Un petit jeu à 2 élu jeu de l'année 1998 en Allemagne.
Qui n'a pas rêvé un jour d'être César ?
Qui n'a pas rêvé un jour d'être Cléopâtre ?
Dans ce jeu de bluff et de manipulation, deux joueurs s'affrontent pour la prise du pouvoir. Pour cela vous devez influencer un maximum de patriciens et les convaincre de se rallier à votre cause durant les différentes élections. Sauf, bien sûr, durant une orgie !
Le matériel
Chaque joueur dispose de 37 cartes Influence numérotées de 1 à 5 dont 2 cartes Philosophe, et de 13 cartes Action/Manipulation disposées en 2 piles bien distinctes. Vous disposez sur la table 21 cartes Praticiens divisées en 5 groupes politiques, ainsi que les 8 cartes Suffrages (dont 3 Orgie). Chaque joueur tire 1 des 6 cartes Bonus.
Comment influencer les praticiens ?
Durant toute la partie, chaque joueur, à tour de rôle à la possibilité de jouer une ou plusieurs cartes en main. Soit une carte Influence face cachée, soit deux cartes Influence faces visibles. Ces cartes Influence sont placées du coté du joueur face au groupe de patriciens qu'il souhaite influencer. L'accumulation de ces cartes sous un groupe vont permettre au joueur de remporter la prochaine élection.
De plus, il peut jouer une carte Action/Manipulation. Cela peut lui permettre d'effectuer des retournements de situation, de détruire une carte ou plusieurs, etc…
Un joueur peut aussi décider de ne pas jouer de cartes ce tour. Si c'est le cas il ne pourra pas retourner une carte Suffrage.
Comment gagner les élections et donc s'approprier les praticiens à sa juste cause ?
Dés qu'un groupe de praticien subit une forte pression des deux joueurs ; 8 cartes Influence sont présentes, une élection a immédiatement lieu.
Dés qu'un joueur a joué une carte et fini son tour, il retourne une carte suffrage qui désigne l'élection d'un groupe de praticien, excepté durant les orgies ! On ne peut pas être partout à la fois.
Les cartes Influence sont retournées pour l'élection. Les joueurs comptent leur Influence respectivement et, bien sûr, celui ayant la plus forte valeur l'emporte et récupère un praticien du groupe. Mais, parce qu'il y a un mais ; et c'est là que la finesse du bluff prend son envol ; le joueur ayant la plus faible valeur peut remporter l'élection s'il avait préalablement placé un philosophe.
Qui gagne la partie ?
À la fin de la partie, chaque joueur compte ses points. 1 par patricien adhérant à sa cause ; 1 point pour la majorité dans un groupe ; 1 point pour l'unanimité d'un groupe ; et 2 points quand le joueur à réussit à obtenir la majorité du groupe désigné par la carte Bonus.
Excellent jeu de cartes parfaitement calibré pour 2 joueurs!
L'idéal est d'y jouer avec une personne du sexe opposé pour rajouter au réalisme. Dans mon cas, je me prends pour César!
Les règles ne sont pas traduites bien clairement mais on trouve des variantes intéressantes sur le net. Le graphisme des cartes est superbe et le suspens dure jusqu'au bout de la partie car les revirements sont fréquents. Certes le hasard est là car le tirage des cartes est assez déterminant. Cependant la tactique est loin d'être absente. Il y a un côté Mémory et le bluff est omniprésent. Le choix de jouer ses cartes face cachées ou découvertes et l'utilisation opportune des cartes manipulations (que l'on peut trier en début de partie pour constituer le deck) entre autres permettent de nombreuses tactiques réjouissantes.
Le principe de la "bataille fermée ou ouverte" en beaucoup, beaucoup mieux.
Dans la série des "découvrons ces vieux de la vieille", je partais à l'aventure un peu crispé cette fois-ci car les avis semblent assez partagés. Bien me pris de tenter l'investissement - fort modeste - de l'occasion car, si le jeu a un poil vieillit et les règles sont parfois floues (on trouve de meilleures trad' en ligne), le face a face s'avère plaisant, tendu et assez calculatoire. Même si les cartes M ajoutent du chaos à un jeu de cartes qui, par essence, fait déjà la part belle au tirage, la gestion de main est intéressante. Agréablement surpris.
