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Boîte du jeu : Epaminondas

Epaminondas

calendar_month2003
settingsRobert Abbott
brush
home_workAriel
local_shipping
Nombre de joueurs :null - 2
Age :10 ans et +
Durée de partie :45 min
Langues :Français
Fiche mise à jour le15/11/2023 05:52:37
    9,3
    Le nom du jeu est celui du chef thébain Epaminondas (418-362 av. J.C.), qui inventa la phalange et utilisa cette formation à Leuctres, en 371 av. J.C., pour infliger une sévère défaite aux Spartiates. But du jeu Le jeu consiste à faire traverser le damier à un maximum de pièces ou groupes de pièces. Déroulement du jeu Mouvement : Les blancs jouent d'abord, puis les tours sont alternés. À chaque tour, un joueur peut déplacer l'une de ses pièces isolées ou l'une de ses phalanges. Une pièce isolée peut être déplacée d'une case dans n'importe quelle direction jusqu'à une autre case inoccupée. Une phalange peut se déplacer d'un nombre de cases inférieur ou égal au nombre de pièces qui la composent. Une phalange ne peut pas se déplacer vers une case occupée, sauf en cas de capture. Les phalanges : Deux pièces ou plus forment une phalange si (1) elles sont toutes de la même couleur (2) elles se trouvent toutes sur une même ligne droite (horizontale, verticale ou diagonale) (3) chaque pièce de la phalange est adjacente à une ou deux autres pièces dans cette phalange. Les pièces qui forment une phalange peuvent se déplacer toutes ensemble et ont une autonomie plus grande que les pièces isolées. Les phalanges peuvent aussi capturer des pièces ennemies isolées ou des phalanges appartenant à l'adversaire. Plus une phalange compte d'unités, plus grandes sont son autonomie et sa capacité de capture. Capture : Si une phalange rencontre une phalange ennemie plus petite au cours de son déplacement, celle-ci est capturée. Une phalange peut aussi capturer des pièces ennemies isolées. Les règles gouvernant les captures sont les suivante : -Pour opérer une capture, un joueur déplace une phalange de telle manière que la pièce qui en est la tête prend la place d'une pièce ennemie. Cette phalange attaquante doit, naturellement, posséder une autonomie suffisante pour atteindre cette case occupée par l'ennemi. -Si la pièce ennemie rencontrée n'est pas dans une phalange dont l'axe coïncide avec la direction de déplacement de la phalange attaquante, cette pièce seule est capturée et retirée du jeu. -Si la pièce ennemie fait partie d'une phalange dont l'axe coïncide avec la direction de déplacement de la phalange attaquante, et si la phalange attaquée compte moins de pièces que son adversaire, la phalange attaquée est capturée toute entière et toutes ses pièces sont retirées du jeu. Fin de partie Le vainqueur est déterminé de la façon suivante : un joueur a gagné la partie si c'est à lui de jouer et qu'il possède plus de pièces sur la ligne la plus éloignée de son camp que n'en a son adversaire sur la ligne la plus éloignée de lui. Matériel du jeu 28 pièces noires 28 pièces blanches Le plateau est un rectangle de 12 carrés sur 14

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      Les avis

      • boîte du jeu : EpaminondasEpaminondas : Un Bon jeu abstrait
        Un jeu abstrait peu connu que j'aime beaucoup pratiquer..je l'ai rejoué récemment avec un autre vieux ponte du genre, j'ai nommé "Pente"...ces deux là n'ont pas pris une ride je trouve là où récemment Onitama m'a déçu!

        boardgameguix

        01/04/2020

        7.4
      • boîte du jeu : EpaminondasEpaminondas : Un classique à découvrir !
        La mécanique des phalanges est implacable et les parties sont toujours de grands moments. Grand jeu !!!

        tt-7ccc810c9efe4c0...

