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Tous les avis pour : IKI: A Game of Edo Artisans (2016)
Kubenbois à l'élégance Japonaise!
Tout d'abord l'ensemble est sobre et élégant. On a ici un excellent jeu de pose d'ouvrier, très fluide, tendu et finalement assez simple: juste deux actions à chaque tour , mais tant de choses à faire... tout ce que j'aime! Le thème de ces petits métiers créent une ambiance bien immersive et le mécanisme de retraite est bien pensé, ainsi que la gestion particulière des incendies. Un gros coup de coeur! Seul bémol, difficile à se procurer...

studiordl

27/10/2021

9,6
petit KIKI
Outre une conception graphique assez inégale, le jeu s'avère un peu plat à mon gout. C'est dommage car l'ambiance des petits métiers donne un caractère japonisant très attirant. Il tourne parfaitement, mais l'aspect concurrentiel est relativement absent. Difficile de contrer les autres, on se contente donc d'optimiser ses actions "sans tenir trop compte des adversaires" sans grande tension car les actions restent disponibles. On peut tout de même venir ennuyer nos petits camarades sur la piste "des points de déplacement " pour empêcher d'atteindre une case. La phase de score en fin de saison est assez capilo-tractée et finalement sans trop d'impact sur le score final. Les incendies font "un peu peur" au début du jeu, mais il est assez facile de les contrer et ne viennent pas trop gêner les joueurs. Le jeu reste fluide et simple à jouer Dommage, de bonnes idées, une thématique séduisante mais un jeu sans grand défi.

Harry Cover

27/10/2021

6
Meeple geisha
IKI a la particularité , début 2016, d'être un des jeux les plus consultés et discutés sur Tric Trac alors qu'il est quasi introuvable et n'a été acheté, via Kickstarter et Essen que par quelques dizaines de Français. Alors on peut légitimement se poser la question : le jeu est-il aussi exceptionnel que cela ou bénéficie t-il de l'effet rareté? A mon avis la vérité est entre les deux. IKI est un très bon jeu dont on parlerait peut-être moins s'il avait connu une édition/distribution classique. IKI reprend des mécanismes ludiques de recrutement/gestion/déplacement bien connus des amateurs de cubes en bois. Le système de comptage est également plutôt traditionnel avec plusieurs sources possibles de points de victoire. Une astucieuse part aléatoire est introduite au travers d'un système d'incendie dont on peut se prémunir au prix de quelques actions, obtenant ainsi une priorité de choix de déplacement. Mais on peut aussi choisir la prise de risque et réserver ses actions pour d'autres options. Un mécanisme de départ à la retraite d'artisans modifie rapidement le plateau et impose une grande vigilance avec beaucoup d'interaction. C'est un jeu qui sans être révolutionnaire renouvelle agréable le genre grâce également à un thème et une esthétique totalement exotiques pour nous. Une de ses grandes qualités est son accessibilité à tous les joueurs motivés ou un peu aguerris. En cela il est l'équivalent d'un Shakespeare car il est assez aisé d'y jouer (règles simples et claires, parties relativement rapides) mais gagner est plus délicat avec des stratégies variées qui nécessitent plusieurs parties et pas mal d'opportunisme pour être explorées. Le matériel est satisfaisant et adapté. L'édition kickstartée n'a apporté que quelques suppléments dispensables (meeples geisha et cartes pas forcément équilibrées). Le point faible du jeu tient pour moi dans un problème de configuration. Le jeu est excellent à 4, très bon à 3 mais moyen à 2. Le plateau est en effet parfaitement calibré pour 4, créant une lutte pour les emplacements et de la tension dans les déplacements. A deux on joue avec une variante pour artificiellement remplir le plateau; cela fonctionne mais fait perdre de l'intérêt à un jeu dans lequel l'interaction est essentielle (imaginez une partie de Smallworld à deux sur le plateau quatre joueurs !). Je pense donc que si le jeu connait une édition française (il aurait tout à fait sa place dans le catalogue Ystari) il méritera vraiment que les amateurs s'intéressent à lui mais il ne me semble pas aujourd'hui indispensable de remuer ciel et terre pour se le procurer à prix d'or.

