[Avis après une première partie - règle de base - 3 joueurs].
Ressenti complexe entre plaisir et frustration.
Parlons d'abord des points positifs :
- Les règles sont simples à appréhender et pour un jeu de stratégie, on peut l'envisager avec des joueurs qui ont une courte expérience du jeu de plateau dit moderne. Disons que dans la catégorie "placement d'ouvriers", cela peut venir concurrencer en terme de difficulté l'excellent et incontournable Age de pierre.
- le matériel, l'ergonomie (en particulier les double-plateaux individuels), les illustrations sont de bonne facture même si je ne suis pas très fan des petits cubes en plastique pour les pigments ( mais ce n'est qu'un goût personnel). Les chevalets (qui exposent les tableaux à réaliser) sont une fausse bonne idée quand on joue à 4 joueurs, rendant leur visibilité plus compliquée qu'un simple "marché" posé à plat. mais bon, thématiquement, ça reste sympa.
- le plus gros point fort du jeu, c'est à mon sens le fait de laisser en place l'un de ses ouvriers pour le tour suivant. Anticipation, blocage… c'est vraiment le ressort tactique du jeu que j'ai adoré. Nous n'avons pas utilisé l'action d'intervenir sur la rotation de la roue d'actions mais on a bien compris tout son intérêt dans certaines situations.
Parlons maintenant de ce qui nous a laissé plus dubitatif :
- le scoring est assez impitoyable (l'un de nous 3 a fini à… zéro point alors qu'il n'a pas fait d'erreur majeure) et cela peut laisser un sentiment de frustration (cela a été le cas des 2 perdants). Si il n'y a pas de salade de points (et c'est tant mieux), le système de paliers fait que la bascule du scoring peut être violente.
- L'une des deux conditions de fin de partie est lorsqu'un joueur finit son second tableau. oui, c'est ça : nous ne faisons que 2 tableaux dans la partie ! En considérant le point précédent, nous aurions tous 3 préférés, des tableaux plus faciles à réaliser afin de pouvoir faire 4 à 5 tableaux dans la partie.
- j'ai adoré l'idée de retourner la carte ( une fois réunie tous les pigments requis) et découvrir ainsi ce qu'on a peint. Une sensation vraiment géniale. Mais pourquoi avoir triplé les tableaux ? Moins de surprise, moins d'intérêt à découvrir des tableaux, etc… ok, je sens qu'il y a une question financière mais quel regret !
- faire de la peinture noire rapporte… des points de prestige. sérieux ? Ok, cela permet une autre stratégie mais quand j'achète un jeu sur la peinture, c'est pour faire des jolis tableaux, pas de la peinture noire. Ou alors on fait un jeu sur Soulages et pas le bateau-lavoir.
Et la thématique dans tout ça justement ? A la base, cela me parle et généralement, je ne résiste pas aux jeux sur la peinture. En mettant de côté les jeux d'enchères, de culture picturale, etc… j'ai forcément comparé les couleurs du temps aux stratégiques Fresco et Pastiche. Et pour le coup, j'ai trouvé les couleurs du temps moins immersif que les des deux pré-cités.
Alors bilan de tout ça ?
Très clairement, le système de pose d'ouvriers permettant d'en laisser un au même endroit d'un tour à l'autre me donne furieusement envie d'y rejouer. Les extensions incluses dans la boîte ne semblent pas pouvoir atténuer les points qui nous ont perturbés mais forcément, cela constitue une seconde bonne raison pour y retourner.
Donc du plaisir… mais pas encore d'enthousiasme débordant. On verra si cela évolue avec la seconde partie…
Le thème de la peinture et des artistes du XIXe siecle fonctionne sur moi.
Le jeu est très beau et bien illustré, bravo à l'artiste qui s'y est attelé. Le principe des bonus liés à chaque peintre, celui de la roue et des cases centrales donnent un peu de piquant au jeu. Simplement quelques règles me sont apparues étranges : l'intérêt des pigments noirs ? Pas compris.. pourquoi seulement 2 tableaux pour stopper la partie ? Les cartes avec des couleurs primaires sont trop boostées. Tous ces éléments mettent fin trop rapidement à la partie et peuvent laisser un joueur rigoureux à ... 0 point. Avec ma femme nous avons créé notre propre règle. La condition de fin de partie consiste à faire 3 tableaux et 2 pions noirs minimum. Ça permet d'avoir un intérêt au scoring notamment le choix des œuvres. Un joueur peut tenter une stratégie grosses cartes, l'autre petites cartes mais 3-4 pions noirs.
