***Ouvrez la boite, faite choisir un des magnifiques personnages à vos (votre) enfants et un des somptueux dessins que vous poserez sur le chevalet (un poil trop petit).
Lisez l'introduction et regardez le regard de vos enfants : la magie opère immédiatement, l'image prend vie dans leur yeux !***
Clairement, les enfants adorent, ma fille de 8ans se régale en imaginant des suites à l'histoire avec un des objets.Mon fils de 5ans accorde plus que nécessaire des pouvoirs magiques aux objets pour pouvoir les utiliser...Peu importe, même s'il est moins destiné à des enfants de cet âge, l'exercice étant assez difficile, cela n'en reste pas moins un excellent exercice d'imagination !
Je suis vraiment surpris de voir certain avis très négatif sur ce jeu alors qu'il constitue un parfait écrin de rêves et de poésie.
La déception de certain vient du fait que Fabula arrive après DIXIT, un jeu plus accessible et pouvant être jouer avec le plus grand nombre.
Si je ne sortirai pas FABULA avec des adultes, je trouve que c'est un jeu parfait pour passer un bon moment avec ses enfants.
Par chez nous, Fabula a remplacé certains soir le rituel de l'histoire du soir avant de se coucher.
Un grand bravo à Mélanie Fuentes pour ces illustrations et à Libellud qui continue de nous faire rêver !
Les illustrations sont magnifiques, et les joueurs sont guidés dans leur narration par des indications. La durée de vie du jeu peut être courte si l'on se cantonne aux règles mais rien n'empêche d'écrire des scénari par la suite.
Privilégier des joueurs ayant de l’imagination et du fairplay. :o)
La question peut paraitre saugrenu mais il n’est pas si idiot de se demander si Fabula est réellement un jeu de société. L’objet et bel et bien ludique mais nous avons plus à faire à un support favorisant l’imaginaire qu’à un réel jeu de plateau.
Vos expériences ludiques autour de Fabula seront donc très dépendantes de votre tablé ludique. Ce tout en fera de cette création une aventure très amusante ou une longue route morne.
Pour aimer ce jeu il faut avoir un peu d'imagination et ne pas être trop trop timide (encore que c'est moins genant que pour jouer à Petits Meurtres et Faits Divers ou Il Etait une Fois)....après avoir lu la regle et les avis, j'avais un peu peur de ne pas aimer et finalement, c'est un jeu plutot agréable comme sait le faire Libellud....en plus, pas besoin d'avoir 8 ans..nous avons fait une partie avec des adultes, une enfant de 10 ans, et une de 6 ans, et elle s'est très bien débrouillée....c'est donc un jeu tout à fait familial !
Un maitre du jeu pour endosser le rôle de l'écrivain et les autres pour incarner le temps d’une partie l’un des personnages présents dans son esprit. Voici Fabula !
Un jeu beau esthétiquement avec des histoires féériques, mais il faut tout de même avoir une sacré imagination !! Et c'est là son point faible (auquel j'ai eu du mal à accrocher) : il faut faire des histoires abracadabrantes qui aillent avec le sujet et en plus que ça plaise aux autres joueurs !
En conclusion, un jeux pour des imaginatifs invétérés, mais pas pour moi !
Quel dommage! il y avait tout dans cette boite, du beau matériel, des graphismes splendides, un thème super (les histoires), pour un public appréciant les jeux d'imagination et de narration, dont je fais partie.
Mais alors pourquoi? pourquoi un jeu aussi platonique et ennuyeux? peut être est-ce dû aux personnes avec qui j'ai eu l'occasion de jouer? toujours est-t-il que le système des plumes que l'on donne en tant que narrateur aux personnes selon leurs propositions me déplaît fortement, car totalement arbitraire et subjectif. Pour moi ce type de jeu doit être un moyen de laisser parler l'imaginaire librement, alors pourquoi instaurer une compétition entre les joueurs pour savoir qui a eu la meilleure idée...?
Mais bon de jolis graphismes sauvent le jeu.
Tout dépend du public. Il est vrai qu'il faut un peu mettre du sien pour adhérer à une mécanique un peu bancale... Ce jeu convient aux personnes qui décident de jouer le jeu en toute bonne foi, les contestations sur la qualité des propositions de récit étant monnaie courante. Mauvaises têtes s'abstenir.
Donc un très bel univers graphique, un effort dans la rédaction de récits variés (un peu trop "lisses" peut-être) ; les parties ne sont que le reflet de l'état d'esprit qu'on décide d'y investir.
