Jeu coopératif (solo) qui n’a pas grand-chose à voir avec ses deux prédécesseurs (si ce n’est le décor et les personnages). On est ici plus proche d’un Livre dont vous êtes le héros en cartes façon Andor Story Quest ou Cartaventura. Il s’agit d’un puzzle gigantesque en trois paquets (3 souvenirs) qui retrace la lutte des kids contre les zombies et leur plan machiavélique. Il ne faudra donc pas trop attendre si on ne veut pas perdre le fil des évènements. Avec des numéros de cartes qui se répondent, on peut voir dans les yeux de celui qui vous regarde et accéder à d’autres angles de vues et donc des indices nouveaux. Cela aidera à répondre aux questions du souvenir en cours et de retracer l’histoire dans sa totalité. Au final vous posez quasi toutes les cartes du paquet. On pourrait donc tout placer d’un coup, mais ce serait louper des détails importants voire des réponses aux questions posées, cachées ici et là dans un recoin de l’image.
On n’en a pas fini, des bidules de haute technologie (rien d’appli ou de réalité augmentée malgré ce que pourrait laisser penser la couverture) vont vous aider. Ce sont des effets faciles mais qui font Waow ! quand on les applique et surtout aident au déblocage de certaines cartes.
Comme dans Zombie kidz, vous pourrez cocher vos victoires et, refaire l’aventure en ouvrant « le cahier de mystères ». Une fois. En réutilisant vos bidules là où vous ne les possédiez pas encore et comprendre enfin pourquoi il vous restait des cartes non utilisées arrivé à terme. Des petits jeux gentils vous feront une dernière fois parcourir les paquets à la recherche de choses disséminées sur l’ensemble des cartes. Si le premier paquet ne fait pas pousser de hauts cris de joie, la suite vous prend par surprise. Ce Flashback est un bel exercice de style, travaillé, soigné avec ses notions de vues en miroir, ses bidules et le traitement du matériel ! La règle n’étant pas explicite sur ce point on peut galérer à chercher comment on débloque un numéro alors que c’est impossible au début, comme dit plus haut. On aurait aussi aimé un petit récit englobant l’ensemble des trois épisodes plutôt que ces courtes conclusions pour refermer cette aventure à l façon d’un livre. Quoiqu’il en soit, il faut souligner la qualité de ce jeu d’enquête
Mais pourquoi un logo Starbuck sur une carte avec des souris qui se marrent (Souvenir 3, n46). Alors quoi, bientôt de la Bud chez Great Western, du Pfeizer chez Pandémie et du Ouigo chez Les aventuriers du rail ? Pas compris.