Très sympathique ce petit jeu. Bon rapport prix/plaisir ludique car il est à un tarif raisonnable. Le thème est bidon, ça reste quand un bon Feld light.
On y retrouve de nombreux éléments communs aux jeux de Feld avec des problématiques constantes de choix, des actions multiples mais simples à appréhender. Cela se révèle comme toujours fluide à jouer et très agréable, quelques actions ne doivent pas êtres négligés pour pouvoir prétendre à gagner mais la diversité de choix pour scorer ne doit pas laisser quelqu'un de côté du fait qu'il n'ait pas eu LA carte qu'il souhaitait.
Comme tout le temps chez Feld il y aura des choix à tiroirs à faire entraînant des douloureux calculs et choix à arbitrer mais c'est ce qui rend ses jeux si intéressants :)
Après cela reste un jeu de durée et de complexité moyenne pour lui comme la Isla ou Bruges, et il ne faut pas s'attendre à la succulente complexité des châteaux ou de trajan ! Mais à ne pas négliger pour un prix le plus souvent très doux, une édition irréprochable et une non dépendance du matériel en terme de langue malgré la non traduction du jeu en français.
Bref loin d'être indispensable mais un très bon jeu d'enchères.
**Compatible déutéranomalie.**
Un jeu de developpement et géstion qui rappelle un peu Brueges, normal, l'auteur c'est le même.
Pas mal avec beaucoup d'interaction, on se tape carrement sur les pieds pour avoir les ressources, les navires avec les marchandises, les points victoires, voir les pompiers (!) qui vont nous sauver de degats des incendies qui arrivent 4 fois au cours d'une partie.
Encore un excellent Feld plus léger que d'habitude mais tout aussi tendu.
Le système d'enchères est très bien trouvé et le manque d'argent rend les choix cornéliens quitte à devoir laisser passer un tour pour mieux préparer le prochain. Le jeu est rapide et fluide. Le scoring est pas tarabiscoté comme sur la plupart des feld. Bref j'aime beaucoup.
La phase d'enchères est originale, complètement vicieuse dans le principe. Le jeu est plaisant, ne dure pas trop longtemps, et est donc idéal pour une fin de soirée.
Par contre, j'en garde l'impression qu'on ne sait jamais vraiment pourquoi on perd, ni pourquoi on gagne (enfin, a posteriori, si, mais on ne peut pas l'anticiper)..
Petit jeu de cartes sympathique, avec un mécanisme d'enchères très simple. Le jeu est court et les règles sont faciles à assimiler. Cependant, il souffre de deux défauts :
Le système d'enchères fait que le 1er joueur à poser un ouvrier est souvent frustré (il peut pas acheter la carte)
On manque souvent d'argent durant la partie
De plus,je pense qu'il devient vraiment intéressant à partir de 4 joueurs.
A 3 c'est un peu léger; et à 2 je suis dubitatif.
Mais peut-être qu'une extension, ça changerait la donne ??
Die speicherstadt est un jeu de l'excellent Stefan Feld qui malgré son patronyme horrible fonctionne parfaitement.
On découvre un mécanisme simulant la loi de l'offre et de la demande original et superbement trouvé. Ce jeu est une merveille d'équilibre et de finesse et pour une vingtaine d'euros, c'est vraiment incroyable tant de qualités.
Certes, le graphisme et le design ne sont pas terribles mais ludiquement, c'est excellent !
Die speichersatdt so mok wi dat von stefan feld… C’est forcément un truc de Geek… Même pas !
Des enchères ou un mécanisme bête comme chou s’en approchant, des choix cornéliens, des Cartes Marchandises/Points de victoire/Bonus, une trésorerie ric rac. Et ç’est excellent. Dans la gamme moyenne, en vite sorti, vite expliqué, vite joué, bien édité, bien tendu, c’est un condensé de plaisir. Ah oui, le titre imprononçable est en allemand mais il n’y a pas de texte à l’intérieur et l’iconographie des cartes est très claire.
Merci M. Feld qui n’en finit pas de pondre des jeux d’excellente facture.
Die Speicherstadt nous emmène dans le coeur économique de Hambourg : la quartier des entrepots, où les négociations sont féroces et la richesse attend les plus habiles.
J'aime ce jeu pour sa partie d'enchères, qui se fait grâce à la pose de pions (3 seulement) pour l'obtention des différentes cartes proposées chaque tour. La gestion de l'argent devient donc cruciale car chaque joueur ne dispose que peu de moyens et peut vite se retrouver sans le sou. Il faut aussi prendre en compte le facteur incendie, qui fait gagner ou perdre des points. De plus, la sortie aléatoire des cartes fait qu'il y a plusieurs axes stratégiques pour espérer remporter a partie.