BSI40

20/10/2021

8,9
(>O<) Sugoi (>O<)
A la base j'avais craqué sur ce jeu pour le coté esthétique car j'adore le style estampe japonaise. Ensuite à la lecture des règles je me suis dis que c'était simple ( peu être trop à mon gout ), facile à expliquer et que c’était ce que je recherchais en ce moment. Au final depuis que j'ai reçu ce jeu , j'ai enchaîné les parties , déjà 8 parties surtout à 3 joueurs et je suis aux anges. Ce jeu qui paraissait un peu simpliste est juste une tuerie. Ce jeu est clairement stratégique et avec l'expérience on pourra mettre en place des stratégies assez loufoque. J'ai récemment tenté une stratégie " Riz " ou l'objectif était de gagner le maximum de point avec le bâtiment qui donne 4 PV par riz et ça a été payant. J'adore le fait que la gestion du riz soit si tendu , c'est vraiment pas facile surtout sur les premières parties de nourrir ses artisans , cette tension à la Agricola me plait beaucoup. On ajoute à sa l'importance de la lutte contre l'incendie qui ajoute une DOUBLE tension car oui le fait de perdre un artisan dans un incendie n'est pas " incapacitant " ( Parfois c'est même bien de perdre un artisan car ça libère un meeple qui pourra être utilisé pour un bâtiment par exemple ) mais le fait de choisir en dernier son " mode de vie " ( le nombre de case dont on avance ) est très pénalisant car nos choix sont limités. Les sandales seront alors le seul moyen de sortir la tête de l'eau. Il faut réfléchir aux placement de ses artisans pour les harmonies de " métiers " à chaque saison et les saisons passent vraiment très vite. Pour le scoring final la variété de métiers est récompensé mais il faudra parfois s'asseoir dessus si l'on veux tenté une stratégie particulière ( Genre Full artisan Marron qui rapportent des PVs en faisant le plus vite possible des tours de plateau ). Avoir le maximum d'artisans n'est pas forcément la voie à suivre , une stratégie " Tabac / poisson " est viable si on le joue faible recrutement avec des bâtiments à la fin. Bref c'est difficile d'expliquer l'incroyable variété de ce jeu. C'est simple mais pas simpliste c'est rapide , tendu , les 13 tours de jeu s’enchaîne à une vitesse folle. Chaque décision est importante et aura des conséquences pour la suite, il faut penser à tout. Testé une fois à 2 joueurs et la variante apporte un petit plus intéressant. Clairement à 2 joueurs il est vraiment possible de zappé la lutte incendie , la tension du déplacement est moindre mais la variante ajoute ce choix intéressant d'artisan " neutre ". Bref pour moi c'est un sans faute. Le seul défaut qui est en même temps une qualité c'est la sobriété du matériel. Clairement le jeu n'a pas beaucoup de matériel , la mise en place c'est 2 minutes chrono et c'est vrai que pour un Kickstarter on pourrait se dire que c'est un peu léger mais pour moi c'est très " japonais " justement j'aime. ( Pas de bling bling ).

