Effectivement, la ressemblance avec Il était une fois est plus que frappante mais malheureusement, sans l'élégance de la simplicité de son aîné! Il s'agit ici d'une version alambiquée avec un hasard peut-être trop disproportionné.
Le système de conteur et de trouble-fêtes s'essouffle assez vite. En effet, à Il était une fois, de nombreuses cartes permettent d'interrompre le Narrateur et de lui reprendre la main, il suffit d'être attentif à l'histoire. Dans Histoires de hobbits, les Trouble-fêtes doivent prêter attention à des symboles présents sur les 2 dernières cartes posées par le Conteur. S'ils possèdent les mêmes symboles, alors l'un d'entre eux peut tenter, en réussissant un jet de dé, non pas d'interrompre mais perturber le récit du conteur.
Ce combo du hasard de pioche + hasard de dé rend le jeu complètement insipide pour les trouble-fêtes. Il est rare d'avoir les bonnes cartes et si jamais, le dé complique les choses. Je ne parlerais pas du système de points qui est inutilement compliqué pour un jeu narratif.
Au delà de ça, il y a quand même des points positifs.
Le matériel est de bonne qualité, les grandes cartes sont agréables et son d12 spécifique au jeu de rôle l'Anneau Unique peut intéresser les rôlistes.
Illustrations et graphismes sont magnifiques et nous plongent complètement dans les Terres du Milieu grâce justement à ces grandes cartes.
Enfin, dernier point qui va me faire garder le jeu, sa compatibilité avec l'Anneau Unique (règles fournies en fin de livret) qui permet de l'utiliser en séance de JdR soit en tant qu'aide de jeu, soit en tant que support d'improvisation. C'est bien vu et, c'est je pense, le seul intérêt de ce jeu passable. C'est pourquoi je lui donne seulement la moyenne.