Un petit coop en mode serrage de fesses !
Les joueurs sont au centre, dans le chateau avec murailles et tours bien comme il faut.
Et puis le terrain se remplit petit à petit de monstres (des tokens triangulaires que l'on pivote pour tracer l'évolution de leurs pv, de 1 à 3 donc).
Mais comment on le remplit le terrain ? question pertinente. on prend un token et on jette le dé, pouf je connais maintenant l'arc d'arrivée (6 arcs donc).
Après les monstres progressent tout seul comme des grands, grace à une IA fantastique ! en effet chaque monstre d'un cran à chaque tour (trop fort), ils démarrent dans la forêt, puis monte les zones concentriques (en restant dans leur arc de départ), la zone des archers, puis celle des knights et enfin des swordsman. Après c'est le centre de la cible où en principe on serre les fesses, donc si un monstre avance depuis la zone de proximité (swordsman) il abat un mur, puis la tour puis il se promene à l'intérier et dezingue les tours petit à petit (bon en fait non car il perd un point de vie à chaque fois donc bon, à force il crève).
Et comment je lutte ? avec mes cartes je peux cibler les monstres et leur faire perdre un point de vie (cf pivotement du token), donc chaque carte cible une zone (archer/knight/swordsman) et une couleur (rouge pour les arcs 1 et 2 par exemple).
Donc cela se remplit petit à petit, et les joueurs font le ménage petit à petit.
A cela on ajoute des cartes spéciales (pour reconstruire les murailles, faire des barricades) des super persos (qui tapent sur l'arc de leur choix, et ne sont donc pas limités aux deux de leur couleur), un barbare qui peux faire le ménage dans la zone centrale. De leurs cotés, les envahisseurs embarquent aussi des jetons vicieux que je vous laisse découvrir.
Le coop se fait par la gestion des forces, l'échange des cartes etc.
la vo est aisée à comprendre et le jeu fait son petit effet avec une tension qui grimpe doucement mais surement. Coté difficulté, perso je le trouve corsé (mais c'est possible que l'on soit minable), mais peu importe le plaisir est bien là.