Un jeu qui visiblement n'avait pas plu chez les Trictraciens mais que j'ai acheté quand même et je ne le regrette pas une seconde. Evidemment ce n'est pas un modèle de jeu de gestion et rien n'est contrôlable mais c'est l'esprit du jeu. Se retrouver en taule alors que c'est votre adversaire qui a fait un meurtre sur l'un de vos locataires, se prendre la bombe qu'on a soi-même lancé... Les graphismes des cartes sont très bon (à mon goût) et le jeu change de saveur à 2, 4 ou 6 joueurs. On s'amuse beaucoup et je pense que c'est ce pourquoi le jeu a été fait!
A posséder rien que pour les références musicales et cinématographiques des cartes!
Les + :
Règles simples
Parties rapides
Fun avec ses illustrations et les types de cartes
Les - :
Part de hasard importante
Avoir une main de cartes inutilisables (alibi, police …)
Celui qui a de bonnes cartes encaisse des loyers et peut donc piocher et refaire sa main. Celui qui a de faibles revenus a plus de mal à compléter sa main
Chaotique (on se récupère les mauvais payeurs, une de ses maisons est détruite, …)
Donc :
Passé la première partie où l’on s’amuse à découvrir les cartes, il reste un jeu chaotique où le Win to win est trop présent à mon goût.
C'est un jeu très chaotique, où il ne faut surtout pas adopter une stratégie d'attente. Foncez, et advienne que pourra. Sachant cela, vous abordez le jeu sans pression, et d'un tour sur l'autre vous vous faites pourrir ou vous pourrissez un adversaire. C'est fun, mais pas transcendant. L'univers graphique colle bien à l'esprit du jeu. Donc, une partie, ok, une deuxième, sans moi.
bon petit jeu très agréable, assez rapide mais pas apéro tout de même.
beaucoup de carte en main donc le hasard est atténué. J'aime bien l'idée que les cartes peuvent servir à construire un bâtiment (mais on perd alors l'action recto).
se joue bien à 3 joueurs mais peu d'intérêt à 5 ou 6 car la pioche s'épuise trop vite.
(je n'ai pas essayé à 4j !)
Friedman doit-il se faire faire des implants verts coûteux ou Edge a t-il soudainement décidé que les 2F étaient
« bankable » ?
En tous cas, c'est la déferlante des petits jeux labelisés Friese....Pour l’intant, plus pour le pire que le meilleur.
Après le catastrophique "5 cornichons", le sympathique mais fainéant "stich Meister", voici les proprios (aucun rapport avec les colocs) un reboot d’un jeu de 1992.
Petite boîte, illustrations de l'illustrateur fétiche de Friese, Lars-Arne "Maura" Kalusky, le contenu est des plus agréables, des cartes longues représentant d'un côté un étage d'immeuble, de l'autre des locataires, actions à faire pour soi ou sur les autres.
C'est vrai que ça du charme ces maisons au toit en tuiles rouges qui s'étalent sur la table. C'est vrai que c'est drôle, au détour d'une carte de trouver les "ramones" ou "la créature de la crypte"....
Et puis il y a le jeu... c 'est dommage, on était si bien quand on triait les cartes.
Comme souvent chez edge, **la règle est peu claire**, voire fausse (ici les exemples photos ne correspondent pas à la théorie énoncée du placement locataires/étages). On passe sur les fautes d’ortographe. Une fois de plus, trop dur de filer un peu de fric à un mec compétent pour corriger le tout.
Le jeu est un jeu **chaotique**:On tente de construire quelque chose, on vous le pourrit, voire on vous le détruit. On pose un locataire, il est viré, ou à cause d'une carte spéciale, dans l'impossibilité de payer son loyer. Votre voisin ramasse 18 sous, vous 2. Du coup votre voisin peut acheter un max de cartes pour construire ou vous défoncer la tête et vous non. Il y a **effet win / win** indéniable.
Il aurait fallut prévoir ma bonne dame, bah c’est pas possible...
c'est vrai que c'est rigolo les jeux qui partent dans tous les sens; encore faut il qu'il y ait de la teneur. Ici, c’est plutôt n’imp et advienne que pourra
On aime bien Friese et son côté punk mais ici Friedman recycle sans chercher plus loin. C’est visiblement un jeu de commande, on remet une paire de cartes neuves (les hackers) et hop on expédie dans les magasins. Il y a le nom , le package, on arrivera bien à vendre.... !!!
sûrement.
Continue Frieddy, tu vas l’avoir ta nouvelle perruque !
le titre est bien entendu emprunté à Proudhon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Joseph\_Proudhon
Un bon p'tit jeu de Friedemann Friese.
