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Boîte du jeu : Jekyll & Hyde vs Scotland Yard

Jekyll & Hyde vs Scotland Yard

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settingsGeon-Il, Olivier Cipière, Gaëtan Beaujannot
brushVincent Dutrait
home_workMandoo Games
local_shipping
Nombre de joueurs :2
Age :10 ans et +
Durée de partie :20 min
Langues :Français
Fiche mise à jour le21/11/2023 01:07:48
    8

    Images & vidéos

      Les avis

      • boîte du jeu : Jekyll & Hyde vs Scotland YardJekyll & Hyde vs Scotland Yard : Un jeu de plis coopératif pour 2
        Vin d'jeu: L’intérêt de ce titre réside dans la tactique à adopter en fonction de la carte de Scotland Yard. Ce qui complique la mission de Jekyll et Hyde c’est qu’ils peuvent communiquer uniquement quand une potion est jouée ! Contrairement à ce que l’on peut penser, le hasard est très peu présent lors de la partie puisque les cartes de Scotland Yard ont été données par les joueurs eux-mêmes. Lors des premières parties, il est difficile de bien estimer l’importance de ce choix. Il est plus simple de faire des parties avec un partenaire que l’on connaît bien car on arrivera mieux à comprendre ses appels. Sur ces deux points, ce jeu se rapproche du Tarot et de la Belote. Quand toutes les cartes ont été jouées, on passe au décompte des plis. Ceux réalisés par la police ne comptent pas. Par contre, on déplace le pion d’un nombre de cases correspondant aux nombres de plis du joueur qui a en fait le moins. Le pion se déplace d’une case supplémentaire pour chaque carte de valeur 8 contenue dans les plis scorés. Si le pion de Jekyll & Hyde est déjà sur la dernière case, c’est celui de Scotland Yard qui avance à la place. La police avance aussi pour les cartes 1, 2 et 3 récupérées. Les joueurs gagnent si à l’issue de la deuxième manche leur pion est sur la dernière case mais ils perdent si la police les dépasse. Même si vous gagnez des chapitres, c’est le dixième qu’il faut remporter pour gagner la partie ! Pour suivre son évolution, on marque son score sur une grille spéciale. On pourra alors rejouer les scénarios pour améliorer ses performances. Alors lequel des deux jeux avoir ? Au vu de leur petit prix, je vous dirais bien les deux. Dans Jekyll & Hyde VS Scotland Yard on ressent moins la sensation de tir à la corde. La condition de victoire fixée sur un emplacement précis est vraiment la chose la plus difficile à faire. Elle nécessite de bien anticiper le nombre de plis que l’on va faire. En ce sens, cela me procure les sensations que j’ai ressenties en jouant à Wizard. L’absence de communication demande une bonne lecture du jeu de son partenaire et complique sérieusement l’affaire. Tous nos avis sur: https://www.vindjeu.eu/

