Dernier épisode de la trilogie, ce Century, après le Splendor like et le « pick & delivery », se positionne sur la pose d'ouvrier, en reprenant, postulat de base oblige,, certains éléments des jeux précédents. Plusieurs plateaux vous permettront d'acquérir des ressources, de les transformer (hiérarchie des couleurs : jaune/rouge/vert/marron) tout cela pour acheter des cartes qui donneront des pouvoirs ( réduction de coût/ouvriers supplémentaires/Points de victoire/ressource supplémentaire) et si l'on veut, des tuiles bonus de fin de partie en fonction des symboles présents sur les cartes. Huit achats et le jeu s'arrête.
Si les cartes sont grandes et bien illustrées, le reste du matériel est beaucoup moins enchanteur : thermoformage mal adapté une fois que l'on a dépunché les jetons, plateaux en carton souple et meeples un chouillat minuscules. Les cubes ressources et leur coupelle restent adaptés à leur usage.
Le jeu est léger, il y a bien sûr un peu d'optimisation, le fait que prendre une place déjà occupée permet à l'adversaire de récupérer ses ouvriers plutôt que de passer un tour pour le faire et il faut également observer ce que font les autres pour ne pas se faire souffler la carte désirée sous le nez. Les effets de cartes, s'il sont utiles ne permettent pas de créer l'écart (on aura une réduction, des ouvriers en plus mais tout le monde sera au final logé à la même enseigne), on n'est rarement en difficulté et le jeu, puisqu'il ne se développe pas (le jeu n'est pas exponentiel) reste gentil et répétitif.
Point de feu d'artifice donc pour clôturer cette saga, plutôt un pot d'adieu sympathique mais convenu. Reste à voir si, avec les autres boites, l'ouverture vers de nouveauX mondeS sera plus originale.