Comme d'habitude j'adore le design et les illustrations de Maura Kalusky. On est tout de suite dans l'ambiance (rien à voir avec certains jeux auxquels on plaque un thème de façon complètement artificiel).
Le but est très simple: être le plus riche à la fin du jeu
La mécanique est aussi toute simple. On construit des immeubles plus ou moins grands avec des cartes (le coté verso de la carte)
On remplit ensuite ces immeubles avec des cartes locataires (coté recto) qui rapportent plus ou moins d'argent et qui ont des "pouvoirs" plus ou moins intéressants selon la situation donnée. A savoir que l'on peut mettre des locataires dans ses immeubles ou dans ceux des autres (surtout certains locataires très gênant).
Et on joue des carte actions (coté verso aussi) pour se favoriser ou pénaliser les autres.
Ensuite on récolte ses loyers. Ceux ci peuvent être transformés en partie ou entièrement en cartes à piocher.
(de 1 à 5 cartes piochées celle ci coutent 1 thune/carte, au dessus ça coute 2 thunes/cartes. Donc se blinder de carte coute vite cher)
Il faut donc faire des choix:
-utiliser une carte pour son coté recto ou verso (et donc immobiliser ou non un type de locataire ou carte action)
-utiliser ses loyers du tour pour avoir suffisamment de choix dans les cartes mais pas trop sinon on prend du retard par rapport aux autres. (les cartes non utilisées à la fin de rapportent pas de point)
C'est un jeu avec beaucoup d'interactivité (un peu comme "la creature de la crypte" ("finstere flure" en v.o.) ou "fische fluppen frikadellen " de F. Friese). On est pas en train de construire son parc immobilier dans son coin comme dans certains jeux de gestion (je pense, par exemple, aux excellents electro manager ou funkenschlag du même auteur). On pourrit ses adversaire et ceux ci ne sont pas en reste. Les attaques peuvent être violentes mais ça peut toujours se retourner contre l'attaquant (l'auteur d'une "bombe" peut être contré par la carte "police" et suite à la destruction du bâtiment du voisin, on se retrouve presque sans loyer et en prison ...arghhh! c'était pas prévu dans mon plan!!) Du coup on peut hésiter avant d'attaquer.
Les pouvoirs des locataires s'assimilent assez rapidement en jouant.
A savoir aussi que le jeu tourne très bien à deux joueurs.
Par contre c'est vrai que les règles du jeu auraient pu être mieux écrites, mieux traduites, exemptes de coquilles et de fautes d’ort*h*ographe (bon, je dis trop rien j'en fais aussi. :-) ) Même Nicolas qui présente les règles sur le trictrac TV consacré au jeu s'emmêle les pinceaux!
L'erreur la plus flagrante: le nombre d'étage indiqué sur une carte locataire doit être lu comme le nombre d'étage maximum d'un immeuble dans lequel ce locataire peut s'installer et non comme le nombre d'étage minimum. La règle est très très flou sur ce point: l'écrit est en contradiction avec les images des exemples.
Mais sur le site de l'éditeur allemand 2F, les règles anglaises lèvent l'ambiguité. ( http://www.2f-spiele.de/spiele/pdf/landlord\_rules\_US\_web.pdf ) Ainsi que des questions sur le forum de boardgamegeek ( http://boardgamegeek.com/thread/1082600/understanding-the-number-of-floors-needed-for-a-te )
Les proprios est un jeu de cartes, où l'on utilise les cartes de dos pour construire des immeubles, et certaines cartes de face pour y mettre des locataires ou en tant que "cartes action".
Le système est assez amusant, on construit des immeubles, puis on y met des locataires, et on envoie aux adversaires des locataires nuisibles ou diverses attaques. A chaque tour on récupère les loyers, que l'on utilise pour gagner des sous (points de victoire) ou piocher des cartes.
Les proprios reste un simple jeu d'ambiance, dont le ressenti fait qui fait penser à un sorte de Munchin.
Les cartes ne sont pas équilibrées et on doit faire avec ce qu'on pioche. Les attaques sont parfois assez violentes (genre la bombe, paf tout ton immeuble est détruit et tu ne peux rien y faire) et il y en a pas mal donc ça tourne un peu au gros n'importe quoi.
Les locataires ont des capacités spéciales qui peuvent faire référence aux effets de certaines cartes action (qui elles mêmes peuvent faire référence à d'autres cartes action ... suivez le chemin), c'est un peu le fouillis.
Jouer avec ces capacités spéciales rend le jeu un peu compliqué car il faut se souvenir de nombreux effets différents, mais si on les ignore le jeu n'a alors que peu d'intérêt.
C'est clairement un jeu qui vise à être fun, mais il n'y a pas grand chose d'autre derrière, bien que le principe soit assez original.
Au final, cest quand même un peu poussif et assez expéditif car la pioche se termine très vite.