        SwatSh

        15/05/2024

        9
      • boîte du jeu : Jekyll & Hyde vs Scotland YardJekyll & Hyde vs Scotland Yard : L'un des meilleurs de sa catégorie
        Jekyll vs Hyde arrivait précédé d'une rumeur favorable mais discrète, et je l'ai pour ma part abordé au départ avec un grand scepticisme. Les jeux à deux ne manquent pas, la production étant tout aussi abondante qu'inégale, ce qui permet d'avoir vraiment le choix. Un créneau que j'apprécie, si bien que ma collection est déjà fournie, avec quelques sommets indépassables auxquels je consacrerai un prochain article. Je remarque ainsi qu'une partie des jeux à deux qui passent par ici repartent au bout de quelques semaines/mois/années, par effet de tamisage, une fois passé le vent de fraicheur. Parfois, parce qu'ils n'apportent pas vraiment de plus value aux boîtes existantes, parfois car ils ne rencontrent pas l'unanimité, malgré leurs qualité évidentes, comme Roméo et Juliette ou Hanamikoji, dernièrement. Concernant les jeux de plis à deux, catégorie à laquelle on pourrait vaguement raccrocher JvsH, c'est un plus compliqué, car il n'y en pas tant que ça. Cela provient peut-être de problématiques de game design. La limite du nombre des cartes que l'on peut tenir en main, la mécanique un peu routinière quand il n'y a pas d'autres adversaires, le manque d'aléa ou le trop grand aléa de l'information cachée, et d'autres éléments structurels auraient, dans cette idée, contribué au fait que le genre est bien moins exploré que les jeux "à bornes" de type Schotten Totten. Haggis, un classique à la maison, avait proposé quelque chose de vraiment très bien, mais c'est plus un "climbing game" technique, pas vraiment un jeu de plis. Le Renard des bois, c'est très bien mais j'aime pas du tout les cartes/le thème. Claim est assez original dans son genre. Le 66 étonnant mais âpre. Et ensuite ? Donc, cet état de fait amenait de base une petite curiosité, pour voir comment ce Jekyll allait s'y prendre ou éventuellement se prendre les pieds dans le tapis La rencontre commence par une petite boîte et un beau travail d'illustration, travail qu'on n'attribue pas immédiatement à Vincent Dutrait puisque il est plutôt associé au lumineux, à l'extérieur, à la nature plutôt qu'au ténébreux. La couverture est assez belle, troublante, avec sa tâche de Rorschach. Le matériel est assez attrayant également, et petite figurine en métal à double face ressort. Les illustrations jouant sur le clair obscur et les profondeurs d'une âme torturée sont adaptées au thème. Cela a du être un casse-tête d'allier cette orientation thématique avec l'exigence de lisibilité, mais tout est bien différencié. Les trois couleurs tranchent, les deux camps aussi. Sous ce décorum, un œil averti verra qu'il n'y a que peu de cartes, et se demandera ce qu'on pourra bien faire avec de si petites séries (vingt cinq cartes, trois couleurs de 1 à 7, et quatre atouts, pas de cartes à effets spéciaux). Le plateau de score figure une ligne de dix cases qui va des figures Hyde à Jekyll. Il y a également des emplacements pour placer les jetons correspondant aux couleurs des cartes, avec une flèche qui indique une hiérarchie entre eux. Mais rien qui ne peut laisser deviner comment on va pratiquer. C'est à ce moment là, quand on doit expliquer les règles, et cela se complique un peu. Même si en fait, le jeu devient limpide au bout d'un moment. La pratique est déroutante au départ. Ce n'est pas à proprement parler un jeu asymétrique, si ce n'est au niveau des objectifs et du style de jeu, puisque les moyens sont identiques. C'est un jeu d'affrontement assez clair entre deux camps. Le but d'un des joueurs est d'amener la figurine du coté de Hyde, l'autre doit résister. On ne revient pas en arrière, cela ne va que dans un sens. Le point central du gameplay est que la force n'est pas l'essentiel, ce qui est au centre est la notion d'équilibre. En effet, la figurine-marqueur avance en fonction de l'écart qui est créé entre les plis des deux joueurs. S'il y a une répartition 5/5, parfaite, elle ne bouge pas. 6/4 ou 4/6 produit un déplacement de 2. 