Un jeu qui peut toutefois donner des suites sur d'autres époques (renaissance même si déjà plus ou moins fait avec Fresko) ou d'autres arts (sculpture, musique ?).
En résumé, pour moi c'est un très bon jeu bien que perfectible mais pas sur qu'il fonctionne sur un public non intéressé par le thème.
Couleurs de Paris est révélateur de ce qu’il y a de meilleur dans le jeu de société contemporain pour autant qu’on prenne le temps d’en explorer toutes les possibilités. Ainsi une oeuvre peut-elle s'avérer passionnante de maîtrise… et pourtant être la première d’un auteur, et en l’occurrence la première création originale d’un éditeur, si emballé qu’il avait signé Couleurs de Paris contre toute ses habitudes.
À force de protozones, de discussions avec des joueurs, des auteurs, des éditeurs, de négociations, de supervisions (dont le carnet d’auteur de Nicolas de Oliveira garde la trace), ce premier jeu est devenu thématiquement et mécaniquement passionnant, en nous mettant dans la peau d’impressionnistes développant au cours de la partie une plus grande personnalité artistique, une maîtrise différente des outils, un recours distinct aux assistants... Tout cela grâce à une très ingénieuse roue d’actions qui m’évoque Imaginarium ou Smartphone Inc. dans l’ingéniosité consacrée à repenser le système traditionnel de choix d’actions. Ces choix dans Couleurs de Paris sont d’autant moins anodins qu’ils bloquent ou débloquent des situations, influent sur les prochaines actions disponibles et donc sur la stratégie à moyen terme, engagent la stratégie des joueurs et produisent l’une des plus efficaces interactivités indirectes que j’aie constatée dans un jeu de société. Le résultat est dynamique, rafraîchissant, tendu, vraiment admirable, réaffirmant la vitalité de Super Meeple et mettant en lumière un auteur à observer de près.
L'intégralité de la critique est lisible sur VonGuru.fr : <https://vonguru.fr/2019/09/11/couleurs-de-paris-le-coup-de-pinceau-magistral-de-super-meeple/>
Les + :
Règles simples
Matériel de qualité
Une bonne concordance entre les couleurs et l’œuvre au dos de la carte
Parties relativement rapides
Principe de la roue d’actions avec un pion ouvrier qui reste en place pour le tour suivant
Les - :
Les cubes (qui ne sont pas en bois)
Rien d’innovant
Cubes noirs trop "puissants" (Au 4ième tour, 2 joueurs avaient déjà chacun 2 cubes noirs. Au 5ième tour, le premier joueur a récupéré le dernier cube noir, a terminé et remporté la partie. Le 3ième joueur n’a même pas eu le temps de finir une peinture ! La partie a duré 20 minutes à 3. Cette expérience ne m’a pas donné envie de faire une autre partie avec les règles avancées).
Donc :
A mon sens, il faut revoir le principe des cubes noirs. Ou alors, il y a un truc que je n’ai pas compris. Au-delà de ça, le jeu reste simpliste et ne donnera sans doute pas envie d’y revenir souvent. Pour l’instant, ma préférence reste à Fresco (ou alors Pastiche)
Du mal a comprendre l'engouement autour de ce jeu…
Teste cette aprem...et...ben desole..rien de transcendant...Autant L amun re était une reprise topissime, le mississippi queen tres sympa….autant ce couleur de paris chez super meeples me laisse froid...
Les mécanismes de ce jeu sont très sympa, le thème est là et le matériel aussi comme toujours chez Super Meeple.
On voit le pourquoi du prix. A la lecture les règles l'envie d'y jouer se confirme.
Et puis on fait plusieurs parties.
Les premières se finissent rapidement grâce aux cubes noirs en laissant à chacun un gout d'inachevé.
Tout est là, sauf le ludique et le fun. Le jeu manque d'équilibrage. Je vais être un peu dur mais c'est un problème d'édition. L'éditeur n'aurait pas dû laisser sortir ce jeu dans cet état. Ce jeu comme wingpan est une boite magnifique mais vide de vie. Espérons que cette tendance ne se confirme pas.