Enfin le voila le vrai jeu passerelle entre le jeux de Rôle et le jeux de société ! La qualité est fantastique les histoires pleine de rêverie ! Je pense que c'est une erreur facile de le comparer à Dixit. Les jeux sont complétements différends.
Ce jeu s'adresse à un public particulier, à un public qui adore raconter des histoires, a un public qui aime se titiller l'imagination. Pour les purs cartésiens ce ne passera pas du tout c'est évident.
Dans ce jeu on est la pour se raconter des histoires féerique ou loufoques !
Il conviendra tout particulièrement aux rôlistes de la première heure qui souhaitent transmettre leur passion aux plu jeunes. Mais aussi pendant les soirée en familles pour rêver un peu !
Merci pour ce beau jeu plein de poésie !!!
Fabula combine jeu de rôle et jeu de plateau.
Ce jeu présente une grand potentiel mais il est au final totalement insipide!!!
La structure des (a)fables manque fabuleusement de cohérence. Les joueurs n'ont donc aucun intérêt à proposer une solution à partir de cartes tirées au hasard.
Le concept me tentait bien donc j'en ai fait l'acquisition sans trop y réfléchir surtout qu'il me manquait un jeu de ce type dans ma ludothèque.
Deux parties à ce jour au compteur et le sentiment est assez... mitigé.
D'un côté les illustrations sont jolies. Le thème est plutôt sympa et le fait de devoir utiliser des cartes pour conter son histoire est sympa.
Par contre le jeu connaît très (trop) vite ses faiblesses. Les conteurs dans l'âme se retrouvent frustrés de ne pouvoir employer leur talent à fond. L'histoire divisée en différentes parties a tendance à ôter un peu de la liberté individuelle au niveau de l'invention.
Le fait qu'il n'y ait pas vraiment de challenge enlève aussi pas mal d'intérêt au jeu.
Le jeu est selon moi un cran au dessus d'un *Il était une fois* mais bien en dessous de ce que je m'imaginais...
Mes joueurs ont été fortement déçu dans l'ensemble...
Heureusement que notre imagination arrive à sauver le jeu de la banqueroute ludique...
Fabula veut sortir des préjugés du jeu, du jeu de rôle; de l'exercice d'improvisation, de l'imaginaire et de la création... C'est un patchwork recousu qui se cherche une identité parmi le monde ludique. Personnellement, après une esquisse de partie, je n'apprécie pas. Trop guidé par son contexte, trop bridé par les stéréotypes des situations, trop fermé dans ses choix pour ouvrir son imagination, je ne comprends pas le but des auteurs. On s'ennuie, on se perd, on se bloque, on râle d'être tellement censuré et critiqué... C'est dommage car le contenu graphique est fabuleux lui.
Je suis un fan de Dixit, sans doute un meilleur jeu passerelle de ces dernières années. Au vu des illustrations de Fabula, j'avoue que j'en attendais beaucoup et au final, une impression plutôt mitigée:
certes les illustrations sont belles mais:
- le système de point est franchement inutile
- le jeu nous a paru sympa à jouer lorsqu'on adoptait une approche à la "il était une fois" (mais sans interrompre le narrateur)
- les joueurs timides auront du mal à se lancer
- j'ai un doute sur la rejouabilité des scénarios qui balisent grandement l'histoire, surtout si on joue avec des introvertis... mais bon, il ne s'agit là que d'une impression... Ca manque donc cruellement de scénars!
En somme, un jeu plaisant, plus agréable à jouer qu'"il était une fois" grâce à la qualité éditoriale, mais qui apporte peu d'éléments nouveaux.
Mais il nous a semblé que Grimm devait jouer un rôle beaucoup plus actif, ne pas hésiter à poser des questions, pousser dans le retranchement les joueurs. Là, le jeu devient plus sympa et se différencie de son prédécesseur.
J'ai acheté ce jeu pour faire plaisir à mon jeune fils (et un peu à moi aussi) qui bavait devant la trictrac tv.
Et bien je suis surpris positivement !
Je n'ai jamais pratiqué le jeu de rôle donc je ne me sens pas contraint par le scénario relativement balisé (en fait cela me convient plutôt bien) mais je peux imaginer que cela doit rebuter les rôlistes aguerris.
On rigole bien devant les idées tirées par les cheveux que l'on peut proposer. Les personnages sont tout mignons et donne une véritable orientation aux récits qu'on invente.
Bref chez nous on aime bien.