10/0 ou 0/10 signerait une victoire éclaire. L'un des protagoniste Jekyll, vise l'équilibre, tandis que l'autre, Hyde, vise le déséquilibre. La distribution donne dix cartes à chacun, et laisse cinq cartes de coté. Puis on se donne des cartes, avec une contrainte pour certaines. L'information est donc incomplète. Les principes de bases sont ceux des jeux de plis, pas se surprise: fournir à la couleur ou couper globalement, et les cartes les plus fortes l'emportent. Là, où l'on s'en éloigne, c'est la hiérarchie mouvante des cartes (la première couleur jouée sera la plus faible, la seconde sera médiane et déterminera aussi la couleur plus forte. Cette orientation peut amener un 2 violet à gagner un 7 rouge). Autre élément important, l'usage des potions. Ces dernières, qu'on pourrait prendre dans un premier temps pour des atouts, puisqu'elles ressemblent aux cartes noires de The crew, ont, en fait, un rôle plus complexe: les valeurs numériques vont de 2 à 5, et n'ont pas de couleur en soi. On considère d'abord cette valeur numérique pour déterminer qui remporte le pli, sachant que le + de la carte indique que la potion remporte les égalités. Ainsi, un un 2 de potion gagne un 2 de n'importe quelle couleur, mais perd sur un 3 de la couleur la plus faible). Ce ne sont donc pas des super-atouts puissants et univoques, comme à The Crew. Leur intérêt principal est qu' elles permettent de déclencher des effets selon la couleur sur laquelle elles sont jouées (échanger des cartes, prendre des plis à l'autre, annuler la hiérarchie des couleurs). Petit détail qui a son importance: elles peuvent appeler une couleur, c'est à dire forcer l'autre à en jouer une s'il en a, ce qui peut permettre d'avoir du contrôle sur l'effet déclenché. Si l'autre à cette couleur. Ce qui n'est pas toujours le cas au moment, tardif, ou l'on veut les jouer. Il faut ajouter qu'une potion jouer sur une potion ne déclenche pas d'effet et la plus forte l'emporte, mais cela n'est possible que si une couleur n'a pas été appelée. Donc, chaos là encore, et subtilités surtout. Pour nous aider, les effets sont indiqués sur le plateau et les jetons. Ce n'est pas si compliqué, mais il faut s'habituer. Au détour d'une partie, l'on pense au En Garde ! de Knizia. Même piste d'affrontement, même torsion du jeu de plis, même figurine en métal. L'un est très mathématique, l'autre est... juste bordélique. Contrôle, équilibre, subtilité, chaos sont les marqueurs d'un jeu structuré selon des principes de Ying et de Yang et des paradoxes. Cela va un peu dans tous les sens: échange de cartes au début de manche (1,2,3 selon la manche en cours), bouleversement des hiérarchie en cours de partie, effet des potions. Souvent, on ne voit pas venir le truc qui nous arrive. Il faut vraiment s'adapter, jusqu'à la fin de la manche, jusqu’à la fin de la partie, et l'on ne cesse de faire face à de l'imprévu qui rebat les cartes. C'est très mouvant. La sensation de contrôle est bien moindre que dans d'autres jeux, et pourtant l'on peut vraiment contrôler beaucoup de choses - en mobilisant sa mémoire pour compter, notamment. Ce n'est pas un défaut, car l'on retrouve les sensations folles d'Innovation: la superposition d'éléments chaotiques permet d'atteindre à une sorte d'équilibre. La tension tient jusqu'à la fin des trois manches, parce que l'on peut théoriquement gagner en une manche en gagnant/perdant dix plis. Ce n'est jamais gagné, ce n'est jamais perdu. Il ne s'agit donc pas de dérouler une main excellente, en écrasant son adversaire, il est parfois nécessaire de sous-jouer, de donner des cartes puissantes, de sacrifier des coups, rendre sa main faible, etc. Ce qui fait qu'il n'y a pas de mauvaise main à proprement parler, il y a juste des solutions à trouver avec des configurations singulières: en donnant des cartes, en influant sur la hiérarchie, jouer des potions, etc. Il y a une variété tout à fait satisfaisant de moyens pour parvenir à ses fins. Ce n'est pas la moindre qualité de JvsH d'être profondément déroutant. Même les habitués des jeux de plis se laisseront prendre au départ à rester dans des routines (coupes, les cartes estimées fortes, déroulé stratégique) qui ne fonctionnent pas comme