Je me suis dit que je ne pouvais pas donner la note maximale à ce jeu.
Parce que c'est un wargame des 80's, avec des petits pions en papier cartonné qui glissent sur une carte hexagonale au monochrome moutarde qui monte au nez, le tout servi par des règles pas forcément compliquées mais aussi lourdes qu'un haubert : pensez-donc, il faut une calculette pour faire des divisions ! On a vu plus excitant pour rendre compte de la fureur d'une bataille, des charges épiques ou des plaintes des blessés.
Mais il reste justement ce parfum si particulier des 80's, où les règles n'étaient là que pour servir le thème, où les magnifiques illustrations de Gary Chalk enflammaient notre imagination et où les règles, pourtant si fragiles, murmuraient à qui prenait la peine de les écouter la promesse de parties hautes en couleur.
Ce jeu est comme un vétéran estropié dont la grandeur gît toujours au fond nos cœurs.
Vous aurez en définitive compris pourquoi j'ai donné la note maximale à Cry Havoc : le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point.
Mon initiation au jeux de stratégie et de wargames.
J'avais adoré les mécanismes et je me souviens des installations, des scénarii qu'on s'inventait et... du temps qu'il fallait pour tout ranger...
Ça ne nous rajeuni pas
Oui je dois encore attendre que tu grandisses un peu pour te faire partager mes années collèges, pour que tu puisses comprendre la jouissance de mener une révolte de paysans où tu connais le petit nom de chacun... que tu puisses toi aussi charger avec ce bon Sir Alain qui s'est rangé du côté de ces malheureux en guenilles...
alors que moi, je prendrai les hallebardiers, les autres chevaliers et les arbalétriers et je chargerai sans pitié dans ton village, massacrant pour t'apprendre que la vie n'est pas comme dans les Walt Disney, que c'est pas toujours les gentils ni les enfants qui gagnent à la fin...
Je ferais en sorte d'user de toute sorte de stratagèmes pour être sûr que tu ne gagnera pas, comme ça tu apprendra la vie...
Arrête de pleurer voyons, ce n'est qu'un jeu ! fais chier ce pleureur, on dirait qu'il aime les pauvres... pfff... ah mais alors, j'ai réussi ? J'ai été pédagogique ? Non, j'ai eu du bol...
humhum... pardonnez-moi, je rêve à lettre haute...
En tout cas je me languis de ressortir ces petits pions en cartons avec leurs trois caractéristiques et leurs côtés blessé, assommé, mort... sur ces cartes hexagonales vraiment très sympathiques...
D'expliquer ce que veux dire champs de vision, soustraction, division. D'enseigner à accepter le hasard du dé. De faire comprendre de nombreuses petites règles très simples mais aussi pourquoi c'est pas bien d'envoyer ses troupes tout droit sans les protéger, pourquoi on laisse plutôt les archers en arrière, etc.
Pas utile ? Meuh si...
En tout cas moi, je viens de passer un bon moment dans ma tête à repenser à toutes ces heures de bonheur et d'approche historique...
Vive Cry Havoc ! Mon premier jeu de plateau dans ma vie, mais aussi la première phrase en anglais que j'ai appris... Pas de quartier !!!
Un jeu qui a été fondateur pour moi.
Des règles simples, riches et logiques. Une pléthore d'extensions. De jolis graphismes. Et toujours recherché par les collectionneurs : il n'y a qu'à voir les prix pratiqués pour une boite de base en bon état...enfin, quand on la trouve...
Allez, je ne boude pas mon plaisir Monsieur Proust : 5/5
Drôle de wargame que Cry Havoc... Censé représenter les hauts faits des champs de bataille du moyen-âge, ses règles sont tellement mal fichues qu'une bataille peut généralement se résumer comme suit: c'est le camp qui a l'archer qui gagne...
Il faut dire qu'il a bon, l'archer: il tire de loin, rapidement et ne risque pas grand chose, tandis que le chevalier lourdement armé n'a même pas une chance sur trois d'obtenir un résultat favorable sur un combat qu'il déclenche...
Mauvais, mauvais, mauvais...
