Sévères les gens sur ce coup !
Alors certes si vous jouez à ce jeu avec vos adversaires habituels de Great Western Trail, vous allez être fortement, fortement déçus.
D'ailleurs, ici je vois 10/15 ans, je dirai plutôt 6/10 ans.
Mais le matériel est correct, solide avec des gemmes magnifiques ! Pour le jeu, c'est un jeu de l'oie à peine poussé, mais qui nous aura tiré un sourire ou deux. La gestion des gemmes peut aussi être vu comme une passerelle vers des jeux de gestion plus poussé, peut-être.
Bref, pas un must have, mais un jeu (très) familial correct.
Bilbo n'est clairement pas un jeu de société compliqué ou avec un fonctionnement original. Il repose concrètement sur un jeu de loi classique, avec son chemin unique et sa course frénétique vers la case d'arrivé. Cependant, Bilbo revisite ce style déjà exploité pour lui donner une part un petit plus stratégique. Le jeu reste donc très simple à comprendre et à jouer, ce qui en fait, à mes yeux, un bon jeu pour jouer avec des amis qui ne sont pas ludophiles et qui ne veulent pas de règles trop compliqué.
Pris comme tel, ce jeu est à peine plus avancé qu'un vulgaire jeu de l'oie, et le manque de finition des règles et du matériel se ressent jusque sur le couvercle de la boîte : une illustration de très bonne qualité bousillée par les scripts moches dans tous les sens et le logo Tilsit Kids complètement en décalage avec le reste des couleurs. Clairement, ça part mal.
Pour le positif, commençons par le matériel. On a affaire à des choix intéressants, en particulier les "gemmes" symbolisés par des billes plates multicolores (on a bien l'effet "pierre précieuse"), les illustrations sont dans l'ensemble très réussies, mais on sent que certaines choses ne sont pas abouties : alors que Bilbo a eu droit à sa figurine (en 6 exemplaire !) pour chaque joueur, le Smaug du milieu de plateau, qui repose sur un socle en plastique spécialement conçu pour contenir les billes, n'est lui représenté que par une simple illustration sur carton (la même que sur le couvercle en plus) même pas foutue de tenir droite. Enfin, malgré les illustrations du plateau, des cartes et de la boîte, le design des petits cartons des joueurs et le vilain plastique thermoformé bleu foncé de rangement finissent de donner un aspect cheapos à ce jeu qui eut été très classe sans ça.
On sent que le créateur a dû pas mal revoir son budget (bon on est chez Tilsit, c'est pas la première fois qu'ils nous font le coup de sortir un jeu avec une finition dégueulasse - voir [*Ivanohé* de F. Pacherie](//www.trictrac.net/jeu-de-societe/ivanhoe)). Ça peut paraître stupide, mais une vraie figurine de dragon, même simple, sur cette montagne déjà en 3D, aurait pu avoir suffisamment de classe pour ajouter une étoile de plus à la note générale.
Côté univers Tolkien, pas de soucis, on est en plein dedans, les illustrations et les textes sont tout à fait fidèles à l'esprit des romans, beaucoup plus en tout cas que le système de jeu tout à fait quelconque sur lequel ils sont employés.
Mis à part ça, le jeu est plutôt dans la veine des jeux de l'oie classique, pas franchement réjouissant sur l'ensemble :
\_On avance sur des jets de dés, selon la case on pioche des cartes d'atouts ou d'épreuves, bref, de la chance à 100%.
\_A quelques occasions on peut bien tenter de voler des gemmes à Smaug, mais ça s'avère quasiment infaisable avant le dernier tiers de la partie.
\_Aucune interaction entre les joueurs.
\_Les tests peuvent tous être résolus par une roue à trois possibilités (autant faire un pierre-feuille-ciseaux avec votre voisin, ça sera plus marrant) sauf les épreuves de mémoire et les devinettes (à choix multiple, parce que faudrait quand même pas qu'on réfléchisse trop).
\_Comme déjà dit dans d'autres commentaires, le jeu est rempli de choses à lire et pourtant il s'adresse à des enfants. Compte tenu de la simplicité du jeu, le public cible doit se situer plutôt entre 7 et 10 ans, ou bien être accompagné d'un adulte. Sacrément restreint.
