Le jeu où il faut serrer les bonnes mains pour faire monter sa popularité...
Soyez le candidat le plus populaire en vue des élections présidentielles.
Vous êtes un candidat en vue pour le poste de président(e). Pour renforcer vos chances, il va falloir aller dans le grand bain de la foule avec ses serrages de mains et rencontrer les journalistes.
Toutes et tous ne font pas parti de vos admirateurs, loin de là. Saurez-vous bien vous entourer ou risquerez-vous le craquage en public qui fera dangereusement baisser votre côte de popularité ?
Chaque carte représente un groupe de personnages. En fonction de la femme ou de l'homme politique que vous jouez, il y aura présent, des amis, des personnes neutres et d'autres hostiles.
Tout le monde joue simultanément et tente de choisir au plus vite des cartes qui lui paraissent avantageuses car elles montrent des amis parmi les persos de l'illustration.
Comme chaque carte est différente, il va falloir fouiller un peu.
Derrière la carte se trouve le gain ou la perte de points que la carte implique réellement pour votre favori(e) (pas besoin de compter) mais vous ne le découvrirez qu'une fois la carte posée devant vous.
Les points négatifs sont des points de stress. Si vous cumulez plus de 8 points de stress, vous devez lancer le fameux "Casse-toi Pov'con" qui met fin à la manche.
Il est alors temps de passer aux comptes :
- Vous avez 4 cartes ou plus : 1 point de popularité
- Vous avez réussi à rencontrer 4 journalistes différents : 1 point
- Vous avez 4 étoiles : 1 point
- Celui qui a le plus de cartes : 1 point
- Vous avez craqué le premier : -1
Le jeu prend fin quand :
- un joueur atteint le score maximum de popularité
- Un joueur atteint le score minimum
- C'est la quatrième manche
Contenu :
- 6 cartes Candidat recto/verso
- 40 cartes Bain de Foule
- 2 cartes Côte de Popularité
- 6 jetons Candidat
- 3 cartes règle
Rhaaaaaaaa les bains de foule des politiques, la foire de Paris et son balet de présidentiables venus parader , manger du saucisson et poser devant les journalistes.
Quelle idée saugrenue d'essayer de nous faire revivre ce manège médiatique avec des cartes ... mais quelle réussite thématique et ludique !!
Ludovic Maublanc n'est pas n'importe qui et sous des allures un peu "jungle speed déguisé" se cache une mécanique ludique que je trouve très originale et très immersive.
Dans un bain de foule (représentée par des cartes éparpillés sur la table) , selon votre penchant politique, il va falloir serrer le plus de mains possible (avoir au moins 4 cartes donne 1 point et en avoir le plus , 1 point supplémentaire) mais surtout celles des électeurs que l'on apprécie (cela donnera des étoiles et en avoir 4 fait grimper d'1 point dans les sondages) tout en paradant devant les journalistes (il faut avoir les 4 journalistes différents et hop! encore 1 point).
Mais attention!! Surtout , surtout (pas nourir mogwaï après minuit...non ça c'est autre chose) ne pas serrer les mauvaises mains ! Malheureux Nicolas qui se retrouve avec des professeurs et des bobos !
Dans ce cas le Stress monte petit à petit (représenté par des points de stress)et passé un seuil fatidique le candidat explose et lâche la fameuse phrase mettant fin à la manche et lui faisant perdre 1 point dans les sondages.
Ce jeu arrive à nous faire vivre tout ça avec seulement des cartes et un système très ingénieux de comptage qui le hisse dans le top des jeux d'ambiance malin/crétin/malin (nouvelle catégorie!)
J'y ai joué avec des non-joueurs avec qui on se chambrait souvent sur nos goûts politiques et en plus de passer un excellent moment à rire , ils ont trouvé que la production ludique de maintenant était très inventive (dixit eux-même).
Pari à nouveau réussi pour Cocktail-Games.
Reste à inventer une variante DSK puisqu'il figure dans les cartes et surtout une variante Chirac , le mec le plus à l'aise pour serrer des pognes de tous les mecs à l'aise pour serrer des pognes : "You want me to go back to my plane? That's what you want? ... Bonjour !... Bonjour !"
Ce jeu ne fait que surfer sur une phrase médiatique ultra-connue et constitue selon moi la principale raison de sa vente, sinon, sans cette fameuse citation, ce jeu n'aurait même pas eu de raison d'exister et ne se serait sûrement pas vendu. On joue au mieux 1 à 2 fois à ce jeu et au revoir, il finit au placard. Si on aime les jeux de rapidité et d'observation, on trouve facilement beaucoup mieux dans les grands classiques, ce jeu n'apportant strictement rien de plus.
Un genre de "Où est Charlie" revisité en patates, de base je suis fan de l'idée. Il faut dire que le style de Martin Vidberg s'y prête plutôt bien.
