C'est le jeu idéal pour faire quelque chose quand de même un peu compliqué avec des enfants déjà très jeunes. Il n'y a rien à lire pendant le jeu et la mécanique est à la fois limpide, dynamique et laissant place aux calculs. Un genre de chef d'oeuvre généraliste.
EDIT: un an après, je baisse la note de 1, car le jeu (qu'on a usé jusqu'à la corde) s'avère assez répétitif, même avec la bizarre extension mercenaires.
Les + :
Règles et mécanismes simples
Matériel très correct
Parties fluides
Principe des couleurs au niveau des voiles intéressant :
- un bateau avec une couleur de voile a moins d’option pour avancer mais le joueur reçoit 3 cartes à l’arrivée contre un bateau avec 3 couleurs de voile qui avancera plus vite mais le joueur ne recevra qu’une seule carte)
- un bateau ne peut choisir qu'une couleur de cube qui ne correspond pas à la(aux) couleur(s) de ses voiles. Un bateau avec une couleur de voile a le choix parmi 5 couleurs selon les cubes présents
Les - :
Taille de la boîte
Opportuniste
Pas évident pour les daltoniens
Donc :
Jeu aux règles simples comme Cartagena (du même auteur) mais avec une taille de boîte et un matériel autrement plus important ! Cartagena reste quand même ma préférence
Nous avons à faire avec un petit jeu de déplacement comme Colovini sait si bien les concocter. C’est un jeu honnête, qui rempli bien son rôle, sans nous remplir d’admiration. Tactique et opportunisme sont les maitres mots.
Nous sommes loin de l’élégance d’un Carthagena ou d’un Clans ou d'un Aztlan.
C’est du « petit Colovini ». Cet auteur nous a habitué au pire comme au meilleur. Nous sommes dans du moyen plus. Pour un auteur capable de sortir des perles "à information complete", l'artifice consistant à avoir des ressources transportées cachées dans l'entrepôt déçoit presque, même si l'idée de permettre à un joueur de décréter la fin de partie est amusante. Sans le problème de couleurs j'aurais noté un peu au dessus de la moyenne.
Le travail d’édition, par contre, me semble un peu à coté de la plaque.
Il y a une disproportion entre le jeu, sa durée, sa mécanique et la pléthore de matériel avec petits bateaux à monter et entrepôts à construire. J’ai eu le sentiment d’avoir un jeu conçu par un fabriquant de jouets entre les mains. Ce n’est pas bien grave, le prix reste correct.
La règle est claire.
Ce qui m’a le plus gêné, c’est d’avoir un grand et gros matériel et un jeu bâti uniquement sur des codes couleurs. Il y a largement la place de « doubler " le code couleur avec des icônes sur le materiel et les cartes, mais non, rien que des couleurs, dont certaines bien proches alors que d’autres choix étaient possibles. Il en est de même pour les cubes bien sûr.
Donc, si vous êtes daltoniens ou si vous avez des daltoniens parmi vos amis joueurs (ce qui est à peu près certain : 10 % des hommes le sont), n’achetez pas ce jeu.
Ma note est dure me reprocherez vous ? Ben non, un avis c’est subjectif et le sujet que je suis ne ressortira jamais ce jeu pour en faire une partie à cause des couleurs.
Il ressortira peut être pour occuper des gamins pendant que je fais autre chose.
GH marque surtout à l’ouverture de la boîte par son matériel de bâteaux 3d à monter. Ensuite, on pose la route maritime et c est parti....
Au bout de quelques tours on s’aperçoit que Colovini s’est auto copier en s’inspirant fortement d’un de ses hit « cartagena » qu’il a un peu pimenté. Le fait de perdre un tour pour récupérer des cartes(ici obligation de retour au port), d’avancer en jouant à saute moutons suivant les couleurs (et non les symboles)...donne un air de déjà vu....
Mais là où la simplicité de « cartagena » remplissait son office, la pseudo complexité de GH est juste lourde... sans parler des pirates qui vous délestent de vos marchandises à distance.
Oui, c est un jeu d’opportunisme, d’optimisation de ses déplacements...mais c’est surtout un jeu qui à l’air d’avoir été fait par dessus la jambe (de bois).
On voit bien l’idée...elle ne correspond pas au résultat.
