Partant d'un carré de 12 cartes on va essayer, en bougeant ou en recouvrant ses cartes, d'avoir le moins de points d'éclaboussure à la fin de la manche. Une carte de la pioche sert de valeur du tour. Déplacer ou recouvrir ou, si vous ne pouvez rien faire, passer en disant « coin » (c'est trop stylé quand trois personnes passent !!!). Le jeu a pour lui d'être dynamique puisqu'on joue en même temps, coloré, de s'enorgueillir du thème le plus original de l'année (des canards en plastique qui éclaboussent la baignoire), c'est déjà ça. En poussant un peu, on pourrait même lui prêter une micro stratégie, en imaginant qu'on va compter les cartes, puisque chaque valeur est présente deux fois. A contrario, moins on a de valeurs devant soi, plus c'est la chance qui fera la différence et les tours peuvent être long à dire « coin ». Ca ne vole pas haut mais ce sont des canards en plastique me direz-vous. Comme l'expliquait la famille avec qui j'ai partagé cette partie « mon père joue au Skyjo et pour le gamin c'est bien ». Vu comme ça, c'est compréhensible, même s'il y a d'autres jeux tout aussi accessibles et plus malins qui existent. Bravo donc au marketing et à la comm' pour avoir poussé ce jeu sur le devant de la scène, énième copie de copie du jeu du golf. A quand « prout & cover » on bouge sa carte à gauche en disant prout. Pouet & cover, on retourne sa carte et on dit pouet (mais où allez vous chercher tout ça, c'est génial !), Paf & cover, on colle une baffe à son voisin et...