Le moins qu'on puisse dire est que fresco fait dans l'originalité. Intégrer son humeur dans un jeu de gestion n'avait encore jamais été envisagé, je ne pense d'ailleurs jamais avoir vu un sentiment être un parametre dans un jeu.
Fresco bnéficie d'un tres beau design et d'une qualité de materiel qui ferait palir beaucoup d'editeur. Le systeme de jeu tourne parfaitement bien, et on ressent une bonne immersion lorsqu'on va faire son marché, on melange ses couleurs afin de repeindre la chapelle.
Un futur grand ?
1 partie à 4 joueurs – sans l’extension
Le pitch : tu es un peintre devant réaliser une fresque, aidé de tes collaborateurs.
Qui dit peintre, dit peinture.
Et qui dit peinture, dit marché (logique, hein !)
Et qui dit marché, dit sous-sous pour acheter les dites peintures (que très logique, tout ça !)
Pour avoir le plus grand choix au marché, on peut se lever très tôt, tôt, normal, tard et très tard. Très tôt, c’est bien vous êtes le premier sur le marché mais ça coûte cher, ça vous rend un peu de mauvais poil et à terme, ça fait fuir vos collaborateurs.
Très tard, ben, c’est l’inverse.
On programme donc d’abord son heure de réveil – l’ordre de choix étant l’inverse de la piste de score.
Ensuite, on programme diverses actions en fonctions des collabos qui vous restent (5 en général). Les actions sont : aller au marché – peindre sur la fresque avec les couleurs (ce qui rapport des points de victoire) – faire des portraits pour récupérer des sous-sous – faire des mélanges des couleurs (on se croirait dans Experiment) – améliorer son humeur
On joue ces différentes actions dans l’ordre des joueurs de la piste de réveil (toujours très loguiique)
Fresko est un jeu de programmation individuel bénéficiant d’un très beau plateau de jeu.
Je n’y ai personnellement pris aucun plaisir à y jouer tant le jeu est « mécanique » et génère de ce fait beaucoup de manipulations répétitives.
Dommage, il manque un « je ne sais quoi » pour y apporter une étincelle de bonheur.