Si vous aimez l’époque médiévale, la chevalerie, la féodalité, la défense des châteaux, ce jeu est fait pour vous. A vrai dire, surtout la défense. Et aussi la défense du pont par un chevalier tout seul. Bref, c’est un jeu de mouvement, où on a tendance à bétonner. Bon, d’accord, on bétonne surtout. Okay, je me rends, c’est un jeu où celui qui bétonne gagne. Il faudrait jouer avec de vrais chevaliers impétueux pour en soutirer la quintessence. Mais bon, on a toujours un comptable à sa table !
Coté matos et mécanismes, on sent bien les « eighties » : plateau puzzle, pions en bois de wargamers, gestion des revenus au crayon et papier. C’est un jeu comme on en fait plus. Enfin, comme on a plus envie d’en faire. Excellent à l’époque, un peu lourd maintenant.
Mais c’était mon jeu préféré quand j’étais adolescent. Attention, plus maintenant, quand j’étais adolescent. J’ai réussi à mettre la main dessus (je jouais à l’époque avec l’exemplaire d’un pote) et c’est toujours un plaisir que d’en ouvrir la boîte, de caresser les pièces de puzzle, d’arpenter par l’esprit les sentier bornés, de traverser les champs, de s’arrêter dans les villages aux noms exotiques. Je n’y ai plus joué depuis les années 90.
Bref, vous l’aurez compris, Excalibur tient une place toute particulière dans ma ludothèque. Comme la relique d’une époque révolue. Avant, je lui aurais mis 5/5. Maintenant, je pencherais plutôt pour un 3/5. Du coup, je vais faire une moyenne inter-temporelle en lui mettant un 4/5.