d'habitude. Mais alors pas du tout. Le haut, le bas, le devant le dernière, sont tourneboulés. Ce n'est pas immédiatement agréable, mais passé ce moment cela devient fascinant. Imaginez un film : le héros, un peu pépère, arrive sur le ring face à un outsider venu de nulle part, qui n'a l'air de rien. Pan, il se prend une méchante droite qu'il n'a pas vu venir. Regard interloqué, gamberge, il ne comprend pas. Vexé, mais surtout interloqué. Plan serré sur des yeux qui se ferment, et il repart, avec l'envie de dompter l'adversaire. Ici, de fait, on se bat contre l'adversaire, mais l'on se bat surtout contre le jeu. On veut le dompter comme un cheval sauvage, le mettre à notre botte. Ce qui donne une pratique assez profonde et assez dense. Il est vraiment difficile de savoir quoi faire, quelles stratégies employer. Ce sentiment d'être dérouté, qui n'est pas si fréquent aujourd'hui, s'avère vraiment agréable au final. Le jeu se révèle vraiment dans la pratique, dans la durée. Il n'est pas immédiatement séduisant, il ne se donne pas comme ça. Il est peu cabossé, moins fluide que d'autres, moins évident, et immédiat. Au départ, il est un peu désagréable à expliquer, à cause de ces points petits dont il faut se rappeler (potions, progression du pion). Le thème, qui parait un peu superfétatoire au départ s'avère en fait vraiment bien trouvé pour soutenir la mécanique. Bon, on ne va pas non plus délirer sur le fait qu'il nous raconte une histoire, mais cela fonctionne, si bien que l'on n'est pas tenté pour une fois de jouer avec un paquet classique. Au final, cela nous donne un concentré d'intensité dans un temps assez court. On ne joue pas des heures, car il mobilise vraiment la réflexion (compter les cartes, élaborer des plans, tenir, contreattaquer) et on a ensuite envie d'un truc plus cool. Il n'est pas à proprement addictif - car il est un peu pénible quelque part - mais il est... énigmatique. Les cinq cartes écartées le préservent d'un truc trop control freak, mais l'on peut tout de même développer une certaine technique. La version en ligne a précédé la version physique, vous le découvrirez peut-être comme cela, et cela peut être une manière d'entrer dedans. Jouer "en vrai" apporte quand même un setting intéressant et moins froid: le face à face, la matérialité des cartes, la perplexité dans le visage de l'adversaire, le fait que l'on peut commenter les coups, les volte-face. C'est une histoire de goûts, mais une manche, pour nous c'est beaucoup trop court. Le match aller-retour proposée me semble presque la meilleure version de ce jeu, et ne valorise pas seulement la victoire, mais les belles victoires. Mais là encore, c'est un peu alambiqué de compter. Au moment de conclure, je remarque que le vocabulaire négatif (pénible, contre-intuitif, rugueux), le dispute à l'enthousiasme. L'effet n'est pas voulu, mais c'est assez amusant que la lutte entre deux polarités opposées s'invite dans la chronique. Cela lui va bien, et tient sans doute à des effets de contexte: on est allé tellement dans le fluide, le simple, le rapide, l'immédiat, que nous sommes un peu dérouté. "Dune Imperium, c'est tellement parfait que ça en devient nul" me disait un ami. Nous pourrions dire, en retour: "JvsH c'est tellement bizarre que ça en devient super bien". Disons le simplement: il faut arrêter de discuter; c'est un jeu qui n'est pas compliqué, il faut simplement s'assoir et pratiquer, et voir venir Difficile de savoir où le situer. Je n'aime pas trop l'idée du "petit jeu malin", qui serait opposé au "grand jeu". Malin, il l'est assurément, mais il est également tortueux, ce qui est à entendre comme une qualité, et peut-être grand à sa manière. Il n'est pas aussi pur qu'un Schotten Totten/Cités perdues, il n'est pas aussi beau qu'un Jaipur, il n'est pas aussi profond qu'un Haggis, il est presque aussi fou qu'un Koryo, il est un peu âpre mais il a clairement pris sa place au panthéon. Il apporte quelque chose de vraiment original, qui pourrait en faire un peu plus que "le jeu du moment". Il est indispensable de l'essayer si vous aimez le genre Avis originellement publié sur Ludigaume, avant que le monstre ne prenne le dessus