\_Les conséquences d'un échec sont rarement importants ("non, je peux défausser aucune de mes cartes pour réussir automatiquement le test... donc, je perds... une carte ?... ok..." -\_-).
\_On voit assez vite que le plus dur est de se lancer et de récupérer les cartes, donc ici encore, la chance appelle la chance. Si vous avez mal démarré, vous avez des chances que ça continue comme ça longtemps.
\_Enfin, si un des joueurs a atteint les 20 points de puissance et a réussi à attaquer Smaug, vous pouvez arrêter la partie et compter les points, même si les règles disent de continuer jusqu'à épuisement des gemmes : à ce stade, seule une unique carte bien précise du paquet apparaissant pile au moment opportun pourrait changer la donne, mais même pas pour celui qui la pioche, et à condition que la différence ne se compte que sur un ou deux points seulement, et que... bref, stop.
On sent que le jeu a été avant tout conçu pour des enfants, d'où des règles plutôt simples mais aussi un système de jeu sans saveur et comportant une bonne part d'éléments qui auraient pu être facilement améliorés avec un peu plus d'implication et de réflexion. Dommage.
Compte tenu de l'intérêt limité de ce jeu ainsi que sa faible rejouabilité, même si les gens avec qui je l'ai précédemment testé l'ont plutôt apprécié, je vous déconseillerais de l'acheter neuf. Toutefois, à la revente, ce jeu peut en valoir la peine si vous êtes fan de Tolkien et je pourrais même vous conseiller les variantes suivante :
* Avant le début de la partie, si vous êtes familier de l'histoire du Hobbit (enfin si vous avez ne serait-ce que vu les films), prenez le temps de trier les cartes en fonction des zones du plateau (qui correspondent aux différentes parties de l'histoire). Vous vous retrouvez avec des tas allant de 4-5 cartes pour la comté à une douzaine pour les passages les plus détaillés. Placez les tas devant le lieu correspondant. Par la suite, quand un tas est vide, on pioche dans un des tas de cartes non précédemment fini ou, si tous les précédents tas sont vides, dans le suivant. On rentre tout de suite plus dans l'histoire
Autre idée, quand un joueur utilise une carte objet ou allié pour réussir une épreuve, vous pouvez placer cette carte devant la zone où elle a été utilisée, de façon à ce qu'un autre joueur puisse la récupérer au passage au lieu de piocher une autre carte au hasard. Pas forcément plus logique, mais au moins il y a un petit semblant d'interaction.
* Dernière idée, il semble possible de rajouter des éléments perturbateurs sur le chemin assez facilement. Placer des ennemis à battre (tant qu'à faire, à battre par une méthode inédite : vous avez deux dés 6 et un dé 20 à disposition !) sur le trajet peut rajouter de l'intérêt (un peu) à ce qui de toute façon reste un jeu de parcours assez classique. On pourrait même imaginer qu'un joueur joue Smaug et choisisse à chaque tour soit de placer un gobelin sur la route, soit de choisir parmi deux (ou trois) épreuves laquelle va devoir passer le joueur actif.
Ce jeu a été pas mal critiqué du fait de sa simplicité, mais c'est justement pour ça qu'il a du succès à la maison. J'en ai encore fais une partie ce soir avec ma fille de 3 ans et demi (c'est elle qui a réclamé "je veux faire le jeu du dragon") et en plus elle a gagné. Il n'y a pas longtemps on y a joué avec ses cousins et cousines, autour de la tables les âges allaient de 3 ans et demi à 6 ans (je ne me compte pas bien sûr) et ils sont tous resté scotchés sur la partie pendant 1h30. Ce jeu plaît particulièremebnt au plus jeunes par sa simplicité, ainsi que par les billes chinoises de toutes les couleurs qui représentent des gemmes, c'est très concret et ils aiment.
Pour les plus grands, quand on est habitué à des mécaniques plus complexes (c'est pas bien dur à trouver) on en voit très vite la limite, mais parfois on a pas envie de réfléchir, juste de jouer un peu pour déconnecter du reste de la journée et c'est parfait.
