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Boîte du jeu : Canterbury

Canterbury

Jeu

Dans Canterbury , 2 à 4 joueurs représentent des Seigneurs Saxons qui sont chargés de la construction de la ville pour en faire une capitale prospère. Les murs et les quartiers en ruine de l'ancienne ville romaine restent comme un guide pour les bâtisseurs saxons. Un vieux puits romain, dans le quartier central, permet au premier groupe de colons de prendre racine dans la ville. Maintenant, les Seigneurs Saxons doivent utiliser les maigres ressources de la ville pour reconstruire les 25 quartiers de Canterbury et fournir des services essentiels à ses citoyens.

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Nombre de joueurs :2 - 4
Age :10 ans et +
Durée de partie :90 min
Langues :Français
Fiche mise à jour le :24/08/2023 07:09:13

    Contenu

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    9,4

    Description de l'éditeur

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    Images & vidéos

      Les avis

      • 10
        update19/08/2020

        Kanterbraü ho ho ! 

        Woa ! Trop la classe ! Je suis le prem's à laisser un avis sur ce jeu ! Comment que j'suis ému !!! Allez ! Pour fêter ça, je lui colle un bon 5/5. Disons que ça les vaut presque. Etayons un peu ! Canterbury est un jeu de placement et de majorité. Jusque là, rien de bien folichon parce des jeux de placement et de majorité on en a des palanquées. Seulement celui là, et bien il est à la fois simple dans ses règles (on exécute une seule action à son tour de jeu parmi trois possibles), et hyper calculatoire dans son déroulement. Il faut en effet réfléchir pas mal, repérer les différentes options qui s'offrent à vous... La pose d'un bâtiment va faire entrer en jeu plusieurs paramètres : des gains de points directs à la pose, et, selon sa taille, il va donner le droit de poser un certain nombre de pions qui vont eux-mêmes offrir la possibilité de pécho des majorités en différents endroits du plateau. Chaque bâtiment va en outre influencer le développement des quartiers adjacents... Déjà là, on commence à entrevoir une profondeur qui ne demande qu'à être explorée... Allez ! Encore une couche ? Et bien on peut aussi améliorer les bâtiments... Bon, graphiquement, je le trouve assez chouette, quoique sobre. Disons que Canterbury est d'une élégante sobriété qui permet de rendre la vision d'ensemble du jeu limpide et saisissable au premier coup d'oeil, ou presque. C'est très agréable de poser ses pions sur ce plateau comportant de jolies nuances de vert. Les sensations ludiques sont excellentes. Ajoutons à cela que la prise en main est assez aisée, que l'on n'attend pas des plombes pour jouer son tour de jeu, parce que je le rappelle : on n'a qu'une action à faire (et elle peut être réalisée très très vite, surtout si cette action ne consiste qu'à prélever des fonds), mais nécessite de se creuser le citron pas mal. Une bonne dose de réactivité sera également demandée car la tension s'accroît au fil de la partie, les scores restant assez serrés jusqu'au bout. Ce n'est que lors des derniers tours que l'écart peut se creuser de manière significative. Enfin, comme dans Lewis & Clark, il n'y a pas ici de notion de tour : on joue alternativement, sans plus se soucier d'être premier ou dernier joueur. Simplement, le fait de construire peut déclencher un décompte. Il faudra ainsi garder un oeil sur cette perspective diabolique qui ne fait qu'ajouter d'avantage de tension ! Franchement une très belle découverte ! Maintenant, on pourra regretter une fin susceptible d'arriver plus rapidement qu'un orage en montagne (la perspective diabolique !), au point que certains joueurs pourront se retrouver le bec dans l'eau sans avoir eu le temps de dépenser les nombreuses piécettes accumulées. Cela pourra créer de la frustration chez certains, ce que je veux bien concevoir. Mais la grande finesse de l'ensemble permet selon moi d'équilibrer tout ça, ou au moins de faire oublier ces menus désagréments. Autour de la table, tous ne partagent pas nécessairement mon enthousiasme immodéré, il faut le reconnaître, même si le jeu plait bien. Personnellement, je lui trouve un charme absolument irrésistible. Canterbury n'est pour l'instant disponible qu'en anglais. Pas grave puisque le plateau ne comporte aucune écriture en dehors des noms des bâtiments (et on sait tous ce qu'est un marketplace, une citadel ou une guild hall, non ?), et il est facile de se procurer les règles françaises (liens sur ce site). Un grand merci d'ailleurs à Jean-Michel Auzias et à sa petite famille pour la traduction ! Je terminerai là dessus ! PS : c'est marrant mais jusqu'à présent, je me méfiais des jeux qui, sur Tric Trac, ne comportaient qu'une seule critique élogieuse. J'avais tendance à me dire "ouaih, c'est sûr, c'est un pote du concepteur du jeu qui a déposé la critique, voire le concepteur lui-même !...". Et bien pour le coup, j'ai été bien eu, et je jure que je ne connais absolument pas Monsieur Parks !
      • 9
        21/10/2015

        CanterCity 

        Du placement de tuiles à multiples contraintes sur fond de majorité.
      • 9
        29/08/2014