Izi

29/09/2020

10
IKI du beau du bon du Japon !
Avant tout je n'ai que deux parties à 2 au compteur et il est évident qu'à 3 ou 4 le jeu... doit être encore meilleur ;) Encore plus tendu ! IKI est un jeu aux règles simples, épuré associé à une belle profondeur stratégique. Je commence par un reproche : dans l'enchainement des actions au début, le risque d'oubli est important. Je me suis fait une aide de jeu pour cela, mais je suis certains qu'après plusieurs parties ce problème ne se pose plus. L'auteur dit s'être inspiré de la roue de Gerdts, mais à sa sauce japonaise à n'en pas douter, juste retenir que cela présage que du bon. Au bilan on tourne autour d'une piste, on y place des cartes que l'on active au passage, les siennes ou celle des autres joueurs ce qui leur est favorable ou pas ... 5 facteurs qui tendent le jeu : - Agir pour gagner des PVs. - Des Tokens (pipe, tabac, poisson) en nombre limité avec PV a la clef , à 2 pas trop de stress, à 4 ce doit être une autre histoire. - Des incendies à intervalle régulier nous poussant à ne pas négliger notre capacité à lutter contre, mais si on s'améliore dans ce domaine on ne fait pas autre chose et sauf 1 action spéciale et couteuse bien combattre les incendies n'apporte pas de PV. - Il faut nourrir à intervalle régulier les commerçants représentés sur les cartes, donc prendre du temps et des actions à acheter du riz ! - Action spéciale : construire des bâtiments, très très couteuse mais peut vous faire gagner en un coup final ! ça tend le jeu ? Oh que oui, car vous n'avez que 2 actions max à chaque tour, que l'on nourri tous les 3 tours, les incendies surviennent aussi souvent et que c'est pas tout ça mais il faut aussi gagner des PVs ! C'est du très résumé, sachez que cela prend place dans un thème que je trouve magnifiquement rendu et là est tout le plaisir, des règles simples, un jeu profond dans un thème présent qui crée une ambiance différente de ce dont on a l'habitude ! J'adhère ! Et ceci d'autant plus que les illustration très estampe japonaise sont magnifiquement thématiques. D'une manière plus thématique justement je précise un peu : On cherche a avoir une vie très IKI ! ce style de vie correspondait à différents comportements que l'on devait adopter à l'époque où Tokyo s'appelait Edo, voilà qui est très japonais. Au bilan, les actions : - Choix du déplacement de notre grand Meeple (Oyakata, ici même les Meeple on des noms japonais) dans la rue commerçante qui est la piste de jeu (mécanique de placement d'ouvrier à contrainte). 1 à 4 "cases" avec concurrence des autres joueurs. Là on décide donc de l'endroit ou va arriver notre Meeple et donc de ses futures actions mais aussi de l'ordre du tour à venir Ho Combien Important ! - Pose de carte débloquant dans la rue une nouvelle action disponible grâce à l'activité commerciale du "vendeur" embauché représenté sur la carte (1 de nos petits Meeple appelé Kobun est posé sur la carte, on en a 4) , on place ces commerçants dans des maisons, mais attention à ceux qui s'y trouvent déjà, visez l'harmonie des activités dans chaque maison, cela est très IKI et rapportera des points. - Plus un sous ? N'embauchez pas, un revenu tombera vous renflouant et regardez vos petits copains embaucher ;) - Déplacer votre Oyakata, puis là où il arrive dans la rue vous pouvez utiliser l'action d'une carte commerçant s'il y en a à cet endroit + l'activité d'une échoppe, elle, toujours présente. Les cartes changent, les échoppent non, elle sont imprimées sur le plateau. Et voilà. Plutôt simple. On fait cela chaque mois de l'année (12 tours +1 spécial à la fin), on suit les saison, très Japon je vous dis. Des petits twist : - Une échoppe vends du poisson (très IKI de manger du poisson de la saison), 2 par saison, donc à 2 joueurs pas trop de pression (même si le poisson n°2 est 2 fois plus cher) mais à 4.... Et Puis en été et hiver le premier poisson de la saison rapporte pas mal de point, car il est vraiment respectable de le manger (pourquoi ? Cherchez pas vous n'êtes pas japonais ;) ). - Une échoppe vends des pipes et des bourses de tabac, très IKI, il y en a 4 de chaque pour toute la partie, avec des PV à la clef loin d'être négligeable... - ça mange un commerçant ? Et oui ! En fin de saison il faudra du riz pour les nourrir sinon il se barrent ! Première tension, car par mois vous faites 1 déplacement et 1 ou 2 actions pas plus ! Et tous les 3 mois il faut nourrir tout le monde ! - Au feu ! Des maisons de bois et papier ça brule bien, fléau à Edo en ces temps. Heureusement vous pouvez apprendre à lutter contre les incendie, même tension que précédemment avec le riz, si vous n'y prenez garde vous pourrez voir en un tour cette merveilleuse maison et ces 3 artisans placés si harmonieusement partir en fumée avant d'en avoir retiré le moindre bénéfice ! Et on ne peut pas tout faire ! - Enfin : construire des bâtiments (puit, théatre...) dans la rue vous fera faire un jackpot de PVs, mais ça coûte horriblement cher ! Cela bloque définitivement un emplacement de la rue et un de vos Kobun ! Et une baraque ça brule très bien ;) Je dis ça bloque ? Les commerçants ne bloque pas eux ? Dernier Twist : - Vos commerçants gagnent en expérience, ceci lorsque vous faites un tour complet de la rue ou lorsqu'un de vos adversaire le fait travailler (utilise son action). Du coup à la fin de chaque saison lorsqu'il vous donne quelques revenus (je ne vous l'avais pas dit mais tous les 3 mois vous touchez des ressources/argent) plus il est expérimenté plus il rapporte (enfin normalement, là la variété des cartes amène de la variété de jeu). Passé 3 améliorations : A la retraite ! Vous le retirez du plateau, reprenez votre Kobun (pour réembaucher un autre) Là (vous le gardez hors plateau) il ne coûte plus de riz (il se débrouille) mais continu à vous verser un revenu. Et à la fin de la partie si vous avez embauché des artisans différents cela crée des points de IKI, pile poil en opposition avec l'harmonie que vous recherchez lorsque vous les installez dans les maisons où là il faut qu'il soit du même type de profession ! A vous d'assembler ça correctement. Donc je ne saurais trop vous conseiller IKI, un vrai dépaysement, un vrai thème, une approche du jeu relativement facile (enfin cela reste du jeu sérieux, ce n'est pas du familial ! mais point d'arrachage de cheveux à la Madeira pour débuter) mais qui se révèle étonnamment riche. Seul soucis : où l'acheter ? Oubliez la France, personnellement via une boutique Allemande dont le lien se trouve sur la page BGG du jeu. Livraison irréprochable. Jeu à 50 € + 12€ de frais de port via UPS. PS : jeu en anglais mais pas de texte quand on joue et règle française sur BGG. Sur ce point lisez en anglais le passage sur le gain de point d'IKI par harmonie dans les maisons, la règles française n'est pas fausse mais la tournure de phrase induit en erreur.