PS:
Je sais que tout le monde n'est pas d'accord avec moi et je dois sans doute me faire vieux mais je n'ai aucun besoin de pion découpés en forme de peintre ou de la forme de la ressource qu'ils représentent. Tous ces éléments font gonfler le prix du jeu artificiellement. Super Meeple est le spécialiste des reprises hors de prix. J'arrête.
Il fait à chaque fois l’unanimité autour de moi en combinant parfaitement un jeu stratégique et tactique, dans un tout harmonieux et sans se prendre au sérieux. Un énorme plaisir ludique dans un écrin magnifique. Ingénieux et efficace !
L'avis complet : <https://lemeeplejaune.fr/2020/01/30/un-oeil-sur-les-couleurs-de-paris/>
lord de mes premiers contacts, j'étais un peu sceptique, je me disais qu'ressemble trop à Fresko, que j'ai bien aimé d'ailleurs.
Finalement, j'ai l'occasion d'y jouer, et grande surprise, ce jeu est super, et se distingue assez de Fresko.
il se joue assez vite, propose plusieurs stratégies (dont du rush), le principe de la roue tournante et de bloquer ses adversaires est bien foutu.
Bref je le recommande
Le point fort de ce jeu est son côté épuré. C'est aussi son point faible.
Tout dépend de ce que vous recherchez.
Là, on a juste des cases d'action pour prendre des ressources (des couleurs de bases), pour transformer ces couleurs en non-primaires (échanger des ressources contre d'autres), prendre un tableau (on en fera un chacun en moyenne) ou améliorer une des 3 lignes de son plateau perso (qui permettent d'améliorer le nombre de cubes qu'on prend en une action, ou que l'on transforme ou encore que l'on pose sur son/ses tableau(x). C'est tout. A oui, une action pour prendre la première place, une pour copier une case déjà prise et une pour faire tourner plus ou moins le plateau....
Rien de neuf à l'horizon quoi. Et le fait de laisser un meeple et de déplacer la roue d'un cran pour au prochain tour avoir l'action qui est en face déjà sélectionnée est certes plaisant mais ne relève pas bcp le tableau.
Idem pour les deux petites extensions qui permettent de mettre un peu de variables aux parties, mais tellement peu. La routine s'installe, aux côtés du faible éventail de possibilités de tactiques de scoring.
Je ne comprend pas, du coup, l'engouement, si ce n'est que la règle est vite expliquée et tient en 4 pages, installation et illustrations comprises : un vrai plus pour un jeu de cet accabit. Bon, mais oubliable selon moi.
En voilà un beau jeu thématique sur la peinture !
Testé dans toutes les config (2, 3 et 4 joueurs) c'est un jeu qui s'explique en 5 minutes mais qui demande beaucoup de réflexion pendant les parties. Le système de roue d'actions qui tourne avec blocage de différentes actions à chaque tour est très bien pensé et ajoute une bonne tension entre les joueurs.
Les variantes sont sympa et n'alourdissent pas le jeu de base.
Du tout bon !!!
Ajout après une vingtaine de parties : l’engouement du départ laisse place à une grosse déception. En effet nous avons mis en évidence que la voie des cubes noirs est une assurance pour la victoire et ne peut pas être contrée par les autres voies (tableaux et/ou outils). Le joueur choisissant la voie « cubes noirs » gagne la partie en 7 tours systématiquement, quel que soit son peintre de départ (en fait le peintre ne sert à rien avec cette stratégie). En face nous avons essayé de contrer en testant tous les pouvoirs des peintres, mais il est impossible d’aller aussi vite.
La seule manière de contrer est donc d’utiliser la même stratégie mais dans ce cas le jeu perd tout son intérêt puisque ça devient un bête jeu de course.
Dommage, le jeu était très prometteur mais maintenant je n’ai plus envie de le sortir ...
Une pure merveille ! Un équilibre de dingue entre les différentes actions. Des parties toutes différentes, des règles simplissimes mais qui donnent une réelle émulation. Coups fourrés, blocages, ... bref absolument TOUT d'un très grand jeu ! Un MUST
Couleurs de Paris est un jeu de placement d'ouvriers convivial très simple à prendre en main. Le thème est vraiment très bien abordée et le matériel est superbe.
