Il y a beaucoup de raisons de bien aimer Corinth, quand on aime le roll and write.
Je ne suis pas un fan absolu du genre, mais je dois reconnaître parfois y passer du bon temps.
Le jeu est, en terme de matériel, réduit à sa plus simple expression, une brochette de dés, un mini plateau, un bloc note de feuilles de marque, une règle. C’est du roll and write.
La règle est très simple, les feuilles de marques bien conçues.
On lance les des en espérant un jeu léger mais pas bête et on a un jeu léger et pas bête. On enchaîne les parties, revanches et belles avec entrain. Vous ne comprenez pas pourquoi on a besoin de chèvres pour construire des bâtiments ? Moi non plus mais c’est pas grave, on s’amuse quand même avec ce petit mécanisme addictif qui faisait déjà le cœur de d’Yspahan. 13 ans déjà.
Je pense préférer dice star, qui est à mon avis peut être un peu plus exigeant.
Pourtant je sais que je rejouerai aussi à Corinth, parce qu’il est plus léger justement, et que le travail d’édition, moins austère, me détend plus.
Je rejouerai à Corinth rien que parce que samedi dernier mon épouse, bien patraque et toussante m’a quand même demandé d’y jouer et que ça lui a fait oublier son état et rire en me mettant 81 à 73 après une demie douzaine de parties enchaînées aux scores de plus en plus élevés (il y a à mon avis une courbe d’apprentissage).
Je rejouerai parce que je me suis amusé de bon cœur et que j’ai toujours envie d’y rejouer pour améliorer mon score.