort.
Le jeu ressemble grandement à un jeu de l'oie, avec ses cases qui se suivent, et le maitre allemand a rajouté sur chacune de ces cases des challenges à base d'enchères différentes qui rendent le jeu assez vivant. Nous avons des enchères simultanées ou inflationnistes (à la Camelot) ainsi qu'un système de prise de risque qui pourra être assimilé à l'introduction d'éléments purement chaotiques dans le jeu (ce qui est vrai mais pas seulement). On peut faire confiance à l'auteur pour équilibrer ce genre de jeu, et la maitrise du hasard et des risques semblent être au centre des mécanismes du jeu. La notion de prise de risque (c'est à dire je tente un truc et si je rate je suis puni par un dégât) reste difficile a évaluer puisqu’elle est influencé par le contexte. Il faut juste ne pas tenter trop sa chance pour ne pas rentrer dans la loi des grand nombre, et avoir les moyens d'assumer ses échecs. Aussi, il faut arriver a évaluer les valeurs relatives des possibilités offertes lors de chaque séquence pour essayer dans la mesure du possible de prendre les décisions les plus rémunératrices (contextuellement toujours). Bon, je viens de relire ma phrase, qui laisse clairement entendre qu’il s’agit d’un jeu de mathématicien évaluateur, mais il faut savoir qu’il est clairement possible de jouer olfactivement à ce jeu sans nécessairement se prendre des tôles.
La matériel est original au niveau du plateau (en angle droit), les illustrations ont été faites par le même gars de FFG qui à fait celles de Seigneur des anneaux coopératif. Je les trouve personnellement un peu vieillottes.
Au final, ce jeu est sympathique par sa succession de petites enchères, moyennement original, bien équilibré, simple et pas trop long (moins de deux heures). Le thème présent mais auquel je n'ai pas adhéré laisse quand même transpirer plus de chaleur qui certains jeux kniziens ou le thème est carrément artificiel. A essayer pour les adeptes de l'auteur et les gens qui aiment décortiquer les mécanismes des jeux.
Jeux d'enchères avec prise de risque. Seul le thème est ce qui fait que je ne vais pas acheter ce jeu. Ma famille ne trouve pas fantastique le fantastique.
Peu de concepteurs de jeu parviennent à recycler des concepts avec suffisamment de changement pour que les joueurs ne se sentent pas floués.
Knizia fait partie de cette élite car avec Beowulf il nous présente un jeu utilisant le même système de symbole que dans le Seigneur des Anneaux coopération mais en proposant un jeu individuel durant lequel les défis devront être relevés par un mélange de gestion de main de cartes et d'enchères !
Les parties sont très bien rythmées et d'une durée tout à fait adaptée à ce genre de jeu.
Si on ajoute à cela, la production de FFG qui est, comme à son habitude, exceptionnelle on obtient un très bon jeu.
Peut être peut-on dire que le thème est un peu artificiel mais franchement on a déjà vu pire dans le genre.
Passons encore une fois sur l'inanité du thème, car à aucun moment, les joueurs ont l'impression de lutter contre des créatures légendaires ou autres aventures épiques.
Ce jeu est une sucession de petites enchères bien astucieuses sur un parcours de 36 cases symbolisant les points épiques de la vie de Beowulf.
Pour les mécanismes et la tension, rien à dire, le jeu fonctionne. Seule, l'absence de thème lui retire un précieux Pouic pour obtenir la note maximale.
Les joueurs qui apprécient les jeux où la gestion de sa main de cartes, avec des choix stratégiques à prendre, domine le reste des mécanismes devraient adhérer à Beowulf The Legend.
Attention, le jeu n'est pas exempt de hasard et parfois, celui-ci peut inverser des situations acquises mais cela ajoute du piment aux parties et ne laisse aucun joueur en dehors d'une enchère primordiale.
Ce jeu appelle à la prise de risque et je ne peux que vous conseiller de le prendre.
Un autre atout de Beowulf est qu'il donne autant de plaisir à se pratiquer de 2 à 5 joueurs.
L'auteur donne des paramètres, ou des conditions à remplir millimétrées par rapport au nombre de joueurs prenant part à la partie.
En un mot, Beowulf est une grande réussite de Knizia !
Quel plaisir de retrouver Knizia au mieux de sa forme avec ce superbe jeu épique!!! Aidez le courageux héros Beowulf en gérant au mieux votre main de cartes comme dans "Taj Mahal".