J'ai beaucoup aimé ce jeu. Cependant les tables de résolutions de combat me laissent un goût amer. Si je me souviens bien il fallait se mettre au moins à 3 contre voire + pour pouvoir obtenir de bons résultats. Je tenterais bien une partie si je trouvais une évolution des règles sur le net. Sinon les cartes sont de bonnes qualités et les pions bien que petits permettent une bonne immersion.
Jeux découvert en 1984 et amoureux fou depuis ! La qualité des graphismes, tous réalisés à la main par Gary Chalk, un illustrateur professionnel, n'a pas été égalée depuis. Le toucher des cartes est exceptionnel et participe énormément à l'expérience de jeu. Alors bien sûr les règles ne sont pas parfaites mais elles ont été améliorées dans les jeux suivants. Le grand intérêt du jeu est qu'il permet des parties rapides et toujours amusantes. Qu'il y ait encore des fans après plusieurs décennies est la preuve que ce jeu est vraiment dans une classe à part.
N'ayant pas peur des mots, ce jeu a révolutionné les jeux de combats tactiques : un pion pour un personnage, quatre états (pleine forme, blessé, assommé ou mort), des règles simples et logiques de déplacement et de tirs pour les archers ou les arbalétriers. Tout pour faire un très bon jeu... et pour initier une gamme (vikings, samouraïs...).
Sir Conrad pourfendra Le sergent Pug et il le mérite...
Que c'est bon d'écrire un petit texte sur ce grand jeu.
On a quasiment tous débuté sur ce jeu mythique. Des coups de casse-tête, de hache et d'épée pour survivre dans notre comté, la vie est dure dans ce royaume.
Mécanisme simple, partie rapide et des jolis pions ou l'on peut voir nos gens en forme, blessés, assommés ou mort. Tout est bien dans ce jeu. Ca vieillit bien.
De la joie, du bonheur.
"Cry Havoc"... Pas de quartier en français!
Dans ce jeu d'escarmouche, vous prenez la place d'un groupe d'homme (parfois de dames) pour revivre d'épique combat. Dans la peau d'un noble chevalier, d'un archer ou encore d'un paysan armé d'une pique vous allez vous battre jusqu'au dernier!
J'adore ce jeu! Le thème est très bien rendu. Les scénarios sont nombreux et variés. Si le hasard fait partie du jeu dans les résultats du lancer de dé, il peut être largement gommé par un peu de tactique et de stratégie (placement derrière un mur/talus/arbre...)
Il est même possible de faire de vraie campagne et de faire évoluer vos personnages (avec un peu d'imagination, façon jeu de rôle)
Tout est possible dans ce jeu! Les règles sont d'une simplicité enfantine, je dirai même intuitive. Un jeu pour les novices.
Il n'en reste pas moins que la stratégie est présente ce qui ravira les amis du wargame!
Joli matériel, thème accrocheur et bien rendu. La simulation des combats restent malheureusement le point faible du jeu : les tables de combat sont aberrantes (avec du 1 contre 1 l'attaquant a 100% de chance d'être blessé et il vaut mieux donc ne pas attaquer !) et le jeu devient parfois un peu confus dans la mêlée (d'un autre côté c'est fidèle à la réalité des combats médiévaux).
Hormis les souvenirs, le jeu était bon et long aussi bien sur, sinon ca ne valait pas la peine. Mais le dé malheureux pouvait avoir raison de son plus beau chevalier. La guerre, que voulez-vous.
Aujourd'hui, je ne pourrais plus jouer à ce genre de jeu, trop de personnages, trop de dés, trop de pions, trop de tout en fait.
Unité de temps et d'action: l'aspect très terre à
terre de la série des Havok (on se bat ici et
maintenant) me fascinait à une époque -moins
aujourd'hui. Un certain fétichisme entre en ligne de
compte, tant est remarquable le soin apporté à la
reconstitution de ces tranches d'univers (chaque
personnage porte un nom, par exemple, et les blessures
sont visibles).