L'idée de départ est très bonne et colle bien au thème, même si César et Cléopâtre ne se sont jamais vraiment affrontés pour le Sénat. Les cartes sont belles et leur format est original. Cependant on a une nette impression de jeu inachevé. Les règles en français sont erronées concernant le nombre de cartes à jouer par tour (ce que j'ai compris après de nombreuses parties frustrantes) ; il y a trop de cartes orgies (je ne garde que celle qui invite à remélanger le paquet). C'est dommage car il y a beaucoup de cartes amusantes comme le philosophe qui apporte son lot de surprises, ou la colère divine qui oblige à défausser toutes cartes posées devant un patricien. A la longue, le jeu devient assez répétitif. La chance est trop présente et les possibilités ne sont pas assez importantes (à l'inverse, par exemple, de "Babel" dans la même collection).
Jeu joli et sympathique même si j'ai trouvé qu'il manquait un peu d'adrénaline. La pose des cartes face cachée et les philosophes qui inversent la façon de scorer sont intéressantes, mais les cartes suffrages manquent singulièrement de variété (pourquoi autant d'orgies ?). Le jeu est toutefois suffisamment interactif pour être agréable à jouer, et ne démérite pas dans cette belle collection de jeux à deux.
Dans ma longue quète des jeux à deux j'ai croisé bcp d'avis dythirambiques sur César&Cléopâtre jusqu'à me convaincre de me le procurer.
Ce n'est pas un choix que je regrette mais malheureusement ce jeu sort peu de son coffre.
Si on s'en tient aux faits, C&C est un bon jeu de pose de cartes avec ce qu'il faut de stratégie et de hasard.
L'affrontement est très crédible quand on joue avec sa copine et que chacun prend le rôle qui lui est réservé.
malheureusement la sauce ne prend pas réellement,il y a un côté trop répétitif et simpliste avec en même temps la gestion de cartes pouvoir aux effets puissants qui compliquent un peu la donne et qui éloignera les joueurs en herbe.
Dans un registre plus fun et moins prise de tête je lui préfère Schotten Totten.
J'y joue surtout parce que je l'ai dans ma ludothéque et que comme je n'y joue pas souvent j'oublie qu'il ne m’enthousiasme pas plus que ca chaque fois.
Sorti en 1998, ce jeu apparait aujourd'hui un peu désuet. Il constitue toutefois selon moi un jeu de qualité pour deux joueurs ou la mémoire est indispensable.
Bon jeu à deux, à jouer en tête à tête avec son épouse ;-)
attention à bien appliquer la bonne règle car il y avait eu une boulette dans la traduction de la règle !
euh j'ai pas la regle sous les yeux mais dans mon souvenir quand on pioche ou pioche soit uniquement des cartes influences, soit uniquement des cartes manipulation pour refaire sa main a 5. En effet au début on a que des influence donc a partir de son second tour de jeu on commence a avoir potentiellement des cartes manipulation.
je l'ai toujours joué ainsi, mais sans la règle sous les yeux je ne suis pas parfaitement sur de mon coup :s
Pour la petite histoire, l'auteur Wolfgang Ludtke est éditeur chez Kosmos. Il a signé très peu de jeux en tant qu'auteur et c'est bien dommage. Un autre de ces jeux, Nimmt lech's, publié à l'origine chez Goldsieber, devrait ressortir chez Kosmos. Et ca, c'est aussi une bonne nouvelle.
[[César et Cléopâtre](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/cesar-et-cleopatre)][[Cœur de Dragon](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/coeur-de-dragon)][[Die Säulen der Erde - Duell der Baumeister](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/die-saulen-der-erde-duell-der-baumeister)]
Un vieux jeu à deux chez Filosofia
En presque deux ans, Filosofia n'avait publié qu'un seul jeu à deux, "Duel des bâtisseurs" , un jeu inspiré des Piliers de la Terre. C'était en juillet 2009. En 2010, il reviennent fort avec deux jeux, presque coup sur coup dans cette gamme, "Coeur de Dragon" en mars et aujourd'hui même avec un des tous premiers jeux de la gamme Kosmos, "César & Cléopâtre" , sorti en 1997 dans sa version allemande. Les Canadiens ont profité de l'occasion pour revoir toutes les illustrations du jeu, y compris celle de la couverture qui a eu droit à une bonne cure de jouvence.
"César & Cléopâtre" est un jeu d'influence politique avec une bonne part de bluff. Les joueurs vont chercher à convaincre un maximum de patriciens de se rallier à leur cause. Pour cela, il vont placer des cartes d'influence à leur tour, jouer des cartes spéciales en attendant un suffrage favorable.