Pas un naufrage, mais un jeu bâclé?
un peu cher pour ce qu'il propose
Tout d'abord, il faut bien avouer que Golden Horn dispose d'un matériel réjouissant avec ses gros bateaux et entrepôts en 3D et ses tuiles mer et port de toute beauté...
En ce qui concerne la mécanique, le jeu est simplissime : on charge des marchandises provenant d'un des ports dans un de ses bateaux et on file droit jusqu'à l'autre port pour tout décharger et gagner des cartes déplacement/pirates. Pour rendre le tout intéressant et un chouilla plus complexe, les chargements, déplacements et attaques de pirates sont soumis à des contraintes : par exemple on ne peut pas charger des marchandises de la même couleur que les voiles de son navire alors qu'on peut au contraire "rebondir" d'un case si on se déplace sur une zone mer de la couleur de ses voiles... Les pirates sont également soumis à la loi des couleurs et selon le nombre de couleurs présent sur ses voiles on pioche plus ou moins de cartes en débarquant dans un port...
Bref on a littéralement le nez collé sur les couleurs des voiles, des cases, des cartes et des kubenbois tout au long du jeu ça plaît ou pas, à vous de juger; personnellement je trouve le concept original mais un peu lassant à la longue... Après on est quand même en face d'un bon jeu d'optimisation et d'opportunisme : a savoir que vous pouvez "sauter" les bateaux déjà présents sur le plateau pour avancer plus vite ou que les-dits pirates pillent l'intégralité d'une cargaison pour aller dans votre entrepôt ce qui peut faire basculer une partie !
Enfin, le principe de décompte final par variété de marchandise est bien pensé.
En conclusion, Golden Horn est un jeu à la mécanique linéaire mais originale, servie par un superbe matériel. Loin d'être indispensable, il mérite peut-être votre curiosité si vous aimez les jeux entre deux eaux : un peu calculatoire mais pas trop quand même !
très beau matériel (les bateaux), mise en place rapide, peu d'interaction entre joueur (seulement qd on pille, et on pille pas souvent), parties rapides, jeu tactique abstrait avec une mécanique très plaisante et simple de compréhension.
Pas d'immersion, pas fun.
Jeu sympa pour ceux qui aime la stratégie, avec des parties rapides.
Golden horn est un jeu très sympa, doté d'un très beau matériel de bonne qualité (attention toutefois lors du montage des bateaux, la proue de ces-derniers est un peu fragile au moins du pli, mais une fois monté tout va pour le mieux).
Le jeu tourne bien car les tuiles plateau s'adapte au nombre de joueurs.
Golden Horn est un jeu de course familial assez plaisant du même acabit que le célèbre Carthagena. L'analogie porte autant sur le thème que sur le principe.
Les règles sont simples et les tours s’enchaînent avec une belle fluidité.
Les mécanismes font la part belle à l'opportunisme. Avec un nombre important de joueurs le chaos l’emporte alors largement sur la tactique et la réflexion.
Le matériel (petits cubes en bois, jolis voiliers en carton épais) et le thème invitent à jouer.
On notera toutefois une maladresse dans le choix des couleurs dont certaines sont trop proches pour être clairement identifiables par les daltoniens.
Cependant on aura vite fait le tour de ce jeu qui n’engendre pas l'enthousiasme.
Golden Horn reste suffisamment attrayant pour réunir autour d'une table des joueurs peu exigeant ou un public familial. Quand on a déjà goûté à Carthagena du même auteur, on peut facilement le préférer à ce jeu moins captivant et plus linéaire.
Un jeu stratégique dans la pure tradition Colovini, qui rappelle un peu Cartagena par son système de déplacement à la "saute-mouton" au-dessus des bateaux. Il s'agit de remplir ses bateaux avec des cubes d'une couleur, de les mener à l'autre port (en les déplaçant plus rapidement grâce à ses cartes), et de remplir son entrepôt : chaque rangée de 6 couleurs fera un bonus, donc il faut faire du cube, mais de couleur différente. En sachant que certains de nos bateaux ne peuvent pas charger certaines marchandises, il faudra pirater le bateau des autres en utilisant ses cartes, cette fois par paire. Beaucoup de petites choses qui rendent le jeu très vivant, avec une mention spéciale pour la jolie édition.
Golden Horn est un bon jeu familial/familial+ qui dispose d'un matériel très agréable.
