Parties jouées : sept ou huit à deux
Matériel : La double édition anglo-italienne que j’ai m’a gratifié de deux paquets de cartes. Cartes somme toute très lisibles, un côté rouge, un côté blanc, selon que vous jouez Garibaldi ou les Autrichiens et des icônes représentant le type de déplacement (pied, cheval, bateau). Du texte accompagne toujours ces cartes de déplacement, la lecture permet de mieux se mettre dans le thème mais n’est nullement indispensable. Quelques cartes « événement » qu’on doit traduire mais elles sont peu nombreuses et on trouve ça sur Internet. Si on a un niveau moyen en anglais, on s’en sort très bien, sinon, on peut s’imprimer une petite aide.
Le plateau est assez terne, très réaliste, une carte d’époque, en quelque sorte, et ça va assez bien avec le thème, il faut le reconnaître. Les Autrichiens jouent sur le plateau, Garibaldi derrière un paravent constitué du plateau imprimé à l’envers : c’est extrêmement bien pensé. Nous, pour compléter cela, on a pris 5 aimants qu’on a peint aux couleur des troupes autrichiennes et qu’on fixe sur le paravent, ainsi, Garibaldi suit en direct les déplacements des autrichiens sans sortir de derrière son paravent. Bref, du bon matériel.
Thème et mécanismes : un thème historique, pourquoi pas ? Garibaldi, moi, ça me rappelle toujours ce vieux sketch de Michel Leeb, l’histoire du bègue qui appelle la police pour enlever un cadavre de cheval situé avenue Ga…Ga…Ga… Bon, je m’égare, mais ça nous fait encore rire après 8 parties, c’est bien triste…
Le mécanisme, dérivé de Scotland Yard, est formidable : Garibaldi se déplace à l’aide de cartes de mouvement. L’autrichiens ne connaît que le type de mouvement effectué. Les patrouilles autrichiennes se déplacent elles à découvert et cherchent à retrouver des traces du barbu à la chemise rouge. Garibaldi doit sortir de la planche par les sorties prévues à cet effet en moins de trente tours. Un vrai challenge. Et un suspens passionnant.
Remarques subsidiaires : Nous avons un peu de mal à faire gagner Garibaldi qui n’a vaincu qu’une seule fois. Pourtant la règle semble préciser que Garibaldi a un avantage assez net sur les autrichiens. Etonnant. De nombreuses cartes « événement » autrichiennes viennent perturber la main de cartes de Garibaldi (qui n’en a que quatre) et les patrouilles au nombre de 5 se déplacent très vite et peuvent assez facilement quadriller le terrain. Par ailleurs, en cas de non découverte de trace dans les 8 premiers tours, Garibaldi doit révéler une trace récente de son passage…Bon, soit on a fait une erreur dans la règle, soit on ne joue pas Garibaldi de manière optimale.
Bref, un bon jeu pour la soirée entre amis. Et si vos amis n’aiment pas Michel Leeb, changez d'amis.