        Un excellent jeu de Citybuilding/Majorité 

        Découvert par hasard sur le net, c’est avec grand plaisir que j’ai pu découvrir ce jeu de citybuilding/majorité. Kickstarté en 2013, le jeu vous propose de vous mettre dans la peau de saxons, venu reconstruire la ville de Canterbury, là ou 6 siècles plus tôt, l’empire Romain fît le retrait de ses troupes en Grande Bretagne. Je plateau de jeu est divisé en 25 cases (les quartiers) de 6 cases (les emplacements de bâtiments). Chaque quartiers possèdent des emplacements de Services au nombre de 6 (l’Eau, la Nourriture, la Religion, la Protection, le Commerce et la Culture) correspondant respectivement aux bâtiments qui nous serons proposés à l’achat et à la construction. Le tour de jeu d’un joueur est très simple puisqu’il devra faire une action parmi trois disponibles. Ces actions sont les suivantes : Lever des fonds, Constructions, Taxes et Construction. La première action est permet au joueur de récupérer de l’argent en fonction de la prospérité de la ville. En effet, la ville possède son propre marqueur d’influence (sur la piste de score) et sera avancer dès qu’un joueur fera une construction. Juste en dessous de la piste de score, se trouve une piste qui indiquera la somme que pourra prélever le joueur faisant cette action. Cette somme est augmentée de 1 pièce saxonne tous les dix points de prospérité de la ville. La deuxième action possible est l’action de construction, où le joueur pourra construire jusqu’ à deux bâtiments en même temps, s’il peut payer bien entendu. Chaque bâtiment possède son prix de construction, le nombre de points de prospérité qui seront attribué au joueur et ceux qui seront attribué à la ville ainsi que le type de service que produit le bâtiment. Par ailleurs, il y a trois types de bâtiments : les petits (qui ne prennent qu’une seule case dans un quartier), les moyens (qui prennent deux cases dans un quartier), et les grands qui prennent quatre cases dans un quartier). La petite subtilité vient du fait que les bâtiments ne peuvent être construit que si les services demandés auparavant son existant. Je m’explique : L’ordre des services est le suivant, Eau-Nourriture-Religion-Protection-Commerce et Culture. Si un joueur souhaite construire une Chapelle (petit bâtiment religieux), il faudra que dans ce même quartier, les services d’Eau et de Nourriture soient présents. Chaque fois qu’un joueur construit un bâtiment dans un quartier, ce dernier place un cube de sa couleur sur le service concerné par ce bâtiment (J’y reviendrais plus tard). Comme les bâtiments sont de trois types, les grands bâtiments sont plus puissants que les moyens, qui sont plus puissants que les petits. Je viens d’expliquer qu’avec un petit bâtiment, le joueur place un cube de sa couleur sur le service concerné par ce bâtiment. Mais si un joueur construit un bâtiment moyen, il placera forcément un marqueur de sa couleur dans le quartier concerné MAIS aussi dans les quartiers adjacent, et ce, même si les services requit n’y sont pas ! La dernière action est la possibilité de prélever la moitié des fonds de la ville et de construire UN bâtiment. Mais alors, à quoi sert toutes ces prises de majorité dans chaque quartier me direz-vous ? Et bien chaque fois que le marqueur de prospérité de la ville dépasse les 100 pts, il y aura un décompte dans chaque quartier. Le joueur majoritaire gagnera un nombre de points égaux aux nombre de cases recouvertes par les bâtiments de ce même quartier, et le second joueur, la moité des points du joueur majoritaire. Lorsque le compteur de prospérité de la ville atteint 300 pts, c’est la fin de partie et un décompte final à lieu. Mon avis sur jeu est plutôt positif. Pas vraiment attiré par les jeux de majorité à la base, j’avoue que celui-ci est vraiment bien ! C’est un jeu où le tour de jeu est très simple (choix d’une seule action) mais où cette action sera à choisir judicieusement pour permettre de prendre des majorités dans les quartiers, mais aussi à ne pas trop être dans le même tempo que les autres joueurs. Si arrivé à 300pts de prospérité de la ville semble long, ne vous y fier pas car dès que les joueurs commenceront à construire des bâtiments moyen, le score progresse de 10 en 10 pour aller jusqu’à 30 pts avec les plus grand bâtiments. Après deux parties, j’ai pu constater que les scores, même s’ils sont importants, sont très serrés et se joue à très peu. Je dois en revanche avouer que Canterbury ne révolutionne en rien le jeu de majorité, mais je trouve qu’il arrive à se démarquer par des mécanismes bien imbriqués (j’adore le système de trésorerie de la ville), et par sa simplicité qui font de ce jeu une réelle surprise, même si certains le trouverons très calculatoire, et froid.

      publications

      autres sujets

      des avis sur Canterbury?des avis sur Canterbury?
      Une très bonne surprise pour moi aussi. Un jeu assez simple à expliquer mais plus difficile à maîtriser. Beaucoup d'interactions entre les joueurs. Un des rares jeux que j'ai gardé d'essen.(avec concordia, Bruges, Bruxelles et russian railroad).

      Kenran

      17/07/2014