L'intéraction entre les joueurs est donc très présente, et il faut faire attention au kingmaking, qui peut se produire si on se montre par trop inattentif.
Le matériel est de bonne qualité, avec de jolies pièces, un plateau sobre et beau, et des cartes aux illustrations soignées (ah les beaux pompiers et leurs grosses moustaches), dont le dos représente les 4 saisons rythmant le jeu. Vivement l'extension qui amènera des pièces en metal et de nouvelles cartes.
Les + :
Règles ultra simples (3 pions à poser)
Parties rapides mais tendues
Matériel très plaisant
Système d’enchère original
Devoir gérer la pénurie (très peu d’argent)
Cartes diverses et variées avec une chronologie d’arrivée bien étudiée
Interactif
Les - :
Rien de bien nouveau (mais cela fonctionne à merveille)
Ne pas avoir l’argent lorsqu’une carte intéressante arrive
Donc
Subtil, intelligent, méchant et (petit plus) historique (Hambourg a connu plusieurs incendies dévastateurs). Un très bon Stefan Feld
une belle découverte que ce speicherstadt. Un mécanisme d'enchère assez grisant. Réussit à être simple (dès 8 ans sans problème) et très tactique en même temps.
un vrai jeu de gestion pour tous!
Jeu de gestion de ressources basé sur un système d’enchère inédit à ma table, tout se joue sur la pénurie.
Les sous nécessaires aux achats sont (exagérément ?) limités de sorte qu’on n’est pas toujours maître de son sort et qu’en plus on est limité dans ses choix. En outre Stefan Feld a poussé le vice jusqu’à d’abord mettre aux enchères les cartes de conversion des ressources avant les cartes de ressources proprement dites et ce contrairement à la plupart des jeux similaires.
Du coup, c’est hyper tendu, parfois jouissif, toujours frustrant.
A voir sur la longueur si le bouchon n’a pas été poussé un peu trop loin mais pour le moment j’adore les vacheries qu’on peut s’y faire.
D'accord c'est du jeu allemand pur jus tendance Sankt-Petersburg mais son mécanisme d'enchère très original et son coté aléatoire me plaise bien, simple d'accès il fait un bon jeu d'initiation dans le genre.
Dommage que les chemins pour gagner ne soient pas légion ce qui lui donne une durée de vie modérée.
Nombre de parties : 2
Voici un jeu sympathique mais qui ne casse pas des briques.
Vite joué, il a le mérite d'être vite expliqué.
Le jeu ne se renouvèle cependant pas vraiment, même si plusieurs tactiques semblent pouvoir porter leurs fruits.
A part son nouveau mécanisme d'obtention de cartes proche d'un système d'enchères (on pose autant pour la carte qu'en fonction des finances de chacun, véritable nerf de la guerre du jeu), qu'il faudra apprendre à contrôler, on a l'impression de jouer à un jeu déjà pratiquer maintes fois.
Plus familial que la plupart des jeux auxquels chacun l'associera, il aura l'avantage de pouvoir être plus facilement sorti et contenter tout le monde.
Pour peu que cette impression de redite ne nuise pas trop...
Jeu de développement assez classique de l'école allemande. On acquiert des marchandises qu'on va vendre via des contrats; ça , c'est la base. Des cartes pour entreposer plus de marchandises, pour les revendre directement; d'autres pour combattre les incendies qui vous pénalisent si vous n'y faites pas face; encore d'autres pour marquer directement des points de victoire, assez classiquement. Toutes les cartes s'acquièrent par un système d'enchères inversé assez malin.
Malgré tout ça, il ne reste pas beaucoup plus qu'une sensation assez mitigée car le jeu est très court et on ne maîtrise pas l'arrivage les lots de marchandises. Si cela correspond aux contrats précédemment pris, tant mieux, sinon...
Du boulot sérieux, mais qui s'évanouira dans l'ensemble de la production. Sa durée est un atout pour ceux qui aiment ce type de jeu et qui ne disposent pas de beaucoup de temps. Mais encore une fois, il reste cette impression de subir plutôt que de pouvoir anticiper. Testez avant d'acheter.
Feld nous entraîne avec ce Die Speicherstadt dans un jeu d'enchère et de commerce; par un systéme bien troussé de placement on se retrouve avec une économie de moyen et de matériel (quelques piécettes et 3 pions représentant nos acheteurs) dans un jeu subtil où l'enchère est un moyen de réussir mais aussi de contrer l'adversaire, chaque action a des répercussions et un achat trop dispendieux peut coûter un bras.
Comme à l’habitude chez Feld un système de malus/bonus symbolisé ici par les pompiers qui doivent combattre les incendies, ajoute une tension supplémentaire.
Avec un format plus court qu’à son habitude l’auteur réalise encore une prouesse ludique facile à prendre en main mais offrant des perspectives de jeu bien longues.