De plus le matériel est très joli et les nombreuses références au livre (que de souvenirs...) renforcent l'immersion. Les cartes dons de gandalf et les péripéties peuvent même initier les enfants au mécaniques basiques du jeu de rôle.
Donc un jeu de l'oie amélioré : oui, mais agréable
Je dirai que la limite d'age à 10ans est trompeuses, on imagine un jeu plus développé, mais c'est une bonne façon de faire découvrir des jeux de grand au enfants
C'est un jeu que je sors encore régulièrement avec mes enfants (3/6/9 ans). Le matériel est vraiment somptueux et fait beaucoup pour l'intérêt du jeu auprès du jeune public (montagne surmontée de Smaug, petites gemmes de couleur, feuilles de route/personnage pour les hobbits et un d20 qui donnent l'illusion d'un jeu de rôle comme les grands...).
Se balader dans les régions du livre, récolter les cartes des personnages et objets emblématiques de l'histoire, ça en fait un jeu qui est certes trop limité pour des adultes, mais qui motive bien les jeunes hobbits !
Seul bémol : il faut un adulte ou au minimum un enfant bon lecteur parmi les joueurs (beaucoup de texte sur les cartes, avec extraits du roman), et les défis demandant de répéter "après les avoir entendus une fois" des tirades ou chants de l'histoire, il faut les adapter/être indulgent pour les plus petits.
Mais pour le reste, j'accepte d'y jouer, sans trop m'ennuyer pendant les 30-45 minutes que dure la partie.
Même en me forcant je ne pourrais pas trouver de choses positives a dire sur ce jeu... sauf peut etre que le plateau est sympa
Grande déception et de l'argent carrément mis à la poubelle
Le jeu s'adresse aux pré-ados (moins de 14 ans) et s'inspire du mécanisme du jeu de l'oie.
Le principal reproche que je ferai à ce jeu se situe au niveau des règles, pas très limpides, et le peu d'intérêt des cartes action qui, souvent, ne servent pas à grand chose.
Le gagnant de ce jeu, avec un matériel de bonne qualité, sera le premier à vaincre le Balrog Smaug, grâce à un lancer de dé 20.
Assez bon jeu pour les moins de 14 ans ou les grands enfants.
Bon sang mais quelle idiotie que ce BlH. Ce jeu n'a aucun intérêt. Tout juste bon à être jeté au plus profond du Mordor (ou dans votre poubelle si ça vous parait plus simple).
BlH ne possède aucun mécanisme digne de ce nom. Aucune nouveauté. Aucune stratégie à suivre. On se laisse aller, au gré des évènements. Par politesse, on reste autour du plateau mais on s'ennuie et on n'a qu'une envie : que la partie s'arrête, quitte à perdre. Peu importe. Ou alors avoir l'Anneau. Le Précieux. Et devenir invisible pour s'enfuir. Loin.
En effet, belle boite et beau matériel !
Dès l'ouverture de la boite, on ne regrette pas son achat: figurines de hobbits, gemmes de toutes les couleurs, montagne en relief, illustrations sympa, ...
Mais, aprés la première partie, la déception est bien réelle.
Malgré un thème sympathique, le jeu n'a que peu d'intêret. Le hasard est omniprésent et même les enfants (pour qui est destiné ce jeu) se lassent rapidement.
Bref, 2 uniquement pour le matériel!
C'est un petit jeu de parcours très sympa, avec du joli matos qui ravira les petits et les grands.
C'est d'ailleurs le gros point fort de ce jeu : indéniablement prévu pour les enfants, son thème et son mécanisme de jeu le rendent intéressant aussi pour les plus âgé.
Alors certes, ce n'est pas le jeu du siècle, et ce n'est pas dans ***Bilbo le Hobbit*** que vous aurez à vous creuser la cervelle pour remporter la victoire, mais vous y passerez un agréable moment.
Bref, un petit jeu sympathique, tout particulièrement pour ceux qui veulent faire découvrir aux enfants de leur entourage l'univers du *Seigneur des anneaux*.
Simple à jouer, dans l'esprit du jeu de l'oie !
Un jeu finalement sans grande prétention, à sortir de temps en temps quand il y a du monde !
Le facteur chance y joue un rôle important, et c'est grâce à cela que vous éviterez de vous faire griller comme une merguez!