Il y a des choix à faire en fonction des différentes stratégies possibles, cela ne consiste pas simplement à faire voyager les bateaux de Venise à Constantinople et inversement.
Temporiser ses déplacements pour les optimiser est une des clés de la réussite. Tout comme garder quelques cartes pour la piraterie en fin de partie ainsi qu'essayer de se souvenir des cubes glanés par les adversaires, cela peut faire la différence.
Bonjour Redeagle et merci pour ton avis!
Une précision importante sur la règle, qui on espère améliorera ton impression sur le jeu :
=> un bateau ne peut charger qu’une seule couleur de marchandise à la fois.
Dans ton exemple, le bateau avec 3 voiles vertes doit choisir LA couleur qu’il charge entre orange, rouge, jaune, rose OU bleu.
Ça change pas mal le jeu ;-)
Golden Horn (Corne d'Or) est un jeu de course famillial.
On déplace donc nos bateaux entre les ports de Venise est Constantinople pour charger et décharger les cubes représentant des marchandises.
Les + :
Le matériel , avec de jolis bateaux à monter soi-même
Règles simples
La manière de gagner des cartes au port : le nombre de cartes piochées est inversement proportionnel à la vitesse potentielle du bateau (un bateau avec 3 voiles des couleurs différentes, qui est plus rapide, ne prendra qu'une carte)
La possibilité de faire des combos couleur de la voile - couleur des cases en jouant des cartes vent(assez tactique)
Un zeste d'opportunisme en pouvant voler un cube à un autre joueur (les pirates)
Les - :
Les couleurs des cubes pour les daltoniens (rouge et orange)
Le parcours est trop court, à 4 joueurs c'est trop encombré, ce qui favorise les déplacements rapides
Pas de limitation pour les cubes à charger (sauf les couleurs des voiles de son bateau).
On peut voler n'importe qui n'importe où; le fait de jouer les pirates est un peu chaotique
La fin de partie est un peu à la bonne franquette : soit il n'y a plus de cubes soit un joueur dit "stop ! dès qu'il a 6 cubes différents". Je pense qu' il faut absolument modifier la condition de fin de partie : garder uniquement l'épuisement des cubes aux ports (ça évitera que des joueurs soient frustrés)
La rejouabilité du jeu est limitée (au bout d'une ou deux parties on a fait le tour). Le jeu aurait sans doute gagné à inclure une "version avancée" pour joueurs confirmés.
Quelques idées qui peuvent redonner de l'intérêt au jeu après quelques parties :
* Rallonger le parcours pour diminuer les déplacements rapides (ou utiliser seulement 2 bateaux)
* Autoriser les pirates à attaquer uniquement un navire adverse situé sur une case de mer adjacente à un de ses navires.
* Enfin, ajouter des bonus de fin de partie pour les majorités de chaque couleur des cubes donnerait un peu plus de tension à la partie.
Vous l'aurez compris, Golden Horn est un jeu sympathique, mais qui ne m'a pas enthousiasmé plus que ça.
Edit : il semblerait que nous ayons fait une erreur de règles dans le choix des couleurs. Je modifie donc mon avis et relève un peu la note, le jeu étant un plus tactique qu'il n'y paraît.
Ce jeu est injustement passé inaperçu lors du dernier festival d'Essen, ce qui est probablement lié à l'éditeur.
L'auteur lui, est bien connu des amateurs de la chose ludique puisqu'il a réalisé quelques perles dont Cartagena.
Dans GOLDEN HORN, on sent aussi la patte de Léo Colovini puisque c'est un jeu de parcours avec peu de règles. Mais c'est aussi un jeu de "livraison" avec un décompte final modernes et astucieux.
Les choix sont simples, intéressants et interactifs (blocages) dans un ensemble très cohérent et d'une élégance rare. Le seul reproche que je pourrais lui faire c'est que lors de la première partie, ce n'est pas évident de savoir où on va, il y a des couleurs partout (6 couleurs, sur les voiles, les cubes, les tuiles et les cartes), mais après 2 tours on est dedans.
Je le conseille donc vivement pour un public familial + (type SdJ), c'est une merveille.
Je n'en ai fait qu'une partie mais quelle partie ! Du pur Colovini, à savoir qui demande beaucoup de réflexion autour d'une mécanique très simple. Certainement un des plus brise neurones qu'il ai fait ! En plus il est beau.