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Description de la communauté
Un jeu de pioche et d'assemblage qui apparait en Europe au XVIIIe siècle.
"Mais boude pas, c’est qu’un jeu !"
Le principe de base
Les pièces du Domino (les dominos) sont des morceaux de bois ou de plastique, de forme rectangulaire, divisés en 2 parties, chacune indiquant un chiffre représenté par des points (semblable à la face d’un dé). Le jeu est composé de 28 dominos différents (les chiffres vont de 0 à 6), le but du jeu étant de poser tous ses dominos en main, en les "combinant" avec ceux joués sur la table.
Comment ça se passe ?
Au départ, les dominos sont mélangés face cachée sur la table et les joueurs en choisissent 7 s’ils sont 2 ; 6 s’ils sont 3 ou 4. Le joueur ayant le domino le plus fort commence (dans l’absolu, le plus fort est le double 6). Chacun leur tour, les joueurs vont jouer un domino de leur main en le "combinant" avec un domino déjà posé. "Combiner" signifie mettre à la suite du premier domino un second domino dont le chiffre représenté est identique. Par exemple : le premier joueur a posé le domino 3 – 4 ; le deuxième joueur va pouvoir jouer un domino ayant un 3 ou un 4 sur l’une de ses parties. S’il joue le domino 2 – 3, il met les parties indiquant le 3 côte à côte. Le joueur suivant peut alors jouer un domino ayant un 2 ou 4 sur l’une de ses parties.
Les dominos doubles sont placés de manière perpendiculaire. Dans l’exemple précédent, on pourrait jouer le double 4, en le plaçant de manière perpendiculaire au domino 3 – 4.
Enfin, il faut préciser que chaque joueur garde ses dominos en main sans les montrer à ses adversaires.
J’peux pas jouer
Il arrive qu’un joueur ne puisse pas placer de domino à son tour. Dans ce cas-là, il passe son tour. On dit que le joueur "boude".
Baré doub’sis
Le premier joueur qui place tous ses dominos gagne la partie.
Dans le cas où aucun joueur ne finisse (car tous boudent), on fait le décompte des points des dominos restés dans la main des joueurs. Celui dont le total est le plus petit gagne.
Il ne vaut donc mieux pas avoir encore en main le double 6, d’où la fameuse expression antillaise : "i boudé kon on doub’sis" (en français de la métropole : "il boude comme un double 6" = "il fait la tête").
En revanche, toujours aux Antilles, il est de bon ton de frapper fort sur la table avec son domino double 6 s’il on gagne avec lui en le posant en dernier. Et on n'oubliera pas d’ajouter fièrement : "an fal a le pèp".
Variantes
Ceci constitue la variante classique du Domino, qui peut aussi se jouer sans talon, avec pioche, sans compter des variantes particulières, etc. et bien entendu la fameuse possibilité de les mettre tous debout légèrement décalé l’un avec l’autre et de pousser le premier qui fera tomber tous les autres en série, dans une joyeuse ondulation.