*Parties jouées : 1 seule, à 4 joueurs*
Emanuele Ornella, an 3. Après deux autoproductions ayant rencontré un franc succés les deux années précédentes (Oltremare, Fantasy Pub), au point d'être réédité par des éditeurs établis (Amigo, Tilsit), le jeune italien a cette fois son jeu professionellement, dans une (trop) grosse boite en carton avec zoulis cartes, zoulis tuiles et zouli plateau mal fichu. Tou ça est bien beau.
Quand on passe au fonctionnement, ça parait tordu mais pas plus que la moyenne. En pratique, Il Principe m'a semblé condenser les reproches habituels fait aux jeux allemands sans en présenter aucun des avantages.
Au niveau des reproches donc : un thème complétement déconnecté de la mécanique, un systeme de score alambiqué et quelques manipulations pas gégénes (les retournements de cartes, les distributions de roles) et une carte trop petite (pourtant il y avait de la place).
Au niveau des avantages, ben, disons que je n'ai pas trouvé que l'excitation était au rendez-vous, ni la tension, sans que le jeu soit "buggé" ni franchement mauvais. Les encheres et les constructions s'enchainait sans que jamais l'oeil ne pétille.
Il Principe me fait l'effet d'un gloubiboulga. On prend quelques mécanismes ça et là (encheres par lot, majorités de zone, distribution de bonus sur les majorités de cartes ...) et on les met dans un shaker. Ca donne effectivement un jeu.
Mais à mon avis pas bien excitant.