chaps

29/09/2020

9,7
IKI veut bien y jouer.
Premier craquage sur ce jeu pour les graphismes et le thème. Ensuite, la communauté qui s'est créée pendant la campagne Kickstarter. J'espère d'ailleurs que le jeu trouvera un débouché avec un distributeur. Il le mérite. Ensuite la découverte du jeu. Le thème est très bien rendu et les règles facilement assimilables. Choisir son ordre de tour, embaucher des artisans et faire fonctionner les commerces pour accumuler les points de IKI. Rien de compliqué, mais des mécaniques très thématiques permettent d'installer de la tension dans les actions. (feu de quartiers, retraites). Le jeu possède un peu d'inter actions et peut se révéler très chafouin, si on le désire. Les stratégies sont bien diversifiées et promettent de ce fait une bonne rejouabilité. A ce jour, nos parties ont toutes été des tendues pour la victoire et nous ont permis de passer de bons moments. A coup sur un de nos jeux préférés en ce moment.

Nikodeme

29/09/2020

9,6
Sobre et élégant
J’adore le parti pris esthétique qui nous plonge dans la grande époque d’Edo du japon Impérial. Je regrette un peu que la représentation de la grande rue commerçante centrale qui s’inspire du magnifique kidai shoran soit un peu petite, mais l’agrandir aurait sans doute été au détriment de la lisibilité du plateau. Autour de la rue les boutiques sont regroupées par deux au sein de quatre nagaya (quartiers). Chaque boutique offre un service de base, que l’on peut enrichir en lui ajoutant un ou deux artisans représentés par des cartes placées au sein d’emplacements idoines. Nos marchands parcourent la rue de manière cyclique en faisant affaire avec les différentes boutiques et/ou artisans travaillant sur place. La partie se déroule sur une année divisée en quatre saisons de trois tours chacune, chaque tour représentant un mois. Vient s’ajouter en fin de partie un treizième tour un peu particulier où on agit une dernière fois après s'être placé sur la boutique de son choix. Le tour de jeu est clair, fluide, les règles sont simples et s’assimilent immédiatement : A chaque tour, on révèle quelques cartes « artisan » qui cherchent embauche. Chacun choisit son « style de vie » c’est-à-dire le nombre de cases dont il va déplacer son marchand, puis chacun joue son tour dans l’ordre des styles de vie. A son tour, on peut embaucher un artisan (en payant son salaire), le placer sur un emplacement libre, puis on avance son marchand du nombre de cases dicté par son « style de vie ». On peut faire affaire avec la boutique d’arrivée en utilisant son offre de base et/ou celle d’un (et un seul) des artisans présents sur place. L’iconographie limpide permet de comprendre immédiatement ce que permet chaque boutique et chaque artisan. Quelques cas spéciaux sont bien expliqués dans la règle. Devant chaque carte artisan, un petit meeple indiquant son propriétaire, progresse sur une piste de trois cases en fonction de son expérience. Lorsqu’il quitte la dernière case, l’artisan prend sa retraite et sort définitivement du plateau. Mécanisme apte à générer de jolis pourrissages : un bon timing permet de faire disparaître sous le nez d’un adversaire l’artisan dont il avait soigneusement planifié l’utilisation ; c’est taquin ; ça fait rire… De ce fait, la configuration de la rue évolue sans cesse, les artisans s’installent, disparaissent, on est jamais « propriétaire » d’un emplacement bien longtemps. Nous sommes dans une rue commerçante en pleine activité ; cet aspect mouvant met au cœur du jeu une dynamique avec laquelle il faut composer sans cesse. AU FEU !!! Edo capitale animée construite en bois et papier