L’auteur de ce jeu déclarait vouloir vivre de ses créations. Pour une première, il se sera pas mal débrouillé : jeu réédité, bénéficiant d’une extension (incluse dans la boîte) et de carte bonus (le bacon), Flapjack aura conquis son public.
On se demande bien comment ?
Fils illégitime du « 1000 bornes », de "donjons et trésors" et père alcoolique du « zombies cartes », Flapjack n’est qu’un énième jeu de pose de cartes et de pouvoirs.
Le valeureux gars du Nord (du grand Nord) que vous êtes doit abattre des arbres. A coup de dés. 3x1 et vous cassez votre hache, 5/6 et vous entaillez l’arbre.
Bien sûr, c’est sans compter sur les collègues et le sasquatch qui hante les bois qui vont vous pourrir à coup de cartes négatives : « ohlalala ma lame est émoussée – 1 à mon lancer de dé » « heureusement j’ai ma hache en titane qui fait +2 », « ohlalala, je glisse et passe mon tour ». « ah zut j’ai pas vu venir l’incendie, mes stères sont détruites »
Tirer une carte, poser une carte chez soi ou chez l’adversaire, lancer les dés... voilà.
Le thème est plutôt agréable avec un petit côté qui ne se prend pas au sérieux (manger des pancakes, du bacon pour être plus fort) et on aurait pu se prendre au jeu, si ce n’était ce côté « j’ai cassé ma hache, je n’en ai plus, je ne peux pas jouer et cela fait 5 tours que je n’en pioche pas » .
Mal équilibré, complètement hasardeux.... il donne envie d’arrêter de se chauffer au bois pour retourner à l’électrique.