Empilez les boutons !
Les jeux abstraits, c’est bien, mais on peut leur coller une espèce de genre de thème. Comme les Échecs par exemple. C’est abstrait, mais bon, c’est un champ de bataille avec des chevaux, des rois, des reines, des fous, des tours qui se déplacent… Ha oui, tiens, des tours qui se déplacent… Bref, là, le thème du pitch est le suivant :
« 1814- Napoléon Buttonaparte et le Général Ludwig York Von Buttonburg se livrent une guerre sans merci. Une nouvelle bataille est sur le point de commencer. Les armées sont déployées, n’attendant que les ordres pour faire mouvement. Dans les deux états-majors, un même discours:
« Pour vous, Boutons, l’objectif est clair: Etre en première ligne ! »
La bataille peut maintenant commencer, chaque général tentant de tirer le meilleur parti possible des espions infiltrés afin de dominer le champ de bataille final.
La véritable Guerre des Boutons peut maintenant commencer ! »
Voilà, la guuuuuuuerre ! Oui. Avec des boutons. Et ils sont tous dans la boîte, car elle contient :
- 3 gros boutons rouges représentant les troupes de Napoléon Buttonaparte .
- 3 gros boutons noirs représentant les troupes du Général Ludwig York Von Buttonburg.
- 3 gros boutons blancs représentant les espions, agents doubles travaillant au profit des deux armées. - 1 planche d’autocollants à placer au dos des boutons de même couleur.
- 10 petits boutons bleu clair (valeur 1) et 8 petits boutons bleu foncé (valeur 5) matérialisant les points de victoire obtenus à la fin de chaque bataille.
- 1 tuile ronde « champ de bataille » servant aussi d’aide de jeu.
- 2 tuiles carrées «généraux »
- Une règle du jeu
Et donc, qu’est ce qu’on en fait de tout ça ?
On commence par préparer le champ de bataille. Après avoir choisi son camp, on place la tuile champs de bataille au centre de la table et on mélange les 9 gros boutons pour les placer en cercle autour du champ de bataille. On se retrouve donc avec un cercle composé de pions rouge, noir et blanc, différent pour chaque partie. On peut décider de placer les boutons face visible ou pas, c’est purement décoratif. La partie peu commencer.
À son tour, le joueur actif va prendre une pile (un bouton au départ donc) contenant au moins un bouton espion et va l’égrainer sur les autres piles, en déposant un bouton sur chaque autre pile, dans le sens des aiguilles d’une montre. Sachant que s’il y a plus de boutons dans la pile déplacée que de piles qui peuvent recevoir, le dernier égrainage sera total, tous les boutons seront posés sur la dernière pile.
Astuce, si le dernier bouton posé l’est sur un bouton de même couleur, le joueur actif rejoue ! Oui. Combo, enchainement, optimisation, casse-tête !
Oui, mais comment je gagne ?
On procède ainsi jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une seule pile sur la table. Normal, à force d’égrainer, en 8 coups on ne peut plus jouer… La manche prend fin et on compte les points. Chaque bouton à votre couleur va vous rapporter des points en fonction de leur hauteur dans la pile. Pus il est haut, plus il vaut de points. Là, vous vous dites « houla, ça va être pénible de compter ». Mais c’est là qu’entrent en jeu les tuiles carrées «Généraux», ils vous aident à compter les points en les posant le long de la pile…
Bref, vous arrivez à un total, par exemple, 14 points et votre adversaire 12. Le joueur qui gagne la manche gagne la différence (14-12=2) matérialisée par les petits boutons. On recommence une manche et ainsi de suite jusqu’à ce qu’un joueur atteigne 15 points ! Il est alors déclaré « Grand Vainqueur » et il peut faire la fête !