était connue pour ses incendies à répétitions. Une petite échelle sur le côté du plateau mesure votre capacité de lutte contre le feu (qui vaut zéro en début de partie). A partir de l’été, un incendie éclate au milieu de chaque saison, de force de 5 en été, 8 en automne et 10 en hiver. Sachant qu’il faut une force supérieure ou égale au feu pour l’éteindre, il faudra judicieusement utiliser les boutiques et artisans qui améliorent sa force de pompier, savoir placer ses artisans à l’abri derrière celui d’un meilleur pompier (malheureusement ce crétin a la manie de prendre sa retraite juste avant l’incendie) ou… jouer avec le feu. A la fin de chaque saison (le tour qui suit l’incendie) vient une phase de décompte : Chaque artisan nous rapporte un petit revenu, d’autant plus important qu’il a d’expérience. Point digne d’intérêt, même après avoir pris sa retraite un artisan continue à nous devoir le respect et à nous verser sa rente. Le japon impérial a du bon… On score les « nagaya bonus », c'est à dire que les artisans aiment bien retrouver des copains de leur famille regroupés au sein du même nagaya. Chaque artisan vous rapportera autant de points que de membres de la famille (lui compris) au sein du nagaya. Un artisan seul de sa famille est tout triste et ne rapporte rien. Il existe cinq familles d'artisans identifiables à la couleur de fond de la carte. Il faut enfin payer à nos artisans une mesure de riz par tête de pipe présent sur le plateau. Les artisans à la retraite cultivent leur petit potager : on ne leur doit plus rien, même s’ils continuent à payer leur rente… Le japon impérial a vraiment du bon. Les artisans que vous ne payez pas vous quittent, dégoutés, mais après avoir payé leur rente et apporté les points du nagaya, non mais sans blague ! Quand je vous dis que le japon impérial a du bon… Oui, mais comment on gagne ? En faisant plus de points que les autres ; c’est là que ça se complique. En sus des « nagaya bonus » expliqués ci-dessus, on compte diverses façons de faire des points. D’abord un certain nombre d’artisans et de boutiques permettent de gagner des points soit directement soit en construisant des bâtiments valant des points, souvent par combo avec votre jeu (x points par ballot de riz, par niveau de pompier, par…) Evidemment des bonus de fin de partie vous permettent de tisser votre toile diabolique pour mieux coiffer vos adversaires sur le poteau. Certaines combinaisons de marchandises (poissons et tabac) achetées en boutique rapportent des points, on gagne d’autant plus de points que de familles différentes d’artisans à son service, et bien sûr on valide les bâtiments à combo en fin de partie. Au final on a un jeu « eurojap » , orienté gestion, pas minimaliste mais épuré. Il y a peu de types d’action et peu de ressources différentes : argent pour payer les artisans, riz pour les nourrir, bois et or pour construire les bâtiments et enfin sandales qui permettent d’allonger un peu son déplacement. C’est la façon de combiner ces actions dans un jeu en mouvance constante qui crée la difficulté. Sur cet aspect, certains joueurs ont carrément évoqué l’esprit de Tzolkin! Tzolkin est très différent, mais une certaine similitude de sensations ne me semble pas usurpée. Le "style de vie" est l'objet de choix Cornéliens : "Dois-je choisir un pour embaucher ce bel artisan en premier, ou trois pour assurer un bonus pompier, ou deux pour priver untel de l'accès à la Geisha?" Si vous appréciez ce style où la tension nait de l'art de combiner des choix limités et limpides plus que d'une pléthore d'actions, ne passez pas à côté d’une occasion d’essayer IKI.

