L'illustration de la boîte en dit déjà long sur les intentions qui animent ces charmantes bestioles du fond des mers, là où les algues font la danse du ventre et ondulent, ondulent, bref : il ne peut y en avoir qu'un, qu'on se le dise !
Oui, un bon point pour les illustrations (ça ne gâche rien, je le dis toujours !). Un bon point aussi pour l'ensemble de la mécanique qui frôle le 5/5, vraiment.
Pourquoi ? Parce que le jeu est terriblement... fluide, qu'en quelques tours on a compris l'effet dévastateur d'une cohabitation non désirée des frères ennemis dans un même endroit. Eh, oui, qui ne se ressemble pas, ne s'assemble pas, qu'on se le redise !
Parce que 12, c'est vite venu, surtout à quatre. Parce qu'on peut à tout moment choisir de dépasser ou pas la limite autorisée (si notre main le permet). Parce que c'est super stratégique. Parce que l'interaction est permanente et qu'il faut avoir les yeux dans tous les coins pour ne pas commettre d'erreur, c'est une question d'évaluation et d'optimisation.
A plusieurs, jouer pour soi peut revenir à jouer pour l'autre. Il faut parfois y aller au culot et surtout, surtout, bien se souvenir de qui s'est présenté à la porte du scaphandre sinon, les locataires vont finir par se dissoudre dans les fonds marins et vous n'aurez réussi qu'à brasser de l'eau !
Attention : à deux, c'est très piégeux. Le face-à-face est très intense. L'effet "annulation" peut prendre le dessus (le hasard aussi) et frustrer un peu.