        soze

        24/08/2023

        9
      • boîte du jeu : Jekyll & Hyde vs Scotland YardJekyll & Hyde vs Scotland Yard : Jeu de plis technique
        Rapide à mettre en place, régles simples, assez technique dans le rôle de Mr hyde. Un jeu agréable et calculatoire. Pour qui aime les jeux de plis type tarot, belote.

        mickarmeliet

        05/08/2022

        8
      • boîte du jeu : Jekyll & Hyde vs Scotland YardJekyll & Hyde vs Scotland Yard : Chef-d'oeuvre
        Une claque ludique. Tout est bon

        tt-5f7c002c47c63a6...

        21/07/2022

        10
      • boîte du jeu : Jekyll & Hyde vs Scotland YardJekyll & Hyde vs Scotland Yard : Petite pépite qui cache (Hyde) bien son jeu
        Très bon petit jeu de plis à deux, c'est assez rare. Son gameplay asymétrique colle bien au thème du jeu. Lorsqu'on joue Hyde ou Jekyll, les sensations de jeu sont radicalement différentes. Les + : - des parties rapides et nerveuses - une mécanique bien huilée - des cerveaux qui fument - le pion en métal qui fait son petit effet Pas de moins ! Je recommande !

        Famax69

        12/04/2022

        9
      • boîte du jeu : Jekyll & Hyde vs Scotland YardJekyll & Hyde vs Scotland Yard : Un jeu de plis à 2 super efficace
        Jekyll vs. Hyde est donc un jeu de plis somme toute assez classique mais avec plusieurs twists que j’ai trouvés extrêmement plaisants. Tout d’abord, l’échange de cartes en début de manche qui permet d’affiner sa stratégie selon que l’on a envie d’équilibrer ou au contraire de déséquilibrer le nombre de plis remporté par chaque joueur. Ensuite, par la hiérarchie des couleurs de cartes qui vous permettra, si vous jouez intelligemment votre main, de compenser un tirage de cartes peu favorable que vous auriez reçu en début de manche. Enfin grâce au joker que constituent les cartes potion et leurs effets pouvant radicalement rebattre les cartes de la manche si vous les utilisez à bon escient. Le fait que les deux personnalités aient des objectifs différents pour gagner tandis que la mécanique reste la même fait que l’expérience de jeu est bien renouvelée. Lorsque vous jouez Hyde, votre objectif est de faire en sorte que l’un des deux joueurs, pas forcément vous, fasse un maximum de plis afin que le marqueur de personnalité avance le plus possible. Vous aurez donc tendance à vous débarrasser de vos grosses ou petites cartes en les refilant à votre adversaire en début de manche pour faire pencher la balance. Mais si vous incarnez Jekyll, votre tâche est encore plus ardue car vous devez équilibrer le nombre de plis que fera chaque joueur, donc en plus de sélectionner avec soin les valeurs des cartes que vous allez garder, vous devrez bien prendre garde aux couleurs et à leur hiérarchie pour éviter de vous retrouver en faisant trop de plis… ou pas assez ! Le matériel est vraiment sympathique et apporte un gros plus à ce jeu de cartes qui aurait pu être minimaliste. D’abord avec cette sympathique statuette à deux faces que constitue le marqueur de personnalité. Ensuite avec les illustrations de Vincent Dutrait qui représentent bien le conflit intérieur qui déchire le personnage au travers de trois émotions : colère, orgueil et envie. Les règles ne sont pas bien compliquées une fois la préséance des couleurs comprise : même couleur, couleur plus forte et effet des potions. Ma grande satisfaction personnelle a été de pouvoir faire jouer mon partenaire de jeu habituel à Jekyll vs. Hyde alors que celui-ci est ordinairement rétif aux jeux de plis, et que non seulement il a aimé nos parties mais en a même redemandé ! La recherche tactique combinée à la fluidité des règles permet vraiment de prendre du plaisir dès la première partie, même si c’est à force de rejouer que vous l’apprécierez encore plus car vous serez alors à même de monter une stratégie et de vous adapter au mieux aux aléas des cartes. Le rôle de Hyde étant un peu plus facile à tenir que celui du Docteur, il est conseillé de le donner à un débutant afin d’équilibrer les forces en présence lors de votre première partie. Pour les joueurs confirmés, une variante « expert » propose que les joueurs incarnent alternativement le Docteur Jekyll et Mister Hyde au cours de deux parties et que celui qui aura le mieux joué Hyde l’emporte. Et si vous désirez vous faire une idée plus concrète du jeu avant de vous le procurer, sachez qu’il est disponible en version dématérialisée sur Boardgamearena.com !

        KmylleMuzo

        18/03/2022

        8
      • boîte du jeu : Jekyll & Hyde vs Scotland YardJekyll & Hyde vs Scotland Yard : Hyde and chic pour Docteur Jekiff
        J'aime les jeux de plis en général pour l'ambiance à la fois fun et sérieuse qu'ils créent. Je privilégie ceux conçus pour 3, 4 ou + mais suis admiratif du travail de ceux qui réussissent à en créer pour deux joueurs uniquement et/ou qui arrivent encore à apporter des touches originales renouvelant un genre plutôt rigide. Là, chapeau. Bons petits twists, belle finesse, matos agréable...