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29/09/2020

9,4
IKI telephone maison
Jeu épuré tant au niveau illustrations qu'actions a réaliser sur ce plateau composés de stands de marché dont vous ferez le tour plusieurs fois pour gagner des points. Comment? En activant des actions et en remplissant les stands par des marchand/corps de métier que les autres joueurs iront voir. Un des buts étant de faire vieillir ce marchand pour le récupérer afin de le décompter et également de le sauver d un possible incendie. Entre autre. Iki est une petite merveille de jouabilité ou vous prendre le (fu man) chou reste toujours fluide et agréable contrairement a « RoundHouse » qui utilise le même principe de circonvolution. Sans être le St Graal ludique (pas la peine de mettre 80 ou 150 e comme on le voit sur certains sites), il est élégant et affiche une prestance qui a su convaincre.

morlockbob

28/10/2019

7,2
Iki yup yup
Jeu de gestion élégant et épuré, dans lequel on va se promener dans différents quartiers d'Edo, y installer des artisans et profiter de diverses compétences, subir ou pas des incendies. Les artisans vieillissent de différentes manières et peuvent être récupérés devant nous. Le jeu est axé sur du déplacement, avec une notion intéressante de blocage sur l'ordre des joueurs. Des décomptes réguliers alternent avec un incendie qui se déclare aléatoirement dans un quartier, ce qui apporte un petit chaos bienvenu dans cette belle mécanique. Un décompte final inclut les objets collectés, les collections de cartes, les constructions lucratives de bâtiments. Un beau et très bon jeu.

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13/08/2019

8,9
subarashii!
Ce qui frappe d'abord avec IKI, c'est la beauté des illustrations. On est plongé dans le Japon des estampes, et la vie quotidienne des japonais de l'époque Edo. Ce jeu réussi la performance d'associer à ce thème une mécanique de jeu de gestion rapide à comprendre, mais remarquable de de profondeur. Jamais plaqué, le thème correspond très bien aux mécanismes. On recrute des artisans (des dizaines de petits métiers de l'époque, chacun avec ses spécificités de production / revenus), selon les saisons, on doit se protéger contre la menace des incendies, et bien sûr on commerce pour optimiser tout cela, tout en essayant de gêner les autres joueurs, parce qu'on est la pour gagner ;-) Les parties sont de durée très raisonnable, le temps passe très vite et le jeu est fluide. Je conseille vraiment!

