Délivrez la belle Hélène !
Iliade est le dernier jeu de Dominique Ehrhard, à qui l’on doit déjà la Fureur des Dieux, Méditerranée ou encore Condottiere. D’ailleurs, la ressemblance entre ce dernier et Iliade est assez frappante. Ressemblance qui n’est pas synonyme de copie, Illiade se démarque de son prédécesseur par bien des aspects.
Comme Condottiere, Iliade est une version remaniée du jeu de la bataille, ce jeu de carte que tout le monde connaît. L'auteur y a ajouté des notions de bluff, de combinaison et de gestion.
Le principe de ce jeu est simple à apprendre, terriblement tactique à l’usage.
Les joueurs sont des chefs d’armées grecques partis assiéger la ville de Troie. Chaque partie est une succession de sièges où seules les armées les plus fortes seront victorieuses. Le premier joueur qui totalise 12 sièges victorieux est déclaré vainqueur.
Pour ce faire, les joueurs disposent d’une main de cartes (les armées) qu’ils peuvent disposer et combiner sur la table afin de monter la troupe la plus puissante et gagner le siège en cours. À chaque nouveau siège, les armées en place sont défaussées. Malheureusement, les renforts – nouvelles cartes - se font rares et il faut vite composer avec un nombre limité d’armées.
L’auteur a prévu différentes combinaisons de cartes permettant de monter des armées limitées en nombre mais puissantes, de contrer les armées adverses ou de bluffer son adversaire, de quoi pimenter et dynamiser les batailles.
Certaines cartes étant plus puissantes que d’autres, certains sièges plus risqués ou plus rémunérateurs, les joueurs devront faire des choix et des sacrifices pour s’imposer.
Et si la chance n’est pas au rendez-vous, il sera toujours possible de faire appel aux héros ou aux dieux pour essayer de prendre un avantage.
Bien vu d'avoir retrouvé ma réponse
En tout cas, félicitations pour le choix d'Iliade. Dans ce format et cette mécanique, c'est pour moi un des meilleurs.
A pratiquer à 4 joueurs, sinon c'est moins bon !
le jeu en équipe apporte un énorme + au jeu,
seul il est excellent, mais certes peu rebuter certains du fait du tirage initial, mais en équipe ça atténue ce côté et c'est vraiment que du bon, ça me fait penser d'ailleurs un peu à la belote contrée, sur le côte jeu en équipe
pouvoir detruire ces propres cartes permetrait principalement de passer un tour sans poser de carte.
Vu que ce n'est pas possible je ne devrais pas insister sur le pourquoi de la question...mais c'est vrai qu'au premier abord ca parait stupide.
Sauf en configuration 2 joueurs:
En cas d'égalité des armées, le 2eme joueurs qui passe son tour perd le siege. Autant dire que pouvoir faire une action a detruire un des ses arsenaux s'avere alors tout à fait utile. si j'ai planqué des archers dans un cheval de troie...cela me permet de renverser la balance ou tout du moins de ne pas perdre tout de suite le siege...héhé
elv dit: fabericus dit: Mais ça va être un peu léger comme programme, il faudrait trouver un respublica romana pour ne pas rester sur notre faim.'
Ça dépend, la dernière fois que j'y ai joué Rome a chuté en 1/2 heure
Pareil !
--fab'
fracam38 dit: Les troyens doivent bien rigoler en voyant ces c... de grecs se battre entre eux et construire chacun leur cheval géant pour l'envoyer chez les autres et les prendre par surprise.
C'est ce que j'entendais par "de ne pas savoir dans quel camp je suis"... Mais j'aime bien ta façon de voir...
Des deux hypothèses avancées par Bruno j'espère que les joueurs retiendront la seconde. En effet Iliad n'est pas une nouvelle version de Condottiere. D'ailleurs je ne pensais absolument pas à ce dernier en développant Illiad. Simplement chaque auteur à ces obsessions et lorsque le jeu, après bien des versions différentes, est parvenu à son stade définitif, la ressemblance avec Condottiere était assez frappante. Les différences sont néanmoins notables, le jeu est plus agressif, avec beaucoup plus d’interaction entre les joueurs, la part de hasard due au tirage des cartes est atténuée et surtout le jeu est réellement jouable de deux à six joueurs, ce qui n’était pas vraiment le cas de Condottiere qui ne prenait toute sa saveur qu’à quatre joueurs.
L’équipe d’Asmodée a fait, tout comme l’illustrateur, un magnifique travail d’édition. Cela fait longtemps que nous voulions sortir un jeu ensemble, mais les aléas de nos calendriers respectifs, les changements de ligne éditoriale ont sans cesse repoussé ce projet c’est pourquoi je suis particulièrement heureux de cette première collaboration qui annonce par ailleurs un deuxième jeu qui sortira chez eux en avril.
2006 devrait d’ailleurs être une année faste, du moins en terme de nombre de parutions, puisque sont prévu une douzaine de publication chez différents éditeurs en France, Allemagne, Hollande et Grande Bretagne ce qui m’amènera à dépasser les cinquante jeux édités (petit quart d’heure d’autosatisfaction galopante…).
Reste à espérer que les différents publics auxquels ils sont à priori destinés leur fera bon accueil.