        Brissac

        26/01/2022

        8
      • boîte du jeu : Jekyll & Hyde vs Scotland YardJekyll & Hyde vs Scotland Yard : Aaaaah noooooooon ! Pas encore Jekyll!
        Jeu de plis asymétrique à 2 joueurs, assez éloigné des classiques du genre. La mécanique est bien pensée: On joue soit rôle du docteur Jekyll, où l'on tente de réaliser un nombre de plis proche de 5 (sur 10 plis possibles, cad être le plus possible à l'équilibre ), soit on joue Hyde. Avec ce dernier, il faudra essayer d'accroitre au maximum la différence entre le nombre de plis gagnés par l'un et l'autre. C'est assez malin et addictif. Les cartes "potions" viennent ajouter quelques subtilités et permettent de changer les règles en cour de manche. Le draft de début de manche est une bonne idée pour lisser la pioche. De plus, quelques cartes sont écartées à chaque manche pour le suspense ^^... Ca fait déjà beaucoup de qualités pour ce petit jeu de cartes (et l'édition est top). Mais le soucis, c'est la difficulté du jeu. Il n'est pas intuitif! Faut désapprendre ce que vous connaissez des jeux de plis. Ici, il n'y a pas d'atouts, et on remporte des plis selon une hiérarchie des couleurs... C'est contraire à ce que l'on connait (au tarot ou à la belotte par exemple). Habituellement, lorsque l'on est "maître" dans la couleur jouée, on ne peut être battue que par un atout. Ici ce n'est pas le cas. Rajoutez à cela une mécanique avec les potions, qui modifient les règles en cours de partie. C'est difficile d'anticiper les choix adverses. On se retrouve souvent à terminer des manches en étant un peu dans le flou... Franchement la prise en main n'est pas aisé. Et même après une 10aines de parties, avec deux joueurs rompus aux jeu de plis, le jeu est très compliqué à contrôler... Surtout pour Jekyll! Quelques moments de frustrations... Conclusion: Jeu assez originale et profond pour deux joueurs motivés! Il nécessite un certain investissement pour en profiter pleinement. Pas évident d'atteindre le niveau nécessaire! Un jeu intéressant, mais vous êtes prévenu, l'apprentissage se fait dans la douleur!

        KraKen

        20/12/2021

        6
      • boîte du jeu : Jekyll & Hyde vs Scotland YardJekyll & Hyde vs Scotland Yard : Excellent jeu pour 2
        Pour commencer il faut savoir que le jeu est magnifique ( les illustrations des cartes, le plateau, la figurine ) La mécanique du jeu est incroyablement astucieuse. C'est un jeu de plis qui se joue comme une bataille classique mais avec des subtilités qui en font un jeu extrêmement stratégique. A force de faire des parties on se rend compte que cest très équilibré