khaali

07/08/2019

9,5
encore un bijou ludique non commercialisé à tort
Voilà encore un jeu qu'on ne trouve pas dans nos échoppes et qu'aucun éditeur n'a pris à son compte, quel dommage car la mécanique est splendide et le jeu extrêmement prenant et complexe pour parvenir à gagner. On peut être fan ou pas de la charte graphique, il s'agit d'estampes japonaises représentant des personnages, une rue... je trouve ça assez joli mais il y a très nettement un soucis de lecture des couleurs surtout pour les cartes, il aurait fallu insister sur le pourtour de ces dernières pour ne pas confondre certaines teintes. Que dire sinon peut être le soucis de réussir à avoir le bon déplacement si on est pas premier sur la piste incendie au risque de devoir utiliser la case X extrêmement pénalisante selon moi (j'ai gagner ma partie à 4 joueurs avec 92 points sans jamais l'utiliser j'ai adapté ma stratégie pour ne jamais louper un revenu ou un recrutement d'artisans essentiel selon moi).

meliadus94

07/08/2019

9,5
emplettes au pays du soleil levant
très bon jeu de gestion, avec une interaction assez interessante (mais subtile). le thème est plutot bien retranscrit grace a un joli matériel aux couleurs douces, qui aide a se plonger dans le edo du 19eme siecle. la mécanique de déplacement (ordre du tour) et de pose d'artisans qui gagnent en experience et partent a la retraite est très intelligente et demande a faire des choix difficiles. par contre au niveau de l'edition ils auraient pu détailler les effets de certaines cartes dans les regles. sur la plupart des cartes l'iconographie est très clair, mais sur quelques une c'est assez vague, et rien n'est inscrit dans le livret de regles. (merci d'ailleurs a Chaps pour sa video d'explication des cartes ;)) et une petite carte d'aide de jeu pour récapituler les points de victoire en fin de partie aurait été sympa aussi mis a part cela, c'est un excellent jeu poids moyen, qui fait parti de mon top 3 des jeux de gestion, plutot simple a prendre en main mais avec pas mal de profondeur, et une ambiance japonnaise douce et apaisante. un petit coup de coeur pour moi. tourne très bien a 3 et 4 (plus tendu et interactif a 4 bien sûr), a voir a deux, mais j'ai un petit doute

reskape.57

17/05/2018

10
Iki, be, see, petit Tokyoite
Un véritable coup de cœur. Du placement d'ouvriers pêchu, thématisé et interactif.

Govin

07/05/2018

10
Original, beau, thématique
Excellent jeu avec une mécanique très original à ma connaissance. Le plateau est sublime et colle parfaitement au thème du jeu. On est clairement dans un jeu de gestion ou il va falloir enrôler des représentants de petits métiers apportant de l'argent, du riz, des points ou autres actions particulières.

ZORG14

20/04/2017

10
Très bien - Sugoi !
Voilà un jeu que j'attendais et il est enfin chez moi. Très bon avec une multitude de personnages a recruter ayant tous un intérêt donc parfois le choix est ardu. Je n'ai joué qu'une fois donc je ne parlerais pas de stratégie ayant tâtonné durant mon temps de jeu. Le plateau est sympa avec ce style "estampe" et le fait d'avoir les cartes avec le nom en japonais renforce l'immersion. Ne manque plus qu'une bande son avec le bruit d'un marché japonais pour parfaire le tout... ^^

Albatur

28/12/2016

9,3
Le cercle de la vie
un cubenbois épuré offrant une profondeur certaine. Jouer safe ou en prennant des risques, courir ou prendre le temps, chercher sans arrêt a optimiser ses quelques actions. Plusieurs niveaux d'interactions : courses aux objectifs, aux placements, à l'achat des boutiques, offrir des opportunités en échange d'un coup de pouce. Enfin le sentiment d'un mélange subtil et magique. Du hasard et des moyens de le tempéré, le Jing et le Yang.

