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Description de la communauté
Le mécénat à l'âge des lumières : où comment laisser son nom dans l'histoire quand on a beaucoup d'argent, une bonne famille et pas de talent...
Florence, ville des arts !
En tant que prince de la Renaissance, vous ne désirez plus satisfaire votre soif de reconnaissance et de pouvoir par la force politique ou militaire.
Les temps ont biens changés, les arts et la culture fabriquent aujourd’hui une réputation, plus que la force des armes ni la richesse.
Pour rivaliser de connaissances et de raffinements, vous allez devoir permettre aux créateurs de réunir tous les ingrédients suffisants pour qu’une œuvre sublime surgisse au monde.
Les muses ne suffisent plus ! Les princes de Florence sont là pour le mécénat.
Et puis qui sait ? Votre nom aussi pourrait passer à la postérité !
Au début de la partie, il faut constituer l’espace de jeu.
Autour du plateau de score et du compteur de tour, vont s’organiser d’une part, tous les objets achetables simplement, et d’autre part ceux qui font l’objet d’une mise au enchères.
Les premiers représentent des bâtiments, les libertés que l’on peut apporter sur ses terres (voyages, liberté de d’opinion, liberté de religion), les cartes personnages et les cartes bonus, chaque joueur en fonction de ses besoins et de sa richesse pourra en acheter à son gré.
Les seconds, (paysages, saltimbanques, artisans, prestiges et recrutements) ne pourront être achetés qu’au cours d’une phase d’enchère. Comme un seul type d’amélioration ne peut être achetée à chaque tour, la rareté se fait vite sentir.
Mais à quoi servent toutes ses améliorations ?
Au début de la partie, vous avez une somme de florins, un plateau de jeu personnel représentant votre domaine, et 3 cartes personnages.
Ces personnages sont des créateurs que vous protégez. Chacun possède un projet qui nécessite soit des infrastructures (bâtiments), soit une ambiance pour que la création puisse voir le jour.
Ainsi, un compositeur pourra achever sa symphonie, s’il a la possibilité de voyager librement (achat d’une liberté), de goûter les joies de la nature sauvage (implantation d’une forêt), d’avoir un lieu de travail (construction d’un opéra) et quelques aides (saltimbanques ou artisans).
Quand vous aurez réuni un minimum de conditions requises, l’œuvre pourra être présenté et vous choisirez alors quelle part de bénéfices financiers ou de renommée vous aller recevoir.
Hélas, plus les tours de jeu avancent, plus le minimum de conditions augmente. Le public devient plus difficile.
Le but du jeu est donc bien de posséder le plus grand nombre de points de notoriété au bout des 7 tours de jeu que dure la partie.
Le thème du jeu est particulièrement original et poétique (même si l’objectif final est la course à la renommée).Le matériel est bien étudié, mais son esthétique est un peu limité.
Les possibilités d’agir et les choix sont vraiment multiples. Il existe plusieurs manière de gagner les points de notoriété (bien que la présentation d’œuvre est la plus évidente).
Même si les règles sont assez abordables, le jeu s’adresse à des joueurs un peu expérimentés.
Le jeu est en édition allemande. Il est disponible avec une traduction des règles. Quelques cartes (personnages, bonus, recrutement) possèdent des références en allemand, mais ce ne sont que des rappels qui ne devraient pas poser de problèmes de jouabilité.