        12/01/2013

        10
      • boîte du jeu : EpaminondasEpaminondas : Monsieur et Madame Phal ont un fils ? Ange!
        Robert Abbott aime la Grèce antique et la mythologie. Jugez plutôt. Parmi les jeux dont il est l’inventeur, l’un se nomme Eleusis, un second, ci-devant, Epaminondas, et si l’on élargit la recherche à ses casse-têtes logiques (les fameux Mad Mazes) on découvre encore que le thème du labyrinthe est chez lui récurrent : Theseus and the Minautor. En outre, quand Robert laissa Big Apple pour les pamplemousses de Floride où croyez-vous qu’il jeta son balluchon ? A Jupiter ! Cela ne s’invente pas. Ses jeux ont rarement eu les faveurs de l’édition. Pourtant Robert Abbott est un auteur culte. Considéré même par certains comme l’un des plus grands, à l’égal d’un Sackson ou d’un Randolph, ses compagnons de route. Et bien que ce dernier l’ait maintes fois exhorté à mettre un peu d’eau dans son vin, Robert Abbott n’a jamais dévié vraiment de sa ligne : faire des jeux de réflexion bigrement chauffe-neurones. Des jeux, facteur aggravant, au matériel simple voire minimaliste. Le plus souvent fait d’emprunt : là un jeu de cartes pour Eleusis, ici un jeu d’échecs pour Ultima. Epaminondas - l’un de ceux ayant reçu l’onction de l’édition- n’échappe pas à la règle. Les composants se réduisent à un damier - d’un format inusité 12 x 14 - et à un set de pions de deux couleurs. Pour les besoins de l’édition, le jeu abandonna son ancienne désignation de Crossings pour Epaminondas glanant ainsi un thème - la phalange macédonienne - dont on verra plus loin qu’il n’est pas si décalé que cela. L’objectif du jeu, contrairement à quoi l’on pourrait s’attendre, n’est pas de décimer les troupes adverses même si, il faudra en passer par là pour l'emporter. Non, l’objectif est de faire atteindre à l’un de ses hoplites l’ultime ligne de défense du camp opposé et de préserver cet avantage durant le tour qui suit. La défaite, alors, pourra être évitée soit par la capture de la pièce, soit en annulant l’avantage par un mouvement symétrique d’une de ses pièces. Ces règles de fin de partie, disons-le, sont d’une très grande élégance. Durant le jeu, pour gagner en mobilité ainsi qu’en force de pénétration les hoplites doivent impérativement s’agglomérer de manière à former des alignements compacts. Verticales, les phalanges sont plus offensives ; en diagonal, elles contrent sur les flancs et permettent de scinder les forces adverses en des sections numériquement plus faibles ; à l’horizontale enfin, elles font office de dernier rempart. D’où cette géomètrie rectangulaire du plateau plus large en défense que profond en attaque. Sur un plateau d'une telle dimension, les parties, curieusement, se révèlent très dynamiques, et l’on reste chaque fois stupéfait qu'un ensemble de règles aussi simples retranscrive avec pareille force une bataille antique : notamment la suprématie tactique dans la mêlée de la phalange dite oblique. S'il fallait un jour rethématiser le jeu, je songerais spontanément au rugby - un jeu à 28 (15+13)! Au contact, les phalanges jouent ici le même rôle que des mauls de fixation avant que l'attaque se redéploie sur la largeur pour aller toucher à l'en-but. Epaminondas brille enfin par sa clarté, comme l’a voulu Robert Abbott. Bien des jeux de stratégie abstraits souffrent, en effet, du même problème de lisibilité en profondeur des coups à venir. Epaminondas en la matière est un modèle de prise en main et de jouabilité immédiate. On ne pourra nourrir ici qu’un seul regret : qu’un éditeur de la trempe d’un Jactalea n’ait pas encore pensé à relooker Epaminondas et les autres jeux de Robert Abbott pour nous en offrir une édition. Ils le méritent. Allez messieurs prenez langue avec Robert !

        tt-8f6f2a2e46ba25c...

        06/11/2006

        10
      • boîte du jeu : EpaminondasEpaminondas : Un grand jeu de stratégie abstraite !!
        Des règles simples mais efficaces. Vous devez être le premier joueur à atteindre avec un ou plusieurs pions la dernière rangée du joueur adverse sans que celui-ci ne puisse réagir. Un jeu oublié qui mériterait une réédition lorsque l'on connaît la qualité de la gamme GIPF, Epaminondas ne ferait pas parent pauvre. Rober Abbott, mathématicien, nous livre un jeu riche et très intéressant. Ne se joue qu'à deux joueurs.

        momov

        26/04/2005

        10
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