Rankdar2

22/12/2016

9,5
Le dimanche à Edo, c'est le jour du marché!
Le jeu est original et traduit une certaine atmosphère nipponne authentique. Le mécanisme de recrutement des très belles cartes artisans et de positionnement au marché est assez original et le risque d'incendie laisse peser une véritable atmosphère de tension. Ensuite, si graphiquement la sobriété des dessins de la ruelle du marché et des cartes artisans évoque clairement et de manière très élégante les estampes japonaises, le reste du plateau est un peu chargé de "dessins" géométriques qui rappellent plus le proto que le jeu finalisé. Cela se traduit aussi dans certains éléments du matériel ( les hexagones sacs de riz de la même couleur qu'un des joueurs, cela peut prêter à confusion...). Par ailleurs les meeples supplémentaires liés aux seuil de la campagne sur Kicksarter sont juste sans intérêt (pour les kobuns en particulier où la différence frise le ridicule). Les mécaniques sont bien au service de la thématique, mais cela est parfois un peu tiré par les cheveux (acheter des pipes pour mieux lutter contre les incendies?....), mais après tout, pourquoi pas! :) Enfin, je trouve le jeu un poil trop long pour arriver à remotiver mon groupe de gamers préférés à faire une nouvelle partie! Une spécial dédicace à Khaali pour la traduction des règles du jeu du japonais vers le français! Les règles sont super claires du coup! Merci!!

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30/08/2016

7,7
Pas mal
Jeu de pose d’ouvrier, pas compliqué. Suis pas trop fan du graphisme mais il faut reconnaitre que l’iconographie est assez explicite. Le système est pas mal.

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04/04/2016

6,9
Eurogame et estampes japonaises
Nous voilà à l'époque où Tokyo se nommait encore Edo. Le marché de Nihombashi, riche de 7 à 800 métiers trône sur un plateau aux couleurs pastelles, si prisées des artistes japonais. Voilà un jeu acheté suite à la TTTV qui avait fait immédiatement vibrer la corde ludique du pousseur de kubenbois, dont je suis fier de faire partie. Le jeu a, heureusement été approvisionné par Philibert avec tout de même un petit bémol : son prix !!!... Mais j'ai craqué quand même. A l'arrivée, aucune déception, que du bonheur ! La règle du jeu est simple à appréhender et la durée (1h00 à 1h30) tout à fait dans l'air du temps. Mais, quelle richesse avec des mécanismes très malins, une tension permanente, des tours de jeu très rythmés. L'ordre d'arrivée des personnages offre une rejouabilité évidente : ils n'arriveront pas tous à chaque partie et ne seront pas tous recrutés. Le système de départ en retraite est particulièrement bien pensé avec le système d'expérience qui augmente jusqu'au départ en retraite, période durant laquelle le personnage apporte toujours les revenus de sa grande expérience mais n'a plus besoin d'être nourri... Un peu limite le respect des anciens ! Les stratégies sont multiples mais doivent être mixées : - Les poissons sont lucratifs, mais nécessitent beaucoup de finances - La pipe et le tabac rapportent aussi des points intéressants - Doit-on embaucher des personnages de la même corporation en les plaçant habilement et les scorer à chaque fin de saison ? - Est-il plus judicieux de recruter dans chacune des 5 corporations pour gagner les 25 points en fin de partie ? - Les bâtiments peuvent apporter également de gros points mais il faut récupérer les ressources nécessaires dont la principale est très onéreuse En plus de ces aspects, il faut palier aux départs d'incendie avec un mode presque semi coopératif : j'avance sur la piste de protection ou bien je me cache derrière un autre joueur qui stoppera le feu. En résumé, j'ai vraiment craqué comme la plupart de ceux qui ont pu l'acheter ou, au moins, le tester. L'auteur a réussi à faire un jeu à l'équilibre parfait en mélangeant simplicité des règles et tension recherchée par les amateurs comme nous. Le thème est particulièrement bien rendu, tant par les illustrations que par les mécanismes : on arpente le marché, on vend et on achète en faisant plus ou moins de bonnes affaires. Même si vous ne connaissiez pas les métiers de nettoyeur d'oreilles ou de vendeur de bulles de savon, vous n'hésiterez peut-être pas à les embaucher pour parvenir à gagner. Ici, vous ne gagnez pas de points de victoire mais des points de IKI, l'art de vivre à la japonaise, agréable et envoûtant.

Dominique77

01/04/2016

10
un très grand jeu !!!!
il rentre dans mon top 3. un très grand jeu que du bonheur !!!

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12/02/2016

10