Ce bon petit jeu de parcours d'Alex Randolph est plutôt futé.
Moins on avance vite, plus on a de chance de gagner. Un peu paradoxal pour un jeu de parcours mais c'est ce contre-pied qui confère tout son charme à Caramba.
La qualité du matériel est indéniable et même étonnante pour un jeu de ce calibre.
Sans être une révélation, Caramba remplit bien sa fonction de petit jeu de course et de coups pendables fort sympathiques.
Caramba est cependant assez répétitif et une course suffira à vous rassasier.
Si le jeu possède un matériel de bonne qualité, les mécanismes ont de quoi attirer de nombreux joueurs.
L'objectif du jeu est d'être le dernier à parvenir à la mine d'argent pour travailler. Pour cela, vous devrez gérer votre argent le mieux possible et avoir un peu de chance dans le tirage des dés.
Les alliances s'avèrent possibles, vous pouvez même tenter de corrompre un joueur de lancer des dés supplémentaires dans la phase de déplacement.
Le seul souci, c'est que le jeu devient assez répétitif d'une partie à l'autre et manque de profondeur.
Ceci étant, ce jeu se révèle assez intéressant et ce quelque soit le nombre de joueurs ( de 2 à 6 joueurs). 4 joueurs me semble le mieux approprié.
Vous pouvez vous laisser tenter par Caramba si vous aimez les jeux de dés simples, rapides et avec un minimum de décision à prendre.
C’est un sacré tour de passe-passe qu’a réussi Alex Randolph. On peut s’étonner au premier abord que cet amateur de jeux abstraits soit l’auteur d’un jeu à dé, et surtout d’un jeu où l’on en jette autant. Pourtant, cet hommage non dissimulé au Lièvre et à la tortue est non seulement très fidèle à son thème : la flemme des mexicains dont l’arrivée à la mine d’argent, symbole du travail, sonne la défaite, mais tendrait également à démontrer qu’un jeu de dés peut être étonnamment tactique. En effet, à jeter tant de dés, le hasard s’équilibre ou du moins ne remet jamais totalement en cause vos savantes stratégies. Sur un jeu de parcours simple, Randolph a créé un jeu amusant et plus malicieux qu’il n’en à l’air. Certes c’est répétitif, comme tous les jeux de parcours, et les possibilités tactiques sont épuisables, comme les mines d’argent. Mais j’ai bien ri et j’ai gagné. Alors…