On recommence et on ne reprend pas les mêmes. Avec ce *Campaign Manager 2008*, on reprend le thème qui a fait la renommée de *1960: Kennedy contre Nixon*, et on se bat à nouveau pour être le "President of United states".
Sauf qu'ici, tout est revu, simplifié, et finalement plus abouti. On ne se prend pas la tête avec des points de règles plus ou moins obscurs; on fonce tout droit dès la première partie, mais pas dans le mur.
Concrètement, la bataille ne se fait plus que sur 20 états car le jeu ne considère plus que les états indécis, les "swing states", comme on les appelle, ceux aussi où on joue encore cette musique surannée; enfin presque.
Comme *1960: Kennedy contre Nixon*, les joueurs ont les cartes en main pour forger leur victoire. En début de partie, il faut en sélectionner 15, des cartes donc, parmi 45; ce petit jeu est déjà très sympa en lui-même. Et c'est avec ces 15 cartes qu'on va livrer bataille toute la partie. On a donc intérêt à ce que ce "deck" soit équilibré et efficace. Equilibré, car on intérêt à pouvoir jouer sur les 3 leviers permettant d'emporter les états. Efficace, parce que sinon...
Il sera par exemple aussi bon d'inclure dans ce "deck" quelques cartes qui jouent sur les "demographics" car elles permettent de remporter tous les suffrages d'une partie significative de la population d'un état. Ces cartes son très puissantes mais il n'en faut en abuser, car une fois ces populations acquises, elles deviennent des poids morts.
Comme chez son aîné, on peut gagner les faveurs des médias. C'est pour ça qu'iIl ne faut pas négliger les cartes "Media support" qui sont les seules à avoir un effet permanent; over puissant aussi donc.
D'une durée plus "humaine", 1h15 environ, d'une plus grande limpidité aussi donc, on aura beaucoup plus l'occasion de le sortir que *1960: Kennedy contre Nixon*. La seule chose est que le texte des cartes est en anglais. Ce n'est pas insurmontable pour ceux à qui il reste encore quelques notions, même vagues car ce sont toujours les mêmes termes qui reviennent, mais quand on n' a pas appris...
Si un éditeur avait la bonne idée d'en faire une vf...