Les 21 patriciens sont répartis en cinq paquets, selon leur type. Ce sont devant ces tas que les joueurs vont, à leur tour, placer des cartes Influence. Ils ont alors le choix entre en poser une face cachée ou deux, face visible. Ils peuvent aussi jouer une de leurs 13 cartes Manipulation qui permet de modifier les équilibres de la partie à son avantage. Il est par exemple possible d'obliger son adversaire à se défausser d'une carte, de regarder sa main, voire même de retirer toutes les cartes (y compris les siennes) d'un groupe de partisans. Bien entendu, elles ne peuvent être jouées qu'une fois mais, en début de partie, il est possible de les organiser à sa convenance.
A la fin d'un tour, une carte Suffrage est tirée. Elle indique, généralement, quel type de patriciens va être recruté. Le joueur qui alors le plus d'influence devant ce paquet en prend la première carte. Sauf si un joueur avait subtilement placé un philosophe qui permet de jouer à qui perd gagne… Dans tous les cas, le joueur qui avait le plus d'influence perd sa carte Influence la plus forte et l'autre joueur, sa carte la plus faible. Tout est remis en cause jusqu'au prochain décompte. Le hasard de cette pioche se maitrise tout de même puisque chaque carte Suffrage n'apparait qu'une fois dans la pile même si celle-ci est régulièrement mélangée.
La partie s'achève lorsque les 21 patriciens ont été recrutés ou que les joueurs sont à court de cartes. Chaque patricien rapporte un point. Il faut y ajouter un point en cas de majorité dans un groupe et un point si un joueur a la totalité d'un groupe. En plus, en début de partie, chaque joueur avait un objectif secret qui peut lui rapporter deux points en fin de partie.
Il ne faut pas chercher de véracité historique à ce jeu traitant de la plus mythique reine de l'antiquité. Loin des frasques amoureuses des deux amants, César et Cléopâtre parle plutôt de luttes d'influence politiques. Pas sûr qu'elle ait eu une réelle influence politique lors de son séjour romain entre -46 et -44, jusqu'à l'assassinat de César.
> La fiche de la première édition du jeu
"César & Cléopâtre"
un jeu de Wolfgang Ludtke
pour 2 joueurs
à partir de 10 ans
édité par Filosofia
disponible en boutique
César & Cléopatre innovait déjà sur la possibilité de piocher des cartes influences ou des cartes actions voir de construire son "deck" à l'exception de la main de départ qui est la même pour les 2 joueurs.
Le principe des élections amène un peu d'aléatoire mais juste ce qu'il faut et les cartes Colère des Dieux ou philosophe permettent des petits retournements de situation.
Un jeu à 2 parfait qui tient en 30 à 45 minutes si on connait les régles.
Je le recommande vivement !
Terminé c'est beaucoup dire, du moins au niveau des visuels.
Ceux qui auront la possibilité d'y jouer à Géménos verront la plupart des cartes au stade du crayonné, ce qui ne manque pas d'un certain charme, et n'empêche nullement de jouer.
Il faut savoir qu'au final le jeu comprendra plus d'une cinquentaine d'indiens différents, ce qui représente beaucoup de travail encore...
Pour répondre à Patgom, je te conseille de jouer de la manière suivante :
1) A son tour, un joueur peut poser : soit 2 cartes influences faces visibles (et c'est tout), soit 1 carte influence face cachée, soit 1 carte influence face cachée + une carte manipulation.
A l'issue, le joueur recomplète sa main à 5 cartes (quel que soit le type de carte).
2) oui
3) voir 1)
4) oui bien sûr, encore faut-il possèder cette carte ! , l'adversaire peut mettre un veto, et encore faut-il bien préparer le "terrain" pour utiliser cette carte roque ! (et si ton adversaire avait une carte philosophe encore cachée ...). Certes c'est relativement balèze mais n'oublie pas que ton adversaire a la possibilité d'agir de même, donc ...
xavo dit:
LA REGLE (celle de http://jeuxstrategie.free.fr/Cesar&Cleo ... omplet.php ) :
L'un des deux joueurs possède encore des cartes "Influence" en main, il doit toutes les poser sur les groupes de patriciens de son choix, la partie se termine. On ne tire pas de cartes "Suffrage" à la fin de ce tour supplémentaire.
La règle Tilsit dit la même chose. Le "ce tour" laisserait supposer qu'il n'y a qu'un tour additionnel, et que le seul moyen de gagner des patriciens serait le suffrage exceptionnel.
Par contre la règle corrigée dit :
Losrqu'il (le dernier joueur) a joué ses 5 dernières cartes, la partie se termine
Rien sur le fait de tirer (ou pas) un ou plusieurs siffrages.
Rien non plus sur les cartes manipulation.
César et Cléopâtre : Kosmos a le nez fin !![[ cesar et cleopatre ]](/_next/static/media/defaultImg.7dc0375b.svg)