Tout comme son co-équipier qui est plus grave et plus con que celui-ci, le jeu de con porte bien son nom, pour peu que l'on puisse définir la connerie tant le fond n'est vraiment jamais atteint.
Ici on s'approche plus que du bord.
Insipide, même pas drôle (à la différence du grave qui, à la lecture fait sourire voire rigoler tellement les défis sont absurdes et irréalisables), le Jeu de Con ne devrait pas être admis dans un bar pour trolls, ni dans une kermesse pour gobelins et encore moins dans une maison de retraites pour paladins désabusés.
Le Jeu de Con est l'exception qui confirme la règle, la bave du crapaud, le gloubi-boulga d'un Frankenstein raté.
Tout bon joueur qui se respecte ne peut revendiquer un passif ludique important sans être passé par l'épreuve du Jeu de Con.
C'est comme jouer à Race for the Galaxy, Carcassonne, Tigre & Euphrate et j'en passe sans avoir palper du Monopoly, de la Bonne Paye, des Petits Chevaux ou du Trivial Pursuit.
L'épreuve est nécessaire.
Juste une fois, pour ne plus jamais y revenir et montrer la petite morsure à tout son entourage comme la trace du BCG sur le bras.
Après on se sent d'attaque pour un bon, un vrai, un super jeu même avec que du hasard dedans.