Je n'ai pas lu le livre mais qu'importe, une nouvelle fois, Reiner Knizia fait preuve d'un sens inné de l'adaptation.
L'univers de Blue Moon City est magique, on se sent lentement plonger dedans. Le matériel est simple, des tuiles de qualité, que ce soient les cristaux ou les écailles de dragons, des dessins splendides et futuristes qui n'en rajoutent pas trop non plus. Les croquis de ces nouveaux palais font rêver ! Il n'est pas nécessaire d'aimer la SF pour adorer ce jeu !
Ce qui ressort dès les premières parties, c'est un juste sentiment d'équilibre entre les différentes possibilités de déplacements, de construction, de prises, d'offrandes offertes par les cartes. Bien sûr, il faut se les approprier mais les peuples ne sont pas nombreux et chacun apporte sa pierre (c'est le cas de le dire !!). Prenez le temps de les connaître, ils vous aideront dans tout ce que vous entreprendrez.
En fait, comme dans tous les Knizia, il faut faire des choix cornéliens, presque des "sacrifices". Surtout au niveau des cartes, vu qu'elles possèdent deux fonctions : pouvoir de construction ou pouvoir spécial, lequel choisir ??!
On n'a qu'une hâte : y rejouer. Peaufiner l'utilisation de ses cartes (nerf de la guerre). Essayer de faire venir les dragons à bon escient. Ne pas s'en aller trop loin de la place du marché. Rester près des tuiles construites afin de bénéficier de leurs nouveaux avantages...
C'est une chouette aventure à tenter, à tout âge, vraiment !