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Gingerbread House a un avantage par rapport aux autres jeux Lookout, il est bien plus mignon et coloré, entre le glaçage des pains d’épices, les quarante cartes personnage uniques… Même sa tridimensionnalité confère un plaisir qui donne à ses confrères de la même gamme une certaine impression de sécheresse. Il s’agit clairement d’un Bärenpark +, assumant mieux l’importance des dessins, et reprenant évidemment de nombreuses mécaniques de son prédécesseur (dominos, bonus de complétion de sections, variante « expert » avec des objectifs, recouvrement de symboles pour récupérer des tuiles…). Comme les jeux Lookout rendent très exigeant, on pourrait dire de Gingerbread House qu’avec le système de capture, il est moins fluide que Bärenpark notamment, mais ce serait pinailler en occultant avec mauvaise foi la limpidité exceptionnelle de tous les jeux de la gamme. Peut-être est-il moins pervers que les autres, même dans l’assez enfantin Bärenpark, on faisait enrager ses adversaires en complétant une zone avant eux ou en récupérant des tuiles uniques convoitées par tous, quand Gingerbread House est un peu plus solitaire et égalitaire. Mais tous les jeux de la gamme procurent un inestimable plaisir, comme vous pouvez le voir dans mon test de ses cinq jeux, et à moins de n’en chercher un pour 3 ou 4 joueurs (ce qui exclut Caverna ou Patchwork), tous méritent à mon sincère avis l’attention du grand public et des connaisseurs, et peu de jeux de société paraissent aussi adapté à la période des fêtes que le bienvenu Gingerbread House.