Ca ressemble visuellement à Samuraï mais c'est plutôt les règles de La traversée du désert... et c'est plutôt sympa comme tout, juste assez complexe pour du familial+.
Tout s'assemble parfaitement bien, les deux phases de placement kniziesque s'achèvent par le même scoring mais avec des points de départ différents, cela amène une narration intéressante et les gagnants de la première manche risquent de se reposer sur leurs lauriers au bénéfice des challengers, bref c'est du travail de vieux pro et les dessins colorés mais discrets ne viennent pas gâcher la fête.
Vous pourrez y jouer avec des enfants de 7 ans ou avec des potes gamers qui y trouveront leur dose minimale de tactique avant de passer à quelque chose de plus gros. Le moment le plus agréable, à mon goût, c'est quand vous regardez chaque île pour voir ce que vous pouvez y faire: il n'y en a que 8 donc on est très très loin de la surcharge cognitive, même si une fin de manche à 4 tend à la crise de surpopulation. Les configs à 2, 3 ou 4 sont très différentes, car l'interaction fluctue et avec elle on migre de la stratégie (à 2) vers la pure tactique de blocage (à 4,). Les 2 approches se valent.
La seule chose qu'on puisse lui reprocher, c'est l'absence d'un petit plus qui le ferait rentrer dans la catégories des jeux géniaux, ce qu'il n'est vraiment pas. Il faudrait sans doute une dernière façon de scorer qui soit un peu plus étrange, peut-être un truc magique, moins mécanique, par exemple via un tirage de cartes spéciales? Bref il manque un peu la cerise sur ce beau gâteau presque trop parfait.
Une belle édition pour du Knizia pur jus, avec décomptes multiples : majorités, collection, route la plus longue... Si vous aimez Samurai, Durch die vuste... Vous retrouverez un univers connu et efficace. A découvrir !
bon, jeu très simple, dans la lignée de "Durch Die Wuste", on y retrouve certains traits
bref gros jeu de blocage
essayer d'être présent sur toutes les îles est essentiel
bien préparer la seconde manche aussi...
que du bon, simple à expliquer, simple à jouer, difficile de gagner :)
il manque juste un petit quelque chose d'original pour avoir une note supérieure...
très agréable...
oulalalala le truc de dingue
derrière une mécanique très simple ce cache un jeu bien tordu et mais aussi bien méchant
une merveille de fluidité dans sa mécanique , vous posez un pion à chaque tour selon quelques règles et obligations très simple pour tenter d'attraper des ressources pour gagner des points mais aussi de vous imposer dans des majorités sur les iles et grossir votre score et bien entendu vos adversaires feront pareils tout en vous bloquant .
une partie ce joue en deux manches la première semble simple mais la deuxième vous fera comprendre qu'il ne faut surtout pas rater votre première manche sinon c'est la gamelle assurée.... je vous laisse découvrir pourquoi niark niark
un jeu facilement jouable avec n'importe qui mais qui vous fera chauffer le cerveau surtout si les joueurs adverses sont méchants
une petite merveille
Les + :
Règles ultra simples
Parties rapides et fluides et pourtant tendues
2 manches (il faut savoir bien placer ses villages pour la seconde manche)
Jeu de connexion, de blocage, de collection et de majorité
Les - :
Jeu abstrait déguisé
Pas évident de « lire » le plateau, les jetons auraient pu être plus petits
Beaucoup de scoring
Donc :
Jeu malin qui reprend un peu de Samurai et de A travers le désert du même auteur
L'intégralité de ma critique est disponible sur VonGuru : <https://vonguru.fr/2018/10/18/blue-lagoon-et-si-vaiana-devenait-un-jeu-de-gestion/>
La filiation entre Blue Lagoon et Kingdomino est évidente, pas tant du point de vue d’une inspiration effective que de leur cohérence éditoriale : à partir d’une mécanique centrale extrêmement simple, les deux jeux dévoilent progressivement une ampleur inattendue à la seule vue des quelques pages de règles, capables en cela de satisfaire aussi bien les enfants que les adultes combinateurs. Knizia n’a cependant pas la perversité discrète de Cathala, de sorte que Blue Lagoon se joue plus franchement, avec le plaisir plus enfantin de briser les lignes adverses et celui, plus adulte, d’optimiser la colonisation des îles et la récupération des ressources en s’implantant fortement partout. Le fait que la salade de points finale prenne en compte autant de paramètres impose ainsi malgré tout une réflexion de tous les instants, bien que tout à fait accessible. Le jeu a ainsi la force d’être aussi bon à deux qu’à quatre parce qu’il se joue différemment selon les configurations. Dans la première, on aura plutôt tendance à jouer mieux que l’autre, dans la deuxième, à jouer contre ses adversaires, à les tracasser sans cesse, chaque point arraché ayant naturellement plus de valeur que quand deux tribus se partagent tout l’archipel. Blue Lagoon parvient ainsi à mêler tout à fait adroitement du Carcassonne et de l’Aventuriers du Rail pour un petit jeu tactique auquel son édition de luxe et son thème rafraîchissant octroient un charme certain.