        Jeanlo42

        07/12/2021

        9
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      Deux joueurs… Les Drones en rouge d’un côté et les Goélands en bleu de l’autre. Au départ, nous avions créé Drones VS Goélands avec Delphine pour offrir un cadeau à un ami, Tom. Régulièrement en soirée (et surtout pour m'embêter), il s'amusait à clamer haut et fort que lui aussi il allait créer son jeu de société, un jeu d’affrontement entre des goélands et des drones. Car oui, Tom avait lu un article des Inrock’s sur ce thème atypique (pour les plus curieux l’article est disponible ICI ). Quelle joie, quand nous avons appris que notre très cher Tom passait sa thèse en décembre: l’occasion de lui offrir un cadeau original sur son thème ubuesque était désormais possible ! Nous avons travaillé pendant 2 mois avec Delphine pour fournir une première version du jeu, tirée à quelques exemplaires pour garder un souvenir et surtout lui offrir son cadeau. Du proto heu…cadeau, au jeu Vous n’êtes pas sans savoir qu’entre un proto et un jeu édité il y a un monde. Il y en a eu du chemin et je ne remercierai jamais assez les personnes qui m’ont donné leurs point de vue pour faire de cette petite boîte un grand jeu (OK, je ne suis pas objectif sur ce coup-là ! 😉 ). Delphine avait pour idée de créer un jeu type échec avec un plateau à damier, mais l’idée fut rejetée pour partir sur un jeu avec uniquement des cartes pour que ça soit beaucoup plus rapide à fabriquer, notre temps étant compté. L’idée d’une mécanique de prise de ligne à combo est arrivée très rapidement. Dans Drones VS Goélands vous trouverez des sensations de jeux qui nous ont inspiré pour la création, tels que Schotten-Totten , Smash Up ou encore Shindra . Cette première version est arrivée juste avant Noël, nous avions réussi notre pari ! Le jeu était déjà très sympa, mais j’avais envie d’aller plus loin qu’un simple cadeau: j’avais envie de continuer à bosser sur le jeu afin d’avoir une version boutique. Dans cette première version du jeu, chaque joueur avait 4 cartes en main ainsi qu’une pioche: à son tour, le joueur actif doit piocher une carte puis en jouer une. Alexandre Cauchois (mon collègue de travail chez MAD), a eu l’idée de garder toutes les cartes en mains et c'était clairement une idée sensas. Le jeu prend une tournure beaucoup plus stratégique en enlevant la grosse partie aléatoire. Le dernier conseil reçu, et pas des moindre, est celui de Patrice Pillet (auteur d’une dizaine de jeux, jury de l’as d’or, patron de la boutique Totem Expo Jeux et tellement plus) ! Au détour d’une discussion sur l'amélioration du jeu, l’idée est venue d’ajouter d’autres éléments que les cartes pour matérialiser les pouvoirs au centre de la table… J’ai cogité et l’évidence était de mettre des jetons de poker au centre de la table ! L'idée de la thématique fut, quant à elle, un long moment de réflexion. Je trouvais que le thème “Drones contre les Goélands” était un peu trop saugrenu pour une sortie boutique, là où Delphine voulait garder le concept de base. J’ai donc eu l’idée de faire Dr Jekyll et Mister Hyde, le côté schizophrénie avec les deux camps me plaisait énormément, je voyais vraiment le combat de l’esprit pour prendre le contrôle du corps. Et catastrophe, pile à ce moment un jeu deux joueurs dans le même univers et particulièrement bon pointe le bout de son nez ! Un grand bravo par ailleurs à l’auteur, l’illustrateur et l’éditeur de Jekyll vs. Hyde pour cette superbe création. J’ai dû trouver d’autres idées et pendant un long moment, le thème “Rêves contre les Cauchemars” (Dreamcatcher, de son doux nom) était en tête. Et puis, j’ai mis à contribution les boutiques ludiques, avec une question simple : « Quel est l’univers que tu préfères, Dreamcatcher ou Drones VS Goélands ? » Les retours furent unanimes, Drones VS Goélands verra le jour pour tous les joueurs ! Les deux problématiques que j’ai avec ma petite maison d’édition c’est le temps et l’argent. Le nerf de la guerre pourrait-on dire… Certains le savent, d’autres non mais je crée et j’édite des jeux sur mon temps libre, par plaisir et par passion. Depuis le lancement de Chèvre Edition je ne me suis jamais rémunéré, ni en tant qu’auteur, ni en tant qu’éditeur. Ce n’est pas une plainte, mais un simple constat: chaque projet que je lance est payé par les précédents et ce, tout juste. Avec ce projet je ne voulais pas faire un énième financement participatif (qui, je dois l’avouer, est un exercice usant et particulièrement stressant). J’ai pu compter sur mon distributeur, MAD Distribution, pour m’accompagner dans ce projet. Ainsi qu'à mon co-éditeur Moon Editions, qui viennent tout juste de