Hunt the Ravager est un jeu asymétrique de déplacement secret pour de 2 à 4 joueurs, dans lequel un camp prend le contrôle du général Takeuchi dévastant les terres et l'autre camp les forces de l'Impératrice. Le Dévastateur cherche à récupérer les trésors en évitant de se faire attraper par les samouraï de l'Impératrice. L'Impératrice devra trouver et vaincre rapidement le Dévastateur avant que celui-ci ne cause trop de dégâts aux terres et ne remette en cause la légitimité de sa domination.
[EXPLICATION DES RÈGLES]
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Bonjour à tous,
The Ravager is back !
Plus d'infos sur le jeu :
Hunt the Ravager est un jeu asymétrique de déplacement caché et de déduction dans lequel deux camps s'affrontent : le Dévastateur cherche à rapporter les trésors dans son repaire secret en se déplaçant de lieu en lieu sur la grille centrale (5x7 cases), alors que l'impératrice essaie de trouver le Dévastateur grâce ses capacités d'enquête et de le chasser grâce à ses fidèles samouraïs qu'elle déplace sur les chemins entre les lieux.
La partie est un aller-retour : chaque joueur aura l'occasion d'incarner le Dévastateur.
Au début de sa vendetta, le Dévastateur choisit secrètement un lieu de la grille qui sera son repaire. Puis, l'impératrice place ses 3 trésors sur la grille en suivant les restrictions de pose : aucun trésor ne peut être adjacent à un autre, ni ne peut être dans un Lac ou un lieu en conflit.
Au début de chaque manche, le Dévastateur vole un des trésors présents sur la grille et va devoir le rapporter dans son repaire en se déplaçant, le lieu du vol étant son point de départ pour la manche.
Un tour commence par le déplacement du Dévastateur. Afin de se déplacer, il doit alimenter son ki, soit en dévastant le lieu qu'il occupe ou un lieu adjacent (il retourne cette carte), soit en dépensant un jeton Fureur. Dévaster un lieu donne 1 point en fin de vendetta, mais il donne également une indication quant à sa localisation actuelle à son adversaire. Les jetons Fureur qui lui restent en fin de vendetta lui rapportent également 1 point, il faut donc bien évaluer la situation et éventuellement bluffer sur sa vulnérabilité avant de choisir une option.
Puis, le Dévastateur se déplace d'un ou deux lieux adjacents et note les coordonnées de chacun sur sa feuille de score, les contraintes étant qu'il doit se déplacer et qu'il ne peut pas s'arrêter sur un Lac.
C'est ensuite à l'impératrice de déplacer ses samouraïs, si elle le souhaite, d'une ou deux intersections contiguës.
Enfin, l'impératrice résout 1 action avec chacun de ses samouraïs.
Une fois que chaque samouraï a agi, le Dévastateur indique s'il est parvenu à rejoindre son repaire : si c'est le cas, il gagne 4 points, sinon la manche continue. S'il n'est pas parvenu à atteindre son repaire à la fin du cinquième tour, il perd la manche et défausse son trésor. Il en vole un nouveau pour commencer la manche suivante. La vendetta prend fin lorsque tous les trésors ont été pris, les joueurs échangent alors leur matériel et commencent une nouvelle vendetta sur la même grille remise à zéro.
Les différents lieux influent sur le déplacement du Dévastateur : chaque fois qu'il traverse un Lac, il y place 1 jeton Empreinte (il laisse des traces sur les berges). Les autres lieux sont utilisés par les samouraïs pour résoudre des actions leur permettant de savoir si des lieux ont été visités par le Dévastateur en pistant, en interrogeant les anciens du villageou en consultant les Kami. Ces actions obligent le Dévastateur à placer des jetons Empreinte sur certains lieux dont les coordonnées sont notées sur sa feuille de score pour la manche en cours. Pister permet au samouraï d'inspecter un lieu adjacent à sa position, autre qu'un lieu en conflit ou dévasté, les anciens d'un village indiquent au samouraï si le Dévastateur est passé dans le village et sur les lieux adjacents qui ne sont pas en conflit ou dévastés, alors que les Kami répondent au samouraï pour un unique lieu de la grille, quel qu'il soit et où qu'il soit. Un samouraï peut également dépenser son action pour se déplacer d'une intersection supplémentaire. L'action ultime d'un samouraï est de traquer le Dévastateur dans un lieu afin de le chasser, ce qui lui fait perdre son trésor pour cette manche... mais si le Dévastateur n'est pas dans le lieu où il est traqué, le samouraï perd son temps et ne sera pas opérationnel au tour prochain.
