"Byzanz" n'est pas un jeu d'enchères très original, mais son mécanisme est suffisamment simple, fluide et malicieux pour y trouver un plaisir ludique réel, entre joueurs passionnés comme dans un contexte plus familial.
Certes, il ne laisse que peu de part au contrôle, au bluff et à la stratégie. Il s'agit d'abord d'opportunisme au gré des tirages collectifs de cartes. Mais le principe de rééquilibrage entre le gagnant et le perdant d'une enchère dans le choix de récompenses à la suite de l'enchère elle-même (et qui rappelle, parmi d'autres, "Bridge Troll") est bien pensé.
Un jeu un poil long pour sa catégorie, à conseiller à 3 ou 4 joueurs (à 3 joueurs, n'hésitez pas à supprimer 8 cartes au lieu de 4), mais qui se situe en bonne place dans les petits jeux d'enchères de sa catégorie.
Une 1ère partie à 3 joueurs m'avait bien plu. Rapide, un peu tendu, avec ce système plaisant et malin de défausse obligatoire, défausse qui ne sera pas perdue car chaque joueur aura à la fin d'une manche la possibilité de choisir un lot de cartes parmi elle. De quoi équilibrer un peu le jeu.
Mais à 5, ennui mortel !
En effet, une fois une enchère remportée, un joueur ne peut plus enchérir (et donc jouer) jusqu'à ce que tous les joueurs aient à leur emporté une enchère. A 5 joueurs, il y a 5 tours d'enchères pour une manche.
Exemple : Si vous remporter le 1er tour d'une manche, vous devez regarder les autres cogiter et enchérir les tours suivants sans rien pouvoir faire. Pas même réfléchir à la suite. Le temps va vous sembler long, pour un peu que vos adversaires se creusent les méninges entre deux enchères...
Quand la manche se termine, vous pouvez donc choisir, mais en dernier, un lot de cartes parmi celles que vos adversaires vous auront laissées.
j'ai joué avec des joueurs passionnés et ils se sont encore plus ennuyés que moi. Ils ont trouvé le jeu répétitif et interminable. De plus, le thème est si peu présent qu'on n'a remporté des valeurs, jamais des marchandises - y compris dans nos échanges verbaux, d'ailleurs.
Cartes toilées, matériel agréable à manipuler. Je ne suis en revanche pas fan de Doris Matthäus, loin s'en faut.
Un jeu d'enchère moyen, un peu original et qui tourne bien. J'ai joué à 6 et ce n'est peut être pas la meilleure configuration : on ne récupère pas toujours quelque chose au second marché. A essayer avant de l'adopter.
Simple et efficace, ce petit jeu permettra d’initier chacun au principe des enchères.
Il est astucieux (les cartes servent à la fois de valeur pour les mises et pour les points de victoires, d’où le dilemme) mais ne raconte pas vraiment d’histoire, (les manches se répètent sans grand changement des paramètres à prendre en compte), d’où son petit format.
Il remplit donc parfaitement son rôle.
Byzanz est un petit jeu de cartes facile à aborder, simple à jouer et comme toujours, le matériel est soigné. Pourtant, je suis un peu déçu car on ne maitrise pas grand chose et je me suis un peu ennuyé. C'est dit ...
Le jeu fut ramené d'Essen 2008 par un ami et essayé peu après. Les règles sont vite expédiées : on marque des points en posant des combinaisons de trois cartes et on acquiert, aux enchères, des lots de cartes avec celles qui nous sont restées du tour précédent... A peu près. De toute manière, on comprend vite comment ça marche en un tour de jeu.
Conclusion? C'est sympa. On a terminé la partie avec des scores très proches en se demandant s'il y avait vraiment moyen de contrôler / gérer quoi que ce soit ou si c'est ce genre de jeu où il faut jouer au mieux sans se poser trop de question et espérer. Rain Man compterait les cartes, mais tout le monde ne peut pas être le frère de Tom Cruise !