Un gros fouillis de carte au milieu, chacun ses objectifs, en terme de personnages à récupérer, ou au contraire à éviter. Entre vitesse et fébrilité, ça marche plutôt bien ! Et puis, le système permettant de visualiser instantanément ses points est bienvenu.
Alors c'est sûr, on n'enchaînera pas les parties, tout ça devenant vite répétitif. Mais une fois de temps en temps, ça reste bien sympa.
Et concernant le thème, ou plutôt le contexte, certes le jeu est lié à un évènement bien précis, ponctuel, à savoir la campagne électorale de 2012. C'est le but, évidemment. Pourtant, contrairement à d'autres "produits dérivés" du genre, il s'en affranchit plutôt bien. Et je pense que c'est dû autant aux règles qu'à la manière dont l'évènement en question est traité dans le jeu. Présent, sans être omniprésent.
Les jeux de rapidité et d'observation, ça n'a jamais vraiment été mon truc. Mais ici, les dessins de M. Vidberg rendent l'exercice aussi drôle et sympathique qu'espéré. Si le jeu a un thème très particulier, il ne sort vraiment que lors de circonstances particulières, mais permet toujours une bonne tranche de rire (et de souvent de mauvaise foi aussi !).
**En bref : *une idée de cadeau marrante (et petit prix) pour un fan de politique, ou un super jeu pour désamorcer une discussion un peu trop houleuse entre partisans de différents bords***
Vous avez prévu une soirée jeu et vous avez trois minutes à tuer en attendant les autres convives ? Vous vous êtes toujours senti l'âme d'un Robert Hue ou d'un Jack Beauregard ? Alors ce jeu est fait pour vous. Mêlant rapidité et visibilité du jeu, parfois contestation et, si mains rapide il y a, parfois quelques petites déchirures sur des cartes en voulant les prendre trop vite, mais le tout dans une bonne ambiance loin d'un Jungle Speed ou d'un Bazar Bizarre.
Petit jeu Cocktail Games à posséder et qui, malgré la thématique, saura persister quelque temps.
Un bon petit jeu, avec des illustrations sympathique, quand on y joue une vrai foule de cartes sur la table où l'on s’excite à chercher nos journaliste ! j'aime beaucoup
Et la touche d'humour donne le méga plus de ce petit jeu.
Seul bémol qui fait aussi de ce jeu une merveille, et qu'il est plus dur de sortir maintenant qu'au mandat dernier et ce qui sera pire dans quelques années un peu dommage, mais d'un autre coté c'est tout le charme de ce petit jeu !
Bravo aux deux auteurs, qui en mettant leur talents ensemble ont donnée une petite merveille ! surtout du 16 mai 2007 au 15 mai 2012.
Est-ce meilleur avec un bon gros saucisson et une odeur de fumier?
**Prix**: Dans la gamme.
**Matériel**: Des cartes, des petits jetons. Le salon de l’agriculture n’est pas fourni dans la boîte mais vous pouvez tout à fait décider d’y aller pour jouer.
**Règles**: L’idée de départ est bonne et le thème est bien rendu. Malheureusement ce jeu n’a pas un goût de « reviens-y ». Je préfère aller me chercher un « Ou est Charlie ? ». Dommage.
**Difficulté**: Très simples, c’est propre à un Cocktail Games typique.
**Durée**: Moins d’un quart d’heure.
**Rejouabilité**: Assez pauvre.
**En résumé** Casse-toi pov’ con ! peut intriguer et fait sourire. Hélas c’est plus un petit jeu que l’on sort une fois par faire genre avec ses amis qui ne le connaissent pas. Après bon, il reste à prendre la poussière. D’autant plus que dans quelques temps le jeu aura perdu d’un autre intérêt: celui de coller à l’actualité du moment évidemment.
Je suis pas retenu :(
De toute façon, c'est toujours pareil les cocktails d'or :
1) Une liste de jeux sans catégorie;
2) Une divulgation des nominés à peine deux petites semaines avant l'annonce des résultats;
3) Toujours le même jury...
;)
Nul.
Mais de toute façon je n'achète pas CG.
Des jeux à boire on en a tous sans doute fait et je n'étais pas le dernier, mais si ça entre dans une ligne éditoriale c'est juste laid.
Emlyn dit:
Ceci dit, en tant que belge, je suis un peu surpris de l'apparente dépendance que semble manifester le milieu associatif français vis-à-vis des subventions publiques.
Est-ce tellement inimaginable de monter une manifestation qui soit économiquement viable sans devoir compter sur l'intervention financière de la mairie / du conseil général / du département ou autre ?
La subvention en cause pour le festival Ludimania est, semble t'il, de moins de 4.000 Euros. Une broutille pour une manifestation qui attire plus de 3.000 personnes.
Plutôt que de devoir s'aplatir devant Monsieur le Maire, est-il à ce point impensable que les organisateurs dénichent des sponsors pour un montant équivalent et ainsi sauvegardent leur indépendance ?