La variante à 4 joueurs permet à 2 équipes de s'affronter, les deux Dévastateurs se déplaçant en même temps pour rapporter 2 trésors différents durant une manche et les deux joueurs impériaux essayant de les intercepter avec un total de 6 samouraïs. Un Dévastateur chassé ou qui a déjà rapporté son trésor continue à aider son coéquipier en devenant un Onryô qui perturbe les samouraïs jusqu'à la fin de la manche.
La variante à 3 joueurs permet à deux joueurs impériaux, l’impératrice et le prince, d'être en compétition pour chasser le Dévastateur : une traque réussie rapporte 3 points à ce joueur impérial. Chaque joueur jouera une fois chaque rôle.
Le jeu allie tactique, déduction et prise de risque, dans un camp comme dans l'autre. Les lieux dévastés le restent d'une manche à l'autre, les possibilités d'enquête pour les samouraïs se réduisent alors que les indices obtenus leur permettent de réduire leur champ d'investigation.
Chaque variante offre une façon un peu différente d'appréhender le jeu.
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[[Hunt The Ravager](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/hunt-the-ravager)]
Hunt the Ravager , le nouveau jeu de l'éditeur Kolossal Games , vous entraîne dans l'univers du Japon féodal avec des illustrations magnifiques du célèbre Andrew Bosley (Everdell et Mission : Red Planet).
Avec une alternance de rôles et des conditions de victoire basées sur un système de cumul des points, Hunt the Ravager est une référence unique dans le genre du déplacement caché.
Le financement sur Kickstarter est en cours jusqu'au 2 mai, ça se passe ici !
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Le jeu sera intégralement traduit en français.
Voici un entretien avec l'illustrateur du jeu, Andrew Bosley
Peux-tu nous dire quelques mots à propos du processus créatif de Hunt the Ravager ?
Comme pour tous mes autres projets, je commence par accumuler un maximum de références. Je trouve que beaucoup d’idées et de nouveaux design sont inspirés d’éléments issus de la vraie vie, que cela provienne de la nature ou de nos civilisations humaines. Alors pour Ravager, j’ai passé beaucoup de temps à contempler l’art japonais, à regarder des photos du Japon. A la fois les références évidentes et des choses plus particulières. Et tant bien même nous ne réinventons pas le design japonais dans notre jeu, j’ai utilisé toutes les références recueillies pour identifier les éléments les plus épiques et exotiques, et les incorporer dans mon travail.
Quelle est l’idée principale qui a inspiré ton travail sur Ravager ?
J’ai essayé de trouver le point d’équilibre entre l’authentique et l’épique. Je voulais que les paysages et les personnages soient réalistes à 80% et fantastiques à 20%. C’est pourquoi certains traits de design déjà présents dans la culture japonaise ont été un peu exacerbés. L’échelle a été exagérée. Les couleurs ont été poussées à leur paroxysme. Mon ambition était de créer un monde qui soit un peu plus saturé et mystérieux que la normale.
Quel a été le plus grand défi que tu aies rencontré en travaillant sur Ravager ?
Je crois que c’était essayer de concentrer toute cette intensité d’évocation d’un monde dans quelque chose de finalement assez réduit en taille. Les besoins artistiques étaient plutôt limités mais nous voulions quand même créer un cadre immersif pour le jeu. J’espère que nous avons réussi ce pari.
Qu’est ce qui selon toi fait qu’une œuvre d’art ludique fonctionne ?
C’est une question très difficile! Pour moi, il faut que l’illustration te permette de te perdre dans le jeu pendant 45 minutes à 120 minutes. Mais cela ne veut pas dire qu’il faille absolument qu’elle soit réaliste ni même très détaillée. J’ai déjà vécu cette expérience de temps suspendu aussi bien face à des visuels très polis que devant des illustrations extrêmement graphiques ou stylisées. Pour moi, regarder de l’art ludique ne doit pas s’apparenter au feuilletage d’un catalogue de fringues : « Ouais, c’est un gars portant un t-shirt », « Et ça, une fille portant un sweat »… Il faut que cela suggère beaucoup plus, il faut que cela raconte une histoire.
Où peut-on te suivre sur le net si l’on souhaite voir d’autres de tes oeuvres?
Il suffit de chercher « Andrew Bosley Art » sur Twitter, Facebook et Instagram. Et n’hésitez pas àme suivre sur mon site bosleyart.com !