se lancer. Aujourd’hui, nous sommes satisfaits d’avoir pu sortir un jeu à la hauteur de nos ambitions, dans cette belle édition ! Maintenant que la mécanique, que le thème et que l’aspect financier étaient réglés: nous avions besoin d’un illustrateur. J’ai donc cherché pendant un long moment un style graphique particulier: contrairement à plusieurs de mes ami(e)s qui voyaient un univers cartoonesque un peu à la Bestioles en Guerre , j’avais une idée précise, et elle était aux antipodes. Le nom du jeu et sa thématique étant un peu loufoques, je voulais éviter d’avoir un univers qui fasse penser à un jeu d’ambiance ( next, donc, les goélands avec des bazookas ). Au contraire, je voulais des illustrations légèrement oniriques et réalistes, à mi- chemin entre le traditionnel et le numérique. La découverte des travaux de Romain Lubière, m’a tout de suite conquis: avec son travail sur le magnifique livre jeunesse « Le singe roi», je n’avais qu’une envie, qu’il soit l’illustrateur de Drones VS Goélands. Ni une ni deux, je présente son travail à Delphine qui me donne son accord et prends contact avec Romain en lui faisant part du projet. Quelle ne fut ma joie quand il accepta et que nous commençâmes à travailler ensemble ! Je tenais personnellement à remercier Romain pour son travail, sa patience, son écoute et son professionnalisme. C’était un plaisir de travailler ensemble, et nous avons réussi à faire un magnifique projet. Pour avoir un jeu entre les mains, il faut aussi trouver le bon partenariat avec un fabricant. Je voulais un imprimeur français avec des valeurs écologiques, car je savais que les jetons de poker devraient être faits en Chine. Quentin est venu vers moi pendant l’édition 2021 du festival de Vichy, et nous avons cherché une solution pour que le jeu soit fabriqué par ses soins, et à un tarif correct pour les joueurs. En mutualisant la fabrication des boites avec un autre jeu et en commandant des éléments pour des prochains projets, nous avons réussi à rentrer dans notre objectif: avoir un jeu fabriqué et assemblé en France ! Comme souvent, les bonnes idées ne viennent pas toutes seules. Et pour cette 6ème partie c’est exactement ce qu’il s’est passé ! Début juin 2022, je suis allé faire une animation dans la boutique Terres de Jeux à Rennes pour les 2X 10 ans avec L’Heure du jeu. Nous discutions avec Vianney Van Leemputten, l’inimitable trublion ludique ancien gérant de la boutique ( maintenant chez Blue Cocker ), qui me conseilla à juste titre Board Game Arena : un jeu sans texte, avec des règles simples mais assez profondes, BGA pourrait être un outil précieux pour le projet. Et comme il avait même un ami qui avait la capacité de coder le jeu sur la plateforme. Ce fut donc la rencontre avec Thomas Le Guen qui a réussi l’impossible, créer une version online. Nous avons travaillé de concert pour optimiser l’ergonomie et le confort visuel du jeu: en coup d’œil on obtient toutes les informations pour jouer son tour ! En attendant la version finale vous pouvez d’ores et déjà essayer la version Beta ! Pour parfaire la partie Numérique, des vidéos sont disponible : Vidéo : [1 Ludochrono] / [2 Vidéorègle] / [3 Focus Jeux Descartes] / [4 Vidéo par mes soins] C'est toujours une joie immense quand on apprend que son jeu est dans la sélection des nominations pour un prix. Être choisi parmis la multitudes d'autres jeux c'est un véritable honneur. Pour le moment Drones VS Goélands est nommé aux TricTrac d'or et aux Gold'n Gob . Pour finir, je souhaitais remercier l’ensemble des testeurs, joueurs et boutiques, pour leurs retours sur le jeu ! J’espère que cette version finale vous plaira, et que Drones VS Goélands restera longtemps dans le paysage ludique. Je serai ravi de répondre à vos questions si vous en avez, ou simplement d'échanger sur le processus de création du jeu ! 😊 Léo [[Air land & sea : Bestioles en Guerre](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/air-land-sea-bestioles-en-guerre)][[Drones VS Goélands](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/drones-vs-goelands)][[Jekyll & Hyde vs Scotland Yard](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/jekyll-hyde-vs-scotland-yard)][[Schotten-Totten](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/schotten-totten-2)][[Shindra](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/shindra)][[Smash Up](https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/smash-up)]

      leoblandin

      08/12/2022

      JEKYLL VS. HYDE : Duel de personnalités multiplesJEKYLL VS. HYDE : Duel de personnalités multiples
      C'est bon j'ai trouvé, c'est le jeu Rest In Peace. Bien sympa aussi.

      Jaipur

      30/03/2021