Le jeu est très malin avec son plateau rotatif, on doit bien réfléchir où poser ses pions afin d'avancer ou de bloquer les autres. Mais surtout il faut anticiper, la moindre erreur peut vous coûter cher.
Pour lire la suite : <https://www.tryagame.fr/bar-a-jeux-couleurs-de-paris/>
Dans Couleurs de Paris nous sommes des artistes peintres qui allons devoir réaliser des tableaux d’artistes célèbres (Cézanne, Toulouse-Lautrec, Monet, Renoir...).
Mais voilà, pour faire des tableaux, il faut de la peinture et du matériel. Nous aurons donc des assistants (3 au départ) afin de nous aider dans cette tâche.
Chacun leur tour, les joueurs vont donc poser leurs assistants sur le plateau pour réaliser différentes actions qui leur permettrons d’acquérir des toiles, de la peinture ou d’améliorer leur atelier (plateau individuel) … Puis chacun leur tour, les joueurs résoudrons les actions.
L’atelier permet de s’améliorer sur 3 points : le nombre de cube de peinture que l’on peut récupérer, le nombre de mélanges possibles pour faire des peintures secondaires et enfin le nombre de case pouvant être peinte durant l’action peindre.
L’originalité de ce jeu de course à base de pose d’ouvrier est qu’à la fin d’un tour, on fait tourner d’un cran la roue du plateau, puis on récupère ses assistants (sauf un). Cela permet de planifier une action pour le prochain tour. Sachant que certains emplacements sont uniques (un seul assistant peut faire l’action), la planification et le blocage des adversaires sont des points très importants du jeu.
La partie se termine quand un joueur a peint 2 tableaux ou qu’un joueur a 5 cubes noirs (un cube noir peut être récupéré avec 3 cubes de couleurs secondaires).
Couleurs de Paris est vraiment un coup de cœur, un beau mélange de course aux points et de pose d’ouvrier avec une thématique forte, une belle mécanique de roue d’actions qui permet des planifications et le blocage des adversaires, car il faudra en permanence avoir un œil sur ce que font les autres et enfin, une magnifique édition, avec des cartes et tuiles épaisses, des jolis cubes de couleurs et des illustrations magnifiques.
Le jeu propose 2 modules supplémentaires : On peut jouer des peintres avec des pouvoirs et/ou avec des cartes bonus.
Une vraie réussite pour ce jeu qui se joue en 45 min à 4, avec des règles simples, faciles à expliquer, de l’interaction et une partie qui va bien vous faire chauffer les neurones !
Un peu déçue pas ces Couleurs de Paris que je pensais plus en adéquation avec une thématique de peintres de la Belle Epoque (car mis à part ces cubes de couleurs en plastique et ces icônes de palettes et pinceaux, a t on vraiment l'impression de peindre un tableau ? C'est quoi ces "tableaux" représentés par des carrés de couleurs ??? beurk !). Le jeu consiste en fait à de la programmation d'actions qui nous donneront la possibilité de faire des couleurs (primaires et secondaires) en diverses quantités (à nous de les augmenter), de choisir des "tableaux" (beurk) et de les remplir de couleurs. On fait sa petite popote de couleurs, ce n'est pas désagréable même si on joue un peu chacun dans son coin et qu'on ne peut pas vraiment embêter les autres (certes les places peuvent être prises mais il y a possibilité de dupliquer une action et ce n'est jamais très contraignant car la roue tourne de toute façon). On peut scorer de différentes manières : cubes noirs, course sur les 3 pistes mais cela reste un peu timide (et déséquilibré). Le jeu est toutefois assez plaisant, familial+, mais m'a laissée une impression de fadeur. Un comble pour un jeu qui parle d'esthétique ! Les cartes bonus et les personnages de départ agrémentent un peu le jeu, mais ne lui donnent pas une ampleur suffisante à mes yeux pour en faire un incontournable.
Couleurs de Paris nous propose un jeu mêlant placement d'ouvriers, optimisation, interaction indirecte, planification et adaptation mais c'est un jeu qui prend de la saveur de jeu si on garde en tête qu'il s'agit aussi d'une course.