J'ai cru comprendre que l'entrée du festival était gratuite. Cette gratuité part sans doute d'un bon sentiment mais est-ce bien raisonnable ? La fréquentation chuterait-elle de manière significative si on demandait à chaque visiteur un droit d'entrée symbolique de 1 ou 2 Euros (et avec 3000 visiteurs on atteindrait rapidement le montant de la subvention litigieuse).
Pour ma part j'ai déjà été actifs dans différentes structures associatives (club de jeux de rôle et club de jeux de plateaux) où j'ai pu participer l'organisation de différentes manifestations (tournoi de wargame, bourse de jeux d'occasion, jeu de rôle grandeur nature,...). Jamais l'idée de faire appel à une subvention publique que nous a effleuré l'esprit et je crois d'ailleurs qu'on nous aurait ri au nez si on en avait fait la demande officielle. Tout au plus avons nous pu compter sur la mise à disposition gratuite de locaux (et encore, pas toujours). Alors pourquoi une telle chose semble si difficile en France ?
Participant ou ayant participe a l'organisation de differentes manifestations ludiques dont le festival terminus ludi (a Rennes debut fevrier 2012 -pub) ou la fete du jeu ou des GN etc je me permets de donner mon point de vue sur le sujet.
un tournoi de jeu c'est une salle et des joueurs deja convaincus prets a participer un peu financierement donc ca coute peu sauf si c'est une etape du pro tour magic Si en plus tu as la salle gratuite, mais on reviendra sur ce point.
un GN c'est un lieu et des joueurs deja convaincus prets a participer beaucoup plus financierement donc ca coute peu voire rien sauf du temps. Faut juste pas tomber sur un maire qui a vu la Mireille quand tu demandes l'autorisation pour la foret domaniale.
une fete du jeu, ca depend de la ville ou tu l'organises : dans un ptit patelin, en general ca coute rien, la mairie ou autre te prete un lieu et hop quelques assos et c'est parti ; dans une ville plus grande genre Rennes, la ville s'investit et nous prete une place entiere avec de l'electricite, des tentes, des tables et des chaises et du gardiennage parceque tout le weekend etc et la ca chiffre a plusieurs milliers d'euros d'ou la necessite de subventions parce que meme avec des sponsors c'est pas possible d'avoir une telle somme.
un festival de jeu genre terminus ludi, pareil meme si on essaye de baisser les couts au max et qu'on a des sponsors etc sans les subventions et les partenariats pour les salles de Francisco Ferrer (le lieu du festival a Rennes) c'est meme pas la peine d'essayer. Et dans l'equipe, il y a des gens qui maitrisent, que ce soit orga, compta ou reseau pour etablir les connections avec les differents partenaires.
C'est simple, a moins d'avoir un gros partenaire financier qui est pret a investir financierement, c'est obligatoirement pouvoirs publics + subvention.
Bien sur, ceci dans le cas ou tu veux que le festival soit gratuit pour le public, apres faire payer pourquoi pas mais je pense que c'est un peu premature pour la France et surtout ca se rapproche plutot des conventions ou le public est deja acquis, ca arrivera certainement comme pour la bd avec les festivals qui eux sont payants genre quai des bulles ou angouleme.
Je reviens sur la disponibilite des salles, suivant la ville c'est sans probleme ou mission impossible et hors de prix. A Rennes par exemple, il y a un fort tissu associatif et peu de lieux par rapport a la demande donc c'est chaud.
A
La télé s'invite puis il y a des pressions, alors l'organisateur fait marche arrière.
C'est une forme de censure, l'organisateur trop bien intentionné arrive au résultat inverse de ce qui était recherché...
Franchement, v'la le pov' chou d'organisateur qui "cede face aux pressions". Non mais vous vivez chez les bisounours? Un organisateur, ça en encaisse bien d'autres, allez. C'est par pour ça qu'il faut dire "amen" a tout.
Ici, l'organisateur a voulu profiter du buzz et a jugé qu'il risquait de se bruler les doigts (mais en même temps, c'est son métier, hein, de gérer ces différentes sensibilitées) et décidé de ne pas prendre le moindre risque.
Parce que, franchement, parler de "pressions de la mairie" la menace verbale de dégager les subventions... les éditeurs de jeux, voisins de la manif, associations pour les bonnes moeurs, ect. ne sont pas en reste dans ce genre de choses!
Amis trictraciens,
Martin Vidberg lance un concours "Casses toi Pov'Con"
Des boites à gagner
ET SURTOUT LA PLANCHE ORIGINALE DE L'AFFICHE
http://vidberg.blog.lemonde.fr/2011/07/02/concours-des-jeux-et-un-original-a-gagner/
N'oubliez pas Mardi soir la dédicace...
Vous savez pas où c'est à Besac? suivez le plan
http://culturejeux.org/2011/07/04/dedicace-jeu-%C2%AB-casse-toi-pov%E2%80%99con-le-jeu-%C2%BB/