Autant dixit à ses défaut mais apporte une véritable bouffée d'air frais, autant Fabula fabule totalement dans inintéressant au possible. Un bâtard médiocre entre un jeu de société et un jeu de rôle, reprenant le plus mauvais de chaque côté. Un matos pourri de carton sans intérêt, une boite hors de prix, des mécaniques qui n'intéresseront personnes ...
A moins de servir (et encore!) de plateforme à de futurs joueurs de jeu de rôle (de vrais!), ce jeu n'en n'est pas un, et constitue sans doute la plus grosse déception du moment.
Presque une punition de jouer à ce truc, je le mettrai à la poubelle si on me l'offrait.
Essayé sur un prototype au monde du jeu, sur un fond sonore techno venant du jeu vidéo:
Les beaux dessins nous ont attirés, et c'est vrai que le principe est rigolo: à partir d'une trame donnée par Grimm, d'une carte objet, et du point de vue d'un personnage qui nous est propre, il faut inventer et raconter une histoire, plus belle et cohérente que celle des autres. Ce n'est pas évident.
Le joueur figurant Grimm écoute, et décerne à chacun des points, ou non!
Les joueurs les plus mauvais feront rire les autres aux éclats à chacune de leurs interventions, peut-être malgré eux.
Le joueur qui prend la place de Grimm note de manière suggestive, avec l'avis des autres ou non; mais il lui est bien difficile, dans tous les cas, de couler un malheureux joueur aussi peu doué soit-il.
Tout ça est donc très libre, peut-être trop.
L'exercice est intéressant pour les amateurs d'histoires rigolotes, les joueurs décomplexés et peu susceptibles.
C'est un bon petit jeu d'ambiance, aux règles simples. Un jeu de colonie de vacances, où les maladresses et les bêtises des conteurs en herbe relèveront la côte de sympathie.
Les scénarios sont en nombre limités, ce qui pourrait très vite nuire à sa rejouabilité.
On pourrait peut-être aussi y jouer avec 2 bouts de ficelles et 3 gobelets! Du matériel réduit, pour un jeu qui n'en demande peut-être pas tant.
On a trouvé de notre côté, que les beaux dessins et les personnages attachants faisaient ici la plus-value...
Marrant, sans plus, pour cette partie.
A rejouer donc, dans une ambiance plus appropriée et dédiée.
J'ai pu tester Fabula sur le prototype quasi finalisé au Monde du Jeu.
Le premier constat évident et qui mérite d'être salué est la splendeur du matériel. Les illustrations de Fabula, dans un style très différent de celles de Dixit mais tout aussi poétiques et oniriques sont de toute beauté et plus encore à mon goût que celle du grand frère.
Question jeu par contre, ça coince un peu plus. Fabula vous propose en effet "d'écrire" un conte en trois chapitres + un épilogue, guidés par un "frère Grimm" qui s'adresse aux joueurs comme à autant de personnages de son histoire. Il lit introduction et interludes entre chaque "chapitre" et juge de la qualité des histoires proposées par les joueurs en leur attribuant des jetons Plume. Pour ces derniers deux contraintes sont imposées lors de l'élaboration des bribes de contes qui viendront boucher les "blancs" de la narration : raconter le rôle tenu par leur personnage dans ce chapitre de l'histoire et intégrer l'un des douze objets initialement proposés qui n'a pas encore été utilisé durant la partie. A la fin, l'épilogue s'écrira lors d'un duel entre les deux joueurs ayant récolté le plus de plumes.
Les réactions en fin de partie étaient exactement celles que j'imaginais à la lecture de la règle quelques semaines plus tôt : une partie des joueurs n'avait pas aimé parce qu'il s'agissait de raconter des histoires et qu'ils ne se sentent pas à l'aise dans ce créneau. L'autre partie n'avait malheureusement pas beaucoup apprécié non plus parce qu'ils se sentaient justement à l'aise dans ce créneau et conservaient un goût d'insuffisant et de limité. Grosso modo : ceux qui n'aimaient pas Il était une fois n'avaient pas aimé, et ceux qui aimaient Il était une fois s'étaient senti brimés.
Fabula gagnera donc peut-être ses lettres de noblesse en renouvelant (un tout petit peu) le genre du jeu de narration et en surfant sur le succès de Dixit. A mon sens, il risque néanmoins de beaucoup souffrir de l'inévitable comparaison avec son grand frère, ce d'autant qu'il partage la même orientation poétique/imaginaire...