Et dans cette course aux pigments gare aux erreurs (assez pénalisantes), gare à la concurrence (assez boostante), gare à la stratégie non préparée (assez freinante), gare à la roue (parfois imprévisible), gare à l'action "copier" (assez, voire très forte).
Le jeu propose assez de diversité sur ses axes de scorings (tableaux, améliorations, pigments noirs + les 2 modes supplémentaires) et est assez frustrant pour donner envie d'y rejouer.
Ce n'est pas le jeu qui retiendra mon attention sur plusieurs années mais il a le mérite de bien répondre aux attentes de joueurs tout en nous proposant une mécanique fluide et agréable (sans thématique immersive pour autant).
Belle couverture et qualité du matériel sont au rendez vous. Super meeple qui cette fois ne réédite pas conserve néanmoins sa ligne de conduite qualitative (dommage pour les cubes en plastique et pas en bois mais le prix ma bonne dame, je suppose). Le thème du jeu est rafraîchissant et fonctionne. CDP est un jeu de gestion de ses actions (prendre des pigments, les mélanger, peindre), d'adaptation (la place est prise, allons ailleurs et tachons de ne pas perdre d'action) et d'anticipation (un ouvrier reste sur le plateau central pour la prochaine action. Oups, le plateau est rotatif et il vaut mieux se retrouver en face d'une action que l'on peut réaliser au prochain tour). Jeu de course et d'optimisation (l'erreur coûte chère lorsqu'on a seulement trois meeples), il faudra peindre plus vite que les autres si on veut gagner. Pour les variantes, je préfère les peintres (pouvoir et petit combo) aux cartes spéciales qui coûtent chères et qu'on à finalement laissé de côté.
Un beau produit simple à comprendre, classique, avec des choix difficiles pour des parties d'une heure. Les joueurs experts ne seront pas surpris par les mécanismes connus mais pourront passer un bon moment. Un jeu de bonne facture plus complexe qu'il n'en à l'air et destiné à public déjà un peu rôdé ou motivé.
Je l'ai attendu longtemps et enfin il est dans ma ludothèque!
Subtil mélange de pose d'ouvriers, de course, de stratégie et d'interactions indirectes.
En famille ou entre amis, le plaisir est le même et les parties sont assez rapide pour ne pas avoir le sentiment de toujours faire les mêmes actions!
Vous l'aurez compris, allez-y les yeux fermés
Un jeu vraiment intéressant: un nombre d'action limité avec une programmation partielle, de prise en main plutôt simple, mais malgré cela, un vrai défi si on veut remporter la victoire.
Hasard limité au choix des tableaux et du pouvoir des son peintre, il faut savoir exploiter ses avantages et limiter ses adversaires
Un de mes coups des coeur de la rentrée !
Un jeu de gestion ou l'on n'a pas le temps de faire une mauvaise action tant le sentiment de course est omniprésente.
On se doit de passer autant de temps à maitriser les actions des autres joueurs que d'essayer d'avancer dans sa stratégie.
Le jeu est frustrant car on a l'impression que l'on a le temps de rien, mais c'est le but du jeu : intense et exigeant malgré des règles simples ;)
Couleurs de Paris, un jeu qui marquera son époque. Une mécanique bien huilée. De la pose d’ouvrier plutôt originale avec une disponibilité des actions variable pendant la partie, grâce à la roue d’action qui entre chaque manche tourne. Le fait qu’on laisse un ouvrier sur son action à la fin de la manche permet de bloquer ces adversaires et de prévoir son coup sur deux manches. Le choix de nos actions doit être efficace car il doit nous faire avancer dans nos mélanges et notre peinture tout en bloquant nos adversaires. La fin du jeu peut arriver de deux façon différentes, à vous de jouer pour qu’elle arrive quand cela vous arrange. Pour moi il peut être conseillé à un public très large car les règles sont simples et le jeu est profond. Le famille arrivera facilement à rentrer dedans et l’expert s’amusera à tester les différentes façon de scorer.
Le matériel est très bon, et les illustrations sont vraiment belles.
Pour moi un bon jeu qui peut facilement être un premier conseil pour les personnes qui ne connaissent pas la pose d’ouvrier!
Bravo