Bien que pris en tenailles désormais entre les jeux
de figurines et les jeux vidéo à la concision de
plus en plus maniaque, cette série n'en conserve pas
moins un charme réel, a fortiori si les thèmes
vous plaisent..
Les points positifs :
+ wargame médiéval qui se joue à l'échelle un pion / un personnage
+ une multitude de (doubles) pions superbement illustrés et personnalisés
+ plusieurs cartes avec des caractéristiques différentes
+ plusieurs scénarios pour varier et prolonger le plaisir
+ règles simples d'approche, mais permettant une simulation assez poussée, avec moults détails et éléments complémentaires (archers, arbalétriers, sergents, chevaliers, civils, etc...)
Les points négatifs :
- comme les pions sont personnalisés et très nombreux, la préparation des scénarios, et le remballage après partie sont longs et laborieux
- les lignes de tir avec arc et / ou arbalète prètent parfois à confusion (tendre un fil entre le tireur et la cible, calculer les dénivelés, etc...)
- la profusion de pions, et l'impossibilité de les différencier (camp par camp, ainsi que selon qu'ils ont déjà joué dans le tour, ou pas encore) créent une confusion importante sur le plateau
- jeu difficilement abordable pour les néophites (mise en place, temps de jeu, rangement)
- l'épaisseur du carton composant les pions et la boite de jeu n'est pas assez grande (difficulté de manipulation)
Verdict sans (r)appel :
J'ai beaucoup apprécié ce wargame, mais j'ai malheureusement, faute de partenaire de jeu, souvent du y jouer seul, ce qui n'apporte pas les mêmes sensations. Il faut aimer le détail ; la manipulation et le rangement de tant de pions relève presque d'un travail de maniaque. Mais ceux qui aiment les jeux de rôle au thème médiéval, et veulent aborder le wargame pourraient y trouver leur bonheur (on commence par de petits scénarios)
Cry Havoc n'a pas vieilli. Il est resté très beau et très jouable, tant sa qualité d'édition est rare et ses règles évidentes. C'est aujourd'hui l'un des jeux les plus recherchés par les collectionneurs de tout poil, et l'on est pas peu fier d'en avoir toutes les boîtes. Celles-ci permettent des variantes presque infinies qui complexifient les règles de base de façon très pédagogique.
Comme tous les wargames opérationnels, on y entend presque le choc des armes et le cri des blessés.
J'y joue très souvent pour au moins deux raisons : les personnages sont d'une facture exceptionnelle ce qui contribue à l'immersif du jeu, et les règles sont si faciles d'accès qu'on peut le jouer avec à peu près n'importe qui, ça marche toujours. Son principal défaut pour un wargamer confirmé est sa simplicité justement. On y reste sur sa faim tellement il est simple. Du coup, la dimension simulatoire et les possibilités tactiques en souffrent un peu, forcément.
Un jeu vraiment agréable, des parties courtes mais intéressantes, un humour anglais toujours présent (des pions représentant des paysans sont disponibles ^^) laissant libre court à tout massacre, bref un bon jeu médiéval tactique
voilà une éternité que je n'ai pas joué à ce jeu, mais la chose dont je me souviens c'est que le plateau est sympa les pions sont pas mal mais.... les règles sont pas top il faut une différence énorme entre attaquant et défenseur pour faire une blessure.
De plus c'est un peu long comme jeu.
Pas mal pour commencer le wargame en douceur
bof à vous de voir
Qu'est-ce que j'ai pu y jouer !!
Il m'avait été offert quasiment à sa sortie (rentrée 1984 ou 1985), c'était encore Rexton qui l'éditait.
Et j'ai épuisé les scénarios de base, ceux du livret supplémentaire jusqu'à plus soif.
Mais "Croisades" est arrivé, avec ses règles de tirs défensifs et d'infiltration, et "Cry havoc" a perdu de sa saveur : les scénarios auraient dû tous être rééquilibrés en tenant compte de ces nouvelles règles.
Mais ce jeu, et toute la série qui l'accompagne, n'a pas perdu son originalité ni sa saveur, bien qu'il ait été dépassé en qualité par ses successeurs, et notamment "Croisades", "Vikings" et les deux "Dragon noir".