Un thème séduisant, fidèle à l’univers de Tolkien, un matériel fourni et élégant : voilà les deux seuls points forts de ce jeu, ce qui ne suffit malheureusement pas à faire oublier sa pauvreté ludique.
Le hasard est en effet omniprésent dans ce jeu de parcours qui ne diffère finalement de *Destins* que par son thème et ses quelques énigmes ayant trait au livre éponyme. En clair, le dé décide de tout, le bougre, et il va falloir le lancer beaucoup, beaucoup dans la partie, ce qui tend à rendre le jeu répétitif. Les questions, de difficulté inégale, tournent rapidement en rond; heureusement que les parties sont rapides. Le sentiment ressenti est donc qu'on est porté par l'aventure plutôt qu'on ne la vit. Ce qui est un euphémisme pour dire que je ne m’y amuse pas du tout.
Même pour les plus jeunes, vous trouverez certainement mieux ; dommage, car le thème paraissait prometteur. Et pourtant c'est un Bilbo qui parle !
J'ai testé avec mes enfants.
Dans une gamme "kids", cela me semble normal et je ne m'attendais pas à de grands calculs stratégiques...
Pourtant mes gossent connaissent Bilbo (ben oui... je leur ai lu) et adorent cette histoire.
Le jeu a été sorti trois fois, trois parties commencées, trois parties abandonnées (à table!!!).
Et personne n'a insisté pour s'y remettre. Alors 2 pour le matériel... Tout est dit.
Ce jeu n'a aucun interet et contient des milliers de cartes en allemand, cartes toutes differentes evidemment. Les cartes servent a poser des questions aux joueurs, et pour y repondre deux solutions : soit on a la carte Gandalf qui va bien pour sauver la vie au petit hobbit (carte attribuee au hasard), soit on tire au hasard (1 chance sur 3).
Bref, autant lancer 1d20 pour determiner le vainqueur tout de suite et passer au jeu suivant !
Nous n'avons fait qu'une partie et avons invente cette variante qui ameliore un tout petit peu le jeu :
lorsqu'un joueur tombe sur une Aventure, on lui lit la question mais on ne lui donne pas la liste des cartes qui permettent de reussir. Il a le choix entre jouer une des cartes en sa possession (et s'il a bon, il gagne, s'il a faux, il defausse la carte), ou bien tirer la roue.
dans ce cas, gagne celui qui a la meilleure connaissance de l'univers de Tolkien, ce qui donne quand meme un peu de sens a la partie.
1/5 sans notre variante, 2/5 avec si vous etes un aficionado de Tolkien. sinon, passez votre chemin !
Doté d'un matériel absolument splendide, Bilbo le Hobbit n'en est est pas moins qu'un jeu de l'oie amélioré.
Certe le hasard y est plus modéré que dans son vénérable ancêtre et la quête des gemmes et des cartes d'aide et d'aventures, fait que le joueur qui se précipite aura peu de chance d'aboutir dans la caverne de Smaug.
Les cartes d'aventures sont joliement décrites et l'on retrouve avec plaisir des héros et lieux du roman de Tolkien.
Les parties sont courtes et de ce point de vue au moins, l'ennui n'a pas le temps de s'installer.
Mais le jeu ne concernera que les plus jeunes amateurs du roman à condition qu'ils savent lire bien sûr. Les parents auront beaucoup plus de mal à ressentir le frisson ludique devant ce jeu de l'oie à peine déguisé sous des aspects charmants.
L'imagerie et le matériel sont au rendez-vous, il manque malheureusement la petite touche d'ingéniosité et de malice que l'on peut trouver dans d'autres jeux concernant la même tranche d'âge.
Ma note concerne donc les 10/14 ans tout au plus, les autres: ça ne vous concerne pas.
10 minutes nous a suffit pour arrêter la partie. Nous avons testé cette chose à Essen et malgré notre bonne volonté, nous n'avons pas tenu.
Le jeu nous a semblé franchement bête. C'est destiné à des gosse me direz vous ? Et bien non, car il est bourré de texte qui, de plus, sont inutiles.
Bref, je veux bien le réessayer avec la version française mais ce jeu sent le crime ludique. Le thème était génial mais c'est un échec cuisant.