Ca tourne à merveille, on ne s'ennuie pas une seconde grâce aux interactions incessantes: une réussite incontestable. Bravo !
D'ordinaire les jeux familiaux m'ennuient à mourir, mais cette fois il s'agit d'un Knizia. Le mécanisme est loin des finesses d'autres titres de l'auteur, la prise de risque et le hasard semblent avoir plus de prise sur l'issue de la partie. Et pourtant on s'amuse au cours de partie suffisamment longues pour ne pas paraître ridicules, et à la chronologie suffisamment bien pensée pour qu'on ne s'ennuie pas. Le "scénario" de Beowulf est son meilleur atout, car pas une enchère qui jalonne le parcours ne ressemble à la précédente. On apprend avec l'expérience à faire de meilleurs choix, tout en découvrant à chaque partie des situations différentes en fonction des tirages de chacun et du nombre d'adversaires. Certainement pas un jeu culte, mais un jeu que je sors avec plaisir.
Contrairement au film, le cast est ici bien choisi: Mr Knizia pour les mécanismes, John Howe pour le décorum. On pourrait trouver le thème un peu absent (surprenant pour un Knizia non? :P) mais on se laisse vite embarquer dans cette succession d'enchères pour le moins fluide, qui décrivent les grandes étapes de Béowulf, ce héros.
Plein de hasard dans ce jeu, mais agréablement géré et la prise de risque, même si elle s'avère parfois frustrante ou répétitive, donne un goût unique au jeu.
S'il fallait retenir un jeu de Knizia pour l'année passée pour moi, c'est bien celui-là et pas la tour de Babel, Palazzo ou encore Tigre et Euphrat, le jeu de cartes (qui en soit est très bien mais inutile quand le jeu de plateau existe déjà). Il a quand même au moins le mérite d'être fun.
Les avis sur ce jeu étaient mitigés depuis le départ. Il est d'ailleurs finalement passé assez inaperçu, c'est à ne rien y comprendre. Un jeu de knizia donc, aux illustrations magnifique de John Howe, il part avec pas mal d'atouts! Le probleme vient peut etre du fait de la confusion avec le seigneur des anneaux, le jeu de collaboration (meme auteur, meme illustrateur) dont il ne partage pourtant pas grand chose. D'où possible déception!
Il faut donc l'appréhender comme un jeu à part et non une suite ou variante ou que sais-je d'autre.
Matériel somptueux, thème très bien rendu (j'insiste sur l'importance de lire l'histoire de beowulf en meme temps! Ne pas le faire ferait passer à coté d'un pan du jeu!), mécanique fluide et agréable, balançant très efficacement entre l'enchère (poing fermé ou ouverte) et le "stop ou encore"! Deux mécaniques qui génèrent en général pas mal d'ambiance, mélangez et on décole!
On est clairement pas en face d'un jeu pour fin stratège, l'aspect cérébral à outrance a été mis de coté au profit d'un jeux convivial, relativement léger, mais très fun!
merlin
un jeu trés sympa à jouer, un gout de "reviens-y" prononcé, les prises de risque ajoutent le piment nécessaire aux parties
pourquoi a t'il été si mal accueilli ? mystère...
reprend agréablement des mécanismes de tadsch mahal et une piste à la sda coopératif qui permet de plannifier son jeu plusieurs coups à l'avance
un poids moyen pour amateurs d'enchères, 1h/1h15 la partie
seul bémol : optimal à 5 joueurs
Beowulf vous offre une aventure sur une route parsemée d'embûches, il faut éviter les blessures et les égratignures tout en prenant de la gloire.
Les épisodes mineurs permettent plus de reconstruire votre main.
Chaque épisode majeur est l'occasion d'obtenir de la gloire mais aussi de se prendre des blessures. Une seule solution pour éviter la catastrophe, être le plus fort lors des enchères.
Rien de bien innovant dans ces enchères mais toujours un plaisir. Votre main est votre meilleure amie dans cette aventure et la gérer au mieux est important. Il vous manque des cartes, pas grave, il suffit de prendre des risques pour en récupérer ou améliorer votre enchère.
Au final, un très bon jeu d'enchères agrémenté d'un matériel impeccable (un plateau en L, c'est original) et une illustration dans le ton.